HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XI

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[11,486] (486) Ἕρμιππος Μοίραις· «Ἂν ἐγὼ πάθω τι τήνδε τὴν λεπαστὴν ἐκπιών, τῷ Διονύσῳ πάντα τἀμαυτοῦ δίδωμι χρήματα.» (71) ΛΟΙΒΑΣΙΟΝ κύλιξ, ὥς φησι Κλείταρχος καὶ Νίκανδρος Θυατειρηνός - - - τὸ ἔλαιον ἐπισπένδουσι τοῖς ἱεροῖς, σπονδεῖον δὲ τὸν οἶνον, καλεῖσθαι λέγων καὶ λοιβίδας τὰ σπονδεῖα ὑπὸ Ἀντιμάχου τοῦ Κολοφωνίου. ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ ΙΑ'. ΛΕΣΒΙΟΝ ὅτι ποτηρίου εἶδος, Ἡδύλος παρίστησιν ἐν Ἐπιγράμμασιν οὑτωσὶ λέγων· (486b) « διαπινομένη Καλλίστιον ἀνδράσι, θαῦμα κοὐ ψευδές, νῆστις τρεῖς χόας ἐξέπιεν· ἧς τόδε σοί, Παφίη, ζωραῖς μύρρῃσι θυωθὲν κεῖται πορφυρέης Λέσβιον ἐξ ὑέλου. Ἣν σὺ σάου πάντως, ὡς καὶ πάντων ἀπ´ ἐκείνης σοὶ τοῖχοι γλυκερῶν σῦλα φέρωσι πόθων. » ΛΟΥΤΗΡΙΟΝ. Ἐπιγένης Μνηματίῳ ἐν τῷ τῶν ποτηρίων καταλόγῳ φησί· «Κρατῆρες, κάδοι, (486c) ὁλκεῖα, κρουνεῖ´. {Β.} Ἔστι γὰρ κρουνεῖα; {Α.} Ναί. Λουτήρι´ἀλλὰ τί καθ´ ἕκαστα δεῖ λέγειν; ὄψει γὰρ αὐτός.» (72) ΛΥΚΙΟΥΡΓΕΙΣ. Φιάλαι τινὲς οὕτως καλοῦνται ἀπὸ Λύκωνος τοῦ κατεσκευασμένου, ὡς καὶ Κονώνειοι αἱ ὑπὸ Κόνωνος ποιηθεῖσαι. Μνημονεύει (τοῦ Λύκωνος) Δημοσθένης ἐν τῷ (περὶ τοῦ στεφάνου κἀν τῷ) πρὸς Τιμόθεον ὑπὲρ χρέως λέγων οὕτως· «Φιάλας Λυκιουργεῖς δύο. (Ἐν δὲ τῷ πρὸς Τιμόθεον γράφει· (486d) «Δίδωσιν ἀποθεῖναι τῷ Φορμίωνι μετὰ τῶν χρημάτων καὶ ἄλλας φιάλας Λυκιουργεῖς δύοἩρόδοτος δ´ ἐν ζʹ «Προβόλους δύο Λυκιουργίδας ἡμιεργέας, » ὅτι ἀκόντιά ἐστι πρὸς λύκων θήραν ἐπιτήδεια ἐν Λυκίᾳ εἰργασμένα.) Ὅπερ ἐξηγούμενος Δίδυμος γραμματικὸς τὰς ὑπὸ Λυκίου φησὶ κατεσκευασμένας. Ἦν δὲ οὗτος τὸ γένος Βοιώτιος ἐξ Ἐλευθερῶν, υἱὸς Μύρωνος τοῦ ἀνδριαντοποιοῦ, ὡς Πολέμων φησὶν ἐν αʹ περὶ Ἀκροπόλεως. Ἀγνοεῖ δ´ γραμματικὸς ὅτι τὸν τοιοῦτον σχηματισμὸν ἀπὸ κυρίων ὀνομάτων οὐκ ἄν τις εὕροι γινόμενον, ἀλλ´ ἀπὸ πόλεων ἐθνῶν. (486e) Ἀριστοφάνης τε γὰρ ἐν Εἰρήνῃ φησί· «Τὸ δὲ πλοῖον ἔσται Ναξιουργὴς κάνθαροςΚριτίας τε ἐν τῇ Λακεδαιμονίων Πολιτείᾳ· «Κλίνη Μιλησιουργὴς καὶ δίφρος Μιλησιουργής, κλίνη Χιουργὴς καὶ τράπεζα ῬηνιοεργήςἩρόδοτός τε ἐν τῇ ἑβδόμῃ φησί· «Προβόλους δύο ΛυκοεργέαςΜήποτ´ οὖν καὶ παρὰ τῷ Ἡροδότῳ ὡς καὶ παρὰ τῷ Δημοσθένει γραπτέον Λυκιοεργέας, ἵν´ ἀκούηται τὰ ἐν Λυκίᾳ εἰργασμένα. (73) ΜΕΛΗ. Οὕτω καλεῖταί τινα ποτήρια, ὧν μνημονεύει Ἀνάξιππος ἐν Φρέατι λέγων οὕτως (486f) «Σὺ δὲ τὴν μέλην, Συρίσκε, ταυτηνὶ λαβὼν ἔνεγκον ἐπὶ τὸ μνῆμ´ ἐκείνῃ, μανθάνεις; καὶ κατάχεονΜΕΤΑΝΙΠΤΡΟΝ μετὰ τὸ δεῖπνον ἐπὴν ἀπονίψωνται διδομένη κύλιξ. Ἀντιφάνης Λαμπάδι· «Δαίμονος Ἀγαθοῦ μετάνιπτρον, ἐντραγεῖν, σπονδή, κρότος[11,486] (486) Ermippe écrit, dans ses Parques : «Mais si j'éprouve quelque dérangement pour avoir vidé cette lepaste, je fais le sacrifice de tous mes biens à Bacchus.» (71) LOIBASION. Le loibasion est, selon Cléarque et Nicandre de Thyatire, un calice avec lequel on verse l'huile dans les cérémonies sacrées. Ils appellent spondeion le vase avec lequel on verse le vin des libations. Antimaque de Colophon donnait le nom de loibides aux spondeions, selon le même. CHAP. XI. LESBION. Le lesbion était une espèce de vase à boire, comme le montre Hédyle dans une de ses Épigrammes. Voici ce qu'il dit d'une femme nommée Callistion : (486b) «Callistion, luttant contre les hommes le verre à la main, but à jeun trois conges : prodige étonnant ! mais le fait est vrai. A côté d'elle était assise Paphia sa servante, lui mesurant un vin délicieux, et ayant près d'elle un lesbion de verre pourpre. Bacchus, préserve-la de tout malheur, afin que par ses victoires les murs de ton temple soient ornés des dépouilles des buveurs.» LOUTEERION. Epigène nomme ce vase dans son Mneemation, ou petit sépulcre, en faisant le détail de quelques vases à boire. «Des cratères, des cades, (486c) des holcées, des crounianes, des louterions ; mais qu'est-il besoin de dénombrer tout en particulier? vous verrez vous-même.» (72) LYKIOURGEIS. C'est le nom qu'on donne à certaines phiales. Il est pris de Lycon qui en fit le premier; comme on a nommé cononioi celles que Conon avait faites. Démosthène parle de Lycon dans son discours concernant la couronne, en disant : «Deux phiales lykiourgues ;» et dans celui qui concerne Timothée, il écrit : (486d) «Il donne à serrer à Phornion, outre quelque argent, deux autres phiales lykiourgues.» Hérodote dit, au liv. 7, «deux javelots lykiourgues soit parce que ces javelots sont propres à la chasse du loup, soit parce qu'ils se font en Lycie.» Didyme, le grammairien, exposant ce passage, dit qu'ils sont ainsi nommés de Lycius leur inventeur, Béotien, natif d'Eleuthère, et fils de Myron le statuaire, comme l'écrit Polémon, au liv. 1 de la Citadelle d'Athènes ; mais ce grammairien ignore qu'on ne trouve pas de mots ainsi formés des noms propres d'hommes, mais de ceux de villes, ou de nations. (486e) En effet, c'est ainsi qu'Aristophane a dit, dans sa Paix : «Ce vaisseau sera un canthare fait à Naxos : Naxiourgue.» Critias écrit, dans sa République de Lacédémone, un lit fait à Milet, milesiourgue; une table faite à Rhena, rheniourgue : mais puisque Hérodote écrit, au liv. 7, lykiergues, ne faudrait-il pas aussi écrire dans Démosthène, lykiergues ;de sorte qu'il s'agisse de vases faits en Lycie ? (73) MELEE. C'est ainsi qu'on appelle certains vases à boire (poteeria) dont parle Anaxippe dans la pièce intitulée le Puits. (486f) «Mais toi Syrisque, prends cette mêlée, apporte-là au monument de cette femme; entends-tu ? et fais-y des libations.» METANIPTRON. C'est le nom du calice qu'on présentait après souper aux convives, lorsqu'ils s'étaient lavé les mains. Antiphane dit, dans son Flambeau: «Le métaniptre du bon démon»


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Dernière mise à jour : 10/01/2008