HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XI

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[11,495] (89) ΠΑΝΑΘΗΝΑΙΚΟΝ. Ποσειδώνιος φιλόσοφος ἐν ἕκτῃ καὶ τριακοστῇ τῶν Ἱστοριῶν ὡς οὕτω (495) καλουμένων τινῶν ποτηρίων μέμνηται γράφων οὕτως· «Ἦσαν δὲ καὶ ὀνύχινοι σκύφοι καὶ συνδέσεις τούτων μέχρι δικοτύλων· καὶ Παναθηναικὰ μέγιστα, τὰ μὲν δίχοα, τὰ δὲ καὶ μείζοναΠΡΟΑΡΟΝ κρατὴρ ξύλινος, εἰς ὃν τὸν οἶνον κιρνᾶσιν οἱ Ἀττικοί. «Κοίλοις ἐν προάροις » φησὶ Πάμφιλος. (90) ΠΕΛΙΚΑΙ. Καλλίστρατος ἐν Ὑπομνήμασι Θρᾳττῶν Κρατίνου ἀποδίδωσι κύλικα. Κράτης δ´ ἐν δευτέρῳ Ἀττικῆς Διαλέκτου γράφει οὕτως· «Οἱ χόες πελίκαι, καθάπερ εἴπομεν, ὠνομάζοντο. δὲ τύπος ἦν τοῦ ἀγγείου πρότερον μὲν (495b) τοῖς Παναθηναικοῖς ἐοικώς, ἡνίκα ἐκαλεῖτο πελίκη, ὕστερον δὲ ἔσχεν οἰνοχόης σχῆμα, οἷοί εἰσιν οἱ ἐν τῇ ἑορτῇ παρατιθέμενοι, ὁποίους δή ποτε ὄλπας ἐκάλουν, χρώμενοι πρὸς τὴν τοῦ οἴνου ἔγχυσιν, καθάπερ Ἴων Χῖος ἐν Εὐρυτίδαις φησίν· «Ἐκ ζαθέων πιθακνῶν ἀφύσσοντες ὄλπαις οἶνον ὑπερφίαλον κελαρύζετε. «Νυνὶ δὲ τὸ μὲν τοιοῦτον ἀγγεῖον καθιερωμένον τινὰ τρόπον ἐν τῇ ἑορτῇ παρατίθεται μόνον, τὸ δ´ ἐς τὴν χρείαν πῖπτον μετεσχημάτισται, (495c) ἀρυταίνῃ μάλιστα ἐοικός, δὴ καλοῦμεν χόα. » Τὴν δὲ ὄλπην Κλείταρχος Κορινθίους μέν φησι καὶ Βυζαντίους καὶ Κυπρίους τὴν λήκυθον ἀποδιδόναι, Θεσσαλοὺς δὲ τὴν πρόχοον. Σέλευκος δὲ πελίχναν Βοιωτοὺς μὲν τὴν κύλικα, Εὐφρόνιος δὲ ἐν Ὑπομνήμασι τοὺς χόας. (91) ΠΕΛΛΑ ἀγγεῖον σκυφοειδές, πυθμένα ἔχον πλατύτερον, εἰς ἤμελγον τὸ γάλα. Ὅμηρος· «Ὡς ὅτε μυῖαι σταθμῷ ἐνιβρομέωσιν ἐυγλαγέας κατὰ πέλλαςΤοῦτο δὲ Ἱππῶναξ λέγει πελλίδα· «Ἐκ πελλίδος πίνοντες· οὐ γὰρ ἦν αὐτῇ (495d) κύλιξ, παῖς γὰρ ἐμπεσὼν κατήραξεδῆλον, οἶμαι, ποιῶν ὅτι ποτήριον μὲν οὐκ ἦν, δι´ ἀπορίαν δὲ κύλικος ἐχρῶντο τῇ πελλίδι. Καὶ πάλιν· «Ἐκ δὲ τῆς πέλλης ἔπινον, ἄλλοτ´ αὐτός, ἄλλοτ´ Ἀρήτη προὔπινεν. » Φοῖνιξ δ´ Κολοφώνιος ἐν τοῖς Ἰάμβοις ἐπὶ φιάλης τίθησι τὴν λέξιν λέγων οὕτως· «Θαλῆς γάρ, ὅστις ἀστέρων ὀνήιστος ... καὶ τῶν τότ´, ὡς λέγουσι, πολλὸν ἀνθρώπων (495e) ἐὼν ἄριστος, ἔλαβε πελλίδα χρυσῆνΚαὶ ἐν ἄλλῳ δὲ μέρει φησίν· «Ἐκ πελλίδος δὲ τάργανον κατηγυίης χωλοῖσι δακτύλοισι τἠτέρῃ σπένδει, τρέμων οἷόνπερ ἐν βορηίῳ νωδόςΚλείταρχος δὲ ἐν ταῖς Γλώσσαις πελλητῆρα μὲν καλεῖν Θεσσαλοὺς καὶ Αἰολεῖς τὸν ἀμολγέα, πέλλαν δὲ τὸ ποτήριον. Φιλητᾶς δ´ ἐν Ἀτάκτοις τὴν κύλικα Βοιωτούς. (92) ΠΕΝΤΑΠΛΟΑ. Μνημονεύει αὐτῆς Φιλόχορος ἐν δευτέρᾳ Ἀτθίδος. (495f) Ἀριστόδημος δ´ ἐν τρίτῳ περὶ Πινδάρου τοῖς Σκίροις φησὶν Ἀθήναζε ἀγῶνα ἐπιτελεῖσθαι τῶν ἐφήβων δρόμου· τρέχειν δ´ αὐτοὺς ἔχοντας ἀμπέλου κλάδον κατάκαρπον τὸν καλούμενον ὦσχον. Τρέχουσι δ´ ἐκ τοῦ ἱεροῦ τοῦ Διονύσου μέχρι τοῦ τῆς Σκιράδος Ἀθηνᾶς ἱεροῦ, καὶ νικήσας λαμβάνει κύλικα τὴν λεγομένην πενταπλόαν καὶ κωμάζει μετὰ χοροῦ. [11,495] (89) PANATHEENAIKON. Posidonius le philosophe fait mention de certains vases à boire, ainsi nommés. (495) Voici ce qu'il dit au liv. 36 de ses Histoires : «Il y avait des scyphes d'onyx et de grandeur à tenir deux cotyles, de très grands panathénaiques de deux conges, et même d'autres qui tenaient davantage.» PROARON. Selon Pamphile, au mot proarois, c'est le nom d'un crater de bois dans lequel les Athéniens mêlent le vin qu'ils boivent. (90) PELIKAI. Callistrate donne ce vase pour un calice, dans ses Commentaires sur les Femmes Thraces de Cratinus. Cratès dit, dans son second livre du Dialecte Attique: «Les conges se nommaient pelikai, comme nous l'avons dit. Quant à la forme du vase, elle fut d'abord semblable (495b) à celle des panathénaïques, et alors on appelait ceux-ci pelikai. Ensuite la pelike eut la forme de l'œnochoée, ou vase à verser le vin, tels que sont ces vases qu'on présente à la fête, et qu'on appelait olpee, servant à verser le vin, à table, comme le dit Ion de Chio dans ses Eurytides : «Vous élevez la voix bien fièrement en puisant le vin dans vos petits tonneaux avec des olpes.» Mais à présent cette espèce de vase devenu d'un usage religieux à certain point, ne se présente plus que lors de la fête. Celui dont on a admis l'usage est fait de manière à ressembler surtout à une arytaine, et nous l'appelons conge. D'un autre côté, Clitarque dit qu'à Byzance, à Corinthe, en Chypre, on appelle olpe une fiole, et qu'en Thessalie c'est l'aiguière qui a ce nom. PELICHNA. Selon Seleucus, c'est le nom que les Béotiens donnent au calice ; mais selon les Commentaires d'Euphronius, c'est le nom du conge. (91) PELLA. PELLIS. PELLEETEER. C'est le nom d'un vase ayant le fond plus large, analogue au scyphus, et dans lequel on trait le lait. Homère en parle : «Comme les mouches qui font entendre un murmure dans une étable autour des peliai bien pleines de lait.» Mais Hipponax dit pellis. «Buvants dans une pellis, n'ayant pas de calice, (495d) car le valet s'étant laissé tomber l'avait brisé.» Il montre clairement, je pense, qu'il n'y avait pas là de vase à boire (poteerion), mais qu'on se servit de pellis faute de calice. Il dit encore ailleurs : « Ils buvaient dans une pella, et l'un portait la santé avec elle ; l'autre la portait avec une arytaine,» Phénix de Colophon se sert du mot pellis pour désigner la phiale, dans ses Iambes : « Car Thalès qui était le plus utile des citoyens, et, selon la renommée, (495e) beaucoup meilleur que les autres hommes, reçut la pellide d'or.» Il dit dans un autre passage : «Il fait avec une pellis des libations de piquette à la terre, en tenant le vase des doigts mutilés de son autre main, et tremblant tel qu'un vieillard sans dents qu'il est, au centre d'une litière.» Selon les Gloses de Clitarque, les Thessaliens et les Éoliens donnent le nom de pelletere au vaisseau qui sert à traire ; mais Philétas dit que les Béotiens appellent ainsi le calice. (92) PENTAPLOA. Philochore fait mention de ce vase au liv. 2. de son Attique. (495f) Aristodème rapporte, au paragraphe 3 de son ouvrage sur Pindare, qu'à Scirrhes, sur le chemin qui mène à Athènes, les jeunes gens de l'âge de puberté disputaient entre eux le prix de la course, ayant à la main, pendant qu'ils couraient, une branche de vigne garnie de son raisin, branche qu'on appelle oschos. Or, la longueur de la course est depuis le temple de Bacchus, jusqu'à celui de Minerve scirrhade, et celui qui remporte la victoire reçoit le calice qu'on appelle pentaploos ; alors il se livre à la joie avec le chœur auquel il donne un repas.


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Dernière mise à jour : 10/01/2008