HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XI

Page 481

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[11,481] (481) «Πίνωμεν· τί τὰ λύχν´ ὀμμένομεν; δάκτυλος ἁμέρα. Κὰδ δ´ ἄειρε κυλίχναις μεγάλαις, αιταποικιλλις. Οἶνον γὰρ Σεμέλας καὶ Διὸς υἱὸς λαθικαδέα ἀνθρώποισιν ἔδωκ´. Ἔγχεε κέρναις ἕνα καὶ δύο πλέαις κὰκ κεφαλᾶςΚαὶ ἐν τῷ δεκάτῳ· «Λάταγες ποτέονται κυλιχνᾶν ἀπὸ Τηιᾶνὡς διαφόρων γινομένων καὶ ἐν Τέῳ κυλίκων. ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ Θ'. (62) Φερεκράτης Κοριαννοῖ· «Ἐκ τοῦ βαλανείου γὰρ δίεφθος ἔρχομαι, ξηρὰν ἔχουσα τὴν φάρυγα. {Β.} Δώσω πιεῖν. {Α.} Γλίσχρον γέ μοὐστὶ τὸ σίαλον νὴ τὼ θεώ. (481b) {Β.} Εἰ λάβω κυρισοι τὴν κυλίσκην; {Α.} Μηδαμῶς μικράν γε. Κινεῖται γὰρ εὐθύς μοι χολή, ἐξ οὗπερ ἔπιον ἐκ τοιαύτης φάρμακον. Εἰς τὴν ἐμὴν νῦν ἔγχεον τὴν μείζοναὍτι δὲ μεγάλοις ποτηρίοις αἱ γυναῖκες ἐχρῶντο αὐτὸς εἴρηκε Φερεκράτης ἐν Τυραννίδι διὰ τούτων· «Εἶτ´ ἐκεραμεύσαντο τοῖς μὲν ἀνδράσιν ποτήρια πλατέα, τοίχους οὐκ ἔχοντ´, ἀλλ´ αὐτὸ τοὔδαφος μόνον, (481c) κοὐχὶ χωροῦντ´ οὐδὲ κόγχην, ἐμφερῆ γευστηρίοις· σφίσι δέ γ´ αὐταῖσιν βαθείας κύλικας ὥσπερ ὁλκάδας οἰναγωγούς, περιφερεῖς, λεπτάς, μέσας, γαστροιίδας, οὐκ ἀβούλως, ἀλλὰ πόρρωθεν κατεσκευασμέναι αὔθ´ ὅπως ἀνεκλογίστως πλεῖστος οἶνος ἐκποθῇ. (481d) Εἶθ´ ὅταν τὸν οἶνον αὐτὰς αἰτιώμεθ´ ἐκπιεῖν, λοιδοροῦνται κὠμνύουσι μὴ ´κπιεῖν ἀλλ´ μίαν. δὲ κρείττων μί´ ἐστὶ χιλίων ποτηρίων.» (63) ΚΥΜΒΙΑ τὰ κοῖλα ποτήρια καὶ μικρὰ Σιμάριστος. Δωρόθεος δέ· «Γένος ποτηρίων βαθέων τὰ κυμβία καὶ ὀρθῶν, πυθμένα μὴ ἐχόντων μηδὲ ὦταΠτολεμαῖος δὲ τοῦ Ἀριστονίκου τὰ κυφά. Νίκανδρος δ´ Θυατειρηνὸς τὸ χωρὶς ὠτίων ποτήριον ὠνομακέναι Θεόπομπον ἐν Μήδῳ. Φιλήμων Φάσματι· «Ἐπεὶ δ´ Ῥόδη (481e) κυμβίον ἀκράτου κατασέσειχ´ ὑμᾶς ἄνω. Διονύσιος δ´ Σάμιος ἐν ἕκτῳ περὶ τοῦ Κύκλου) τὸ αὐτὸ οἴεται εἶναι κισσύβιον καὶ κυμβίον. Φησὶ γὰρ ὡς Ὀδυσσεὺς πληρώσας κυμβίον ἀκράτου ὤρεξε τῷ Κύκλωπι. Οὐκ ἔστι δὲ μικρὸν τὸ διδόμενον αὐτῷ κισσύβιον παρ´ Ὁμήρῳ· οὐ γὰρ ἂν τρὶς πιὼν μέγιστος ὢν τὸ σῶμα ταχέως ἂν ὑπὸ τῆς μέθης κατηνέχθη. Τοῦ κυμβίου μνημονεύει καὶ Δημοσθένης ἐν τῷ κατὰ Μειδίου ἀκολουθεῖν αὐτῷ φάσκων ῥυτὰ καὶ κυμβία. καὶ πάλιν ἐν τῷ αὐτῷ· «Ἐπ´ ἀστράβης δὲ ὀχούμενος ἐξ Ἀργούρας τῆς Εὐβοίας, χλανίδας δ´ ἐπ´ ὄχου καὶ κυμβία καὶ κάδους ἔχων, ὧν ἐπελαμβάνοντο οἱ πεντηκοστολόγοι.» (481f) Καὶ ἐν τῷ κατὰ Εὐέργου καὶ Μνησιβούλου φησὶ δὲ Δίδυμος γραμματικὸς ἐπίμηκες εἶναι τὸ ποτήριον καὶ στενὸν τῷ σχήματι, παρόμοιον πλοίῳ καλεῖται κύμβη. Καὶ Ἀναξανδρίδης ἐν Ἀγροίκοις· «Μεγάλ´ ἴσως (ποτήρια) προπινόμενα καὶ μέστ´ ἀκράτου κυμβία ἐκάρωσεν ὑμᾶς. {Β.} Ἀνακεχαίτικεν μὲν οὖνἌλεξις Ἱππεῖ· [11,481] (481) «Buvons; pourquoi attendons-nous les lumières? un jour est sitôt passé ! çà, qu'on serve dans de grands calices (kylichais) ensuite tu les varieras ; car le fils de Sémélée et de Jupiter a donné le vin aux hommes, pour faire oublier les chagrins; verse, mêle un et deux, mais tout plein.» Le même dit, dans son dixième: «Ses latages volent des kylichnes de Téos.» Indiquant par-là que ces. vases de Téos étaient préférés. CHAP. IX. (62) Phérécrate écrit, dans sa Corianne : «A. Car je reviens du bain toute cuite, ayant en outre la gorge desséchée : donne donc à boire ; ma salive se colle à la bouche, par nos deux divinités ! (481b) B. Prenez, madame, cette kylichne. A. Point du tout; elle est trop petite. Toute ma bile s'agite (en la voyant) depuis que j'y ai pris une médecine. Verse-moi donc dans ma plus grande.» En effet, les femmes aimaient les grands vases, comme l'indique Phérécrate dans ce passage de sa Tyrannie : «Ensuite on fit pour les hommes des vases de terre à fond large, n'ayant presque pas de bords sur ce fond seul, et qui ne contenaient (481c) pas même la quantité d'une conque ; enfin, ils étaient tels que ces tasses à goûter le vin ; mais les femmes disent qu'il leur faut des calices semblables aux barques qui amènent le vin, ronds, minces, ventrus par le milieu, et ce n'est pas sans dessein, car elles veulent toujours être prêtes d'avance ; (481d) de sorte qu'elles puissent boire beaucoup de vin sans qu'il paroisse entrer en compte. Mais leur reprochons-nous de boire beaucoup? aussitôt elles se répandent en injure, protestent avec serment qu'elles ne boivent qu'une mesure. J'en conviens ; mais cette seule mesure en vaut mille.» (63) CYMBIA. Selon Simariste, ce sont des vases à boire, petits et creux. Dorothée dit que c'est une sorte de vases à boire (poteerioon) profonds, n'ayant pas le fond plat, ni des anses. Ptolémée, fils d'Aristonius, leur donne une forme courbe. Selon Nicandre de Thyatire, Théopompe a ainsi nommé, dans son Mède, le vase à boire qui n'a pas d'anses. On lit dans le Spectre de Philémon : «Puisque Rhodée vous a versé sur la tête (481e) un cymbion de vin pur.» Mais Denys de Samos liv. 6 de son Cycle, pense que le cymbion est le même vase que le cissybion, car il dit : «Ulysse, ayant rempli de vin pur un cymbion, le donna au cyclope ; mais le vase (cissybion) qu'Homère lui fait donner n'est pas petit, car Polyphème, qui était d'une si haute stature, n'aurait pas été enivré si promptement pour avoir vidé trois fois ce vase.» Démosthène rappelle le cymbion dans son Discours contre Midias, disant qu'il avait à sa suite des rhytes et des cymbions. Il en fait encore mention dans le discours contre Everges et Mnésibule. (481f) Selon Didyme le grammairien, le cymbion était un vase à boire, de forme allongée, étroit, semblable à un navire. Anaxandride dit, dans ses Campagnards : «A. Sans doute que ce sont ces grands vases que vous avez vidés, ces cymbia, dis-je, de vin pur qui vous ont causé cette stupeur. B. Au moins nous ont-ils fort ébranlé le cerveau.» Alexis écrit, dans son Chevalier:


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Dernière mise à jour : 10/01/2008