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[7,30] Καὶ ἄλλο Ζηνόδοτος ὁ στωικός, Διογένους μαθητής·
Ἔκτισας αὐτάρκειαν, ἀφεὶς κενεαυχέα πλοῦτον,
Ζήνων, σὺν πολιῷ σεμνὸς ἐπισκυνίῳ·
ἄρσενα γὰρ λόγον εὗρες, ἐνηθλήσω δὲ προνοίᾳ,
αἵρεσιν, ἀτρέστου ματέρ' ἐλευθερίας·
εἰ δὲ πάτρα Φοίνισσα, τίς ὁ φθόνος; οὐ καὶ ὁ Κάδμος
κεῖνος, ἀφ' οὗ γραπτὰν Ἑλλὰς ἔχει σελίδα;
καὶ κοινῇ δὲ καὶ περὶ πάντων τῶν στωικῶν Ἀθήναιος ὁ ἐπιγραμ-
ματοποιός φησιν οὕτως·
ὦ στωικῶν μύθων εἰδήμονες, ὦ πανάριστα
δόγματα ταῖς ἱεραῖς ἐνθέμενοι σελίσιν,
τὰν ἀρετὰν ψυχᾶς ἀγαθὸν μόνον· ἅδε γὰρ ἀνδρῶν
μούνα καὶ βιοτὰν ῥύσατο καὶ πόλιας.
Σαρκὸς δ' ἡδυπάθημα, φίλον τέλος ἀνδράσιν ἄλλοις,
ἡ μία τῶν Μνήμης ἤνυσε θυγατέρων.
| [7,30] Celle-ci est de Zénodote le stoïcien, disciple de Diogène :
Zénon, toi dont le front chauve fait le plus bel ornement, tu as trouvé l'art de se suffire
à soi-même dans le mépris d'une vaine richesse. Auteur d'une science mâle, ton génie a
donné naissance à une secte qui est la mère d'une courageuse indépendance. L'envie ne
peut même te reprocher d'avoir eu la Phénicie pour patrie. Mais ne fut-elle pas celle de
Cadmus, à qui la Grèce est redevable de la source où elle a puisé son érudition?
Athénée, poète épigrammatiste, en a fait une sur tous les stoïciens en général ; la voici :
O vous, auteurs des maximes stoïciennes, vous dont les saints ouvrages contiennent
les plus excellentes vérités, que vous avez raison de dire que la vertu est le seul bien de
l'âme ! Elle seule protège la vie des hommes, et garde les cités. Si d'autres regardent la
volupté corporelle comme leur dernière fin, ce n'est qu'une des Muses qui le leur a
persuadé.
| [7,31] Εἴπομεν ὡς ἐτελεύτα ὁ Ζήνων καὶ ἡμεῖς ἐν τῇ Παμμέτρῳ
τοῦτον τὸν τρόπον·
Τὸν Κιτιᾶ Ζήνωνα θανεῖν λόγος ὡς ὑπὸ γήρως
πολλὰ καμὼν ἐλύθη μένων ἄσιτος·
οἱ δ' ὅτι προσκόψας ποτ' ἔφη χερὶ γαῖαν ἀλοίσας
ἔρχομαι αὐτόματος· τί δὴ καλεῖς με;
ἔνιοι γὰρ καὶ τοῦτον τὸν τρόπον τελευτῆσαί φασιν αὐτόν.
Καὶ περὶ μὲν τῆς τελευτῆς ταῦτα.
Φησὶ δὲ Δημήτριος ὁ Μάγνης ἐν τοῖς Ὁμωνύμοις τὸν πατέρα αὐτοῦ Μνασέαν
πολλάκις ἅτ' ἔμπορον Ἀθήναζε παραγίνεσθαι καὶ πολλὰ τῶν Σωκρατικῶν ἀποφέρειν ἔτι
παιδὶ ὄντι τῷ Ζήνωνι· ὅθεν καὶ ἐν τῇ πατρίδι συγκεκροτῆσθαι. Καὶ οὕτως ἐλθόντα εἰς
Ἀθήνας Κράτητι παραβαλεῖν.
| [7,31] Aux particularités de la mort du philosophe j'ajouterai des vers de ma façon,
insérés dans mon recueil de vers de toutes sortes de mesures :
On varie sur le genre de mort de Zénon de Cittie. Les uns veulent qu'il finit sa vie
épuisé d'années; les autres soutiennent qu'il la perdit pour s'être privé de nourriture;
quelques autres encore prétendent que, s'étant blessé par une chute, il frappa la terre de
sa main, et dit : Je viens de moi-même, ô mort ! pourquoi m'appelles-tu?
En effet, il y a des auteurs qui assurent qu'il mourut de cette dernière manière, et
voilà ce qu'on a à dire sur la mort de ce philosophe.
Démétrius de Magnésie, dans son livre des Poètes de même nom, rapporte que
Mnasée, père de Zénon, allait souvent à Athènes pour son négoce ; qu'il en rapportait
des ouvrages philosophiques des disciples de Socrate; qu'il les donnait à son fils ; que
celui-ci, qui n'était encore qu'un enfant, prenait déjà dès lors du goût pour la philosophie ;
que cela fut cause qu'il quitta sa patrie et vint à Athènes, où il s'attacha à Cratès.
| [7,32] Δοκεῖ δέ, φησί, καὶ τὸ τέλος αὐτὸς ὁρίσαι τῶν πλανωμένων περὶ τὰς ἀποφάσεις.
Ὤμνυε δέ, φασί, καὶ κάππαριν, καθάπερ Σωκράτης τὸν κύνα. Ἔνιοι μέντοι, ἐξ ὧν εἰσιν οἱ
περὶ Κάσσιον τὸν σκεπτικόν, ἐν πολλοῖς κατηγοροῦντες τοῦ Ζήνωνος, πρῶτον μὲν τὴν
ἐγκύκλιον παιδείαν ἄχρηστον ἀποφαίνειν λέγουσιν ἐν ἀρχῇ τῆς Πολιτείας, δεύτερον
ἐχθροὺς καὶ πολεμίους καὶ δούλους καὶ ἀλλοτρίους λέγειν αὐτὸν ἀλλήλων εἶναι πάντας
τοὺς μὴ σπουδαίους, καὶ γονεῖς τέκνων καὶ ἀδελφοὺς ἀδελφῶν, <καὶ> οἰκείους οἰκείων.
| [7,32] Le même auteur ajoute qu'il est vraisemblable qu'il mit fin aux erreurs où l'on
était tombé au sujet des énonciations. On dit aussi qu'il jurait par le câprier, comme
Socrate par le chien. Il y a cependant des auteurs, du nombre desquels est Cassius le
Pyrrhonien, qui accusent Zénon, premièrement de ce qu'au commencement de sa
République il avance que l'étude des humanités est inutile ; en second lieu, de ce qu'il
déclare esclaves et étrangers, ennemis les uns des autres, tous ceux qui ne s'appliquent
pas à la vertu, sans même exclure les parents à l'égard de leurs enfants, les frères à
l'égard de leurs frères, et les proches les uns à l'égard des autres.
| [7,33] Πάλιν ἐν τῇ Πολιτείᾳ παριστάντα πολίτας καὶ φίλους καὶ οἰκείους καὶ ἐλευθέρους
τοὺς σπουδαίους μόνον, ὥστε τοῖς στωικοῖς οἱ γονεῖς καὶ τὰ τέκνα ἐχθροί· οὐ γάρ εἰσι
σοφοί. Κοινάς τε τὰς γυναῖκας δογματίζειν ὁμοίως ἐν τῇ Πολιτείᾳ καὶ κατὰ τοὺς διακοσίους
<στίχους> μήθ' ἱερὰ μήτε δικαστήρια μήτε γυμνάσια ἐν ταῖς πόλεσιν οἰκοδομεῖσθαι. Περί τε
νομίσματος οὕτως γράφειν, « Νόμισμα δ' οὔτ' ἀλλαγῆς ἕνεκεν οἴεσθαι δεῖν κατασκευάζειν
οὔτ' ἀποδημίας ἕνεκεν. » Καὶ ἐσθῆτι δὲ τῇ αὐτῇ κελεύει χρῆσθαι ἄνδρας καὶ γυναῖκας καὶ
μηδὲν μόριον ἀποκεκρύφθαι.
| [7,33] Ils l'accusent de plus d'assurer dans sa République qu'il n'y a que ceux qui
s'adonnent à la vertu à qui appartienne réellement la qualité de parents, d'amis, de
citoyens et de personnes libres ; de sorte que les stoïciens haïssent leurs parents et leurs
enfants qui ne font pas profession d'être sages. Un autre grief est d'avoir enseigné,
comme Platon dans sa République, que les femmes doivent être communes, et d'avoir
insinué, dans un ouvrage qui contient deux cents versets, qu'il ne faut avoir dans les villes
ni temples, ni tribunaux de justice, ni lieux d'exercice; qu'il est à propos de ne pas se
pourvoir d'argent, soit pour voyager, ou pour faire des échanges ; que les hommes et les
femmes doivent s'habiller uniformément, sans laisser aucune partie du corps à découvert.
| [7,34] Ὅτι δ' αὐτοῦ ἐστιν ἡ Πολιτεία καὶ Χρύσιππος ἐν τῷ Περὶ πολιτείας φησίν. Περί τ'
ἐρωτικῶν διείλεκται κατὰ τὴν ἀρχὴν τῆς ἐπιγραφομένης Ἐρωτικῆς τέχνης· ἀλλὰ καὶ ἐν ταῖς
Διατριβαῖς τὰ παραπλήσια γράφει. Τοιουτότροπά τινά ἐστι παρὰ τῷ Κασσίῳ, ἀλλὰ καὶ
Ἰσιδώρῳ τῷ Περγαμηνῷ ῥήτορι· ὃς καὶ ἐκτμηθῆναί φησιν ἐκ τῶν βιβλίων τὰ κακῶς
λεγόμενα παρὰ τοῖς στωικοῖς ὑπ' Ἀθηνοδώρου τοῦ στωικοῦ πιστευθέντος τὴν ἐν Περγάμῳ
βιβλιοθήκην· εἶτ' ἀντιτεθῆναι αὐτά, φωραθέντος τοῦ Ἀθηνοδώρου καὶ κινδυνεύσαντος. Καὶ
τοσαῦτα μὲν περὶ τῶν ἀθετουμένων αὐτοῦ.
| [7,34] Chrysippe, dans son livre sur la République, atteste que celui de Zénon sous le
même titre est de la composition de ce philosophe. Il a aussi écrit sur l'amour dans le
commencement d'un ouvrage intitulé de l'Art d'aimer. Il traite encore de pareils sujets
dans ses Conversations. Quelques uns de ces reproches qu'on fait aux stoïciens se
trouvent dans Cassius et dans le rhéteur Isidore, qui dit que le stoïcien Athénodore, à qui
on avait confié la garde de la bibliothèque de Pergame, biffa des livres des philosophes
de sa secte tous les passages dignes de censure ; mais qu'ensuite ils furent restitués
lorsque Athénodore, ayant été découvert, courut risque d'en être puni. Voilà pour ce qui
regarde les dogmes qu'on condamne dans les stoïciens.
| [7,35] Γεγόνασι δὲ Ζήνωνες ὀκτώ· πρῶτος ὁ Ἐλεάτης, περὶ οὗ λέξομεν· δεύτερος αὐτὸς
οὗτος· τρίτος Ῥόδιος, τὴν ἐντόπιον γεγραφὼς ἱστορίαν ἑνιαίαν· τέταρτος ἱστορικός, τὴν
Πύρρου γεγραφὼς στρατείαν εἰς Ἰταλίαν καὶ Σικελίαν, ἀλλὰ καὶ ἐπιτομὴν τῶν πεπραγμένων
Ῥωμαίοις τε καὶ Καρχηδονίοις· πέμπτος Χρυσίππου μαθητής, βιβλία μὲν ὀλίγα γεγραφώς,
μαθητὰς δὲ πλείστους καταλελοιπώς· ἕκτος ἰατρὸς Ἡροφίλειος, νοῆσαι μὲν ἱκανός, γράψαι
δ' ἄτονος· ἕβδομος γραμματικός, οὗ πρὸς τοῖς ἄλλοις καὶ ἐπιγράμματα φέρεται· ὄγδοος
Σιδώνιος τὸ γένος, φιλόσοφος Ἐπικούρειος καὶ νοῆσαι καὶ ἑρμηνεῦσαι σαφής.
| [7,35] Il y a eu huit Zénons. Le premier est celui d'Élée, duquel nous parlerons ci-après
; le second est le philosophe dont nous avons décrit la vie ; le troisième, natif de Rhodes,
a donné en un volume l'histoire de son pays; le quatrième, historien, a traité de
l'expédition de Pyrrhus en Italie et en Sicile, outre un abrégé, qu'on a de lui, des faits des
Romains et des Carthaginois ; le cinquième, disciple de Chrysippe, a peu écrit, mais a
laissé beaucoup de disciples ; le sixième, qui fut médecin de la secte d'Hérophile, avait du
génie, mais peu de capacité pour écrire ; le septième, grammairien, a composé des
épigrammes et d'autres choses ; le huitième, natif de Sidon, et philosophe épicurien, avait
tout à la fois de l'esprit et du talent pour l'élocution.
| [7,36] Μαθηταὶ δὲ Ζήνωνος πολλοὶ μέν, ἔνδοξοι δὲ Περσαῖος Δημητρίου Κιτιεύς, ὃν οἱ
μὲν γνώριμον αὐτοῦ, οἱ δὲ οἰκέτην ἕνα τῶν εἰς βιβλιογραφίαν πεμπομένων αὐτῷ παρ'
Ἀντιγόνου, οὗ καὶ τροφεὺς ἦν τοῦ παιδὸς Ἁλκυονέως. Διάπειραν δέ ποτε βουληθεὶς λαβεῖν
αὐτοῦ ὁ Ἀντίγονος ἐποίησεν αὐτῷ πλαστῶς ἀγγελῆναι ὡς εἴη τὰ χωρία αὐτοῦ πρὸς τῶν
πολεμίων ἀφῃρημένα· καὶ σκυθρωπάσαντος, « Ὁρᾷς, » ἔφη, « ὅτι οὐκ ἔστιν ὁ πλοῦτος
ἀδιάφορον; »
Βιβλία δὲ αὐτοῦ φέρεται τάδε·
Περὶ βασιλείας,
Πολιτεία Λακωνική,
Περὶ γάμου,
Περὶ ἀσεβείας,
Θυέστης,
Περὶ ἐρώτων,
Προτρεπτικοί,
Διατριβῶν,
Χρειῶν δʹ,
Ἀπομνημονεύματα,
Πρὸς τοὺς Πλάτωνος νόμους ζʹ.
| [7,36] Zénon eut beaucoup de disciples, dont les plus célèbres furent Persée Cittien et
fils de Démétrius. Quelques uns le font ami, d'autres domestique de Zénon, et l'un de
ceux qu'Antigone lui avait envoyés pour l'aider à écrire.
On dit aussi que ce prince lui confia l'éducation de son fils Alcyonée, et que, voulant
sonder ses sentiments, il lui fit porter la fausse nouvelle que les ennemis avaient ravagé
ses terres. Comme Persée en témoignait du chagrin : « Vous voyez, lui dit Antigone, que
les richesses ne sont pas indifférentes. »
On lui attribue les ouvrages suivants:
de la Royauté,
de la République de Lacédémone,
des Noces,
de l'Impiété,
Thyeste,
de l'Amour,
des Discours d'exhortation,
des Conversations;
quatre discours intitulés Chries,
des Commentaires,
et sept discours sur les Lois de Platon.
| [7,37] Ἀρίστων Μιλτιάδου Χῖος, ὁ τὴν ἀδιαφορίαν εἰσηγησάμενος. Ἥριλλος
Καρχηδόνιος, ὁ τὴν ἐπιστήμην τέλος εἰπών. Διονύσιος ὁ μεταθέμενος εἰς τὴν ἡδονήν· διὰ
γὰρ σφοδρὰν ὀφθαλμίαν ὤκνησεν ἔτι λέγειν τὸν πόνον ἀδιάφορον· οὗτος ἦν Ἡρακλεώτης.
Σφαῖρος Βοσποριανός· Κλεάνθης Φανίου Ἄσσιος, ὁ διαδεξάμενος τὴν σχολήν· ὃν καὶ
ἀφωμοίου ταῖς σκληροκήροις δέλτοις, αἳ μόλις μὲν γράφονται, διατηροῦσι δὲ τὰ γραφέντα.
Διήκουσε δ' ὁ Σφαῖρος καὶ Κλεάνθους μετὰ τὴν Ζήνωνος τελευτήν· καὶ λέξομεν περὶ αὐτοῦ
ἐν τῷ Περὶ Κλεάνθους.
| [7,37] Zénon eut encore pour disciples Ariston de Chio, fils de Miltiade, lequel
introduisit le dogme de l'indifférence; Hérille de Carthage, qui établissait la science pour
fin; Denys d'Héraclée, qui changea de sentiment pour s'abandonner à la volupté, à cause
d'un mal qui lui était survenu aux yeux, et dont la violence ne lui permettait plus de
soutenir que la douleur est indifférente; Sphérus, natif du Bosphore; Cléanthe d'Asse, fils
de Phanius, qui succéda à l'école de son maître. Zénon avait coutume de le comparer à
ces tablettes enduites de cire-forte, sur lesquelles les caractères se tracent avec peine,
mais s'y conservent plus longtemps. Au reste, après la mort de Zénon, Sphérus devint
disciple de Cléanthe, dans la vie duquel nous nous réservons de parler de ce qui le
regarde personnellement.
| [7,38] Ἦσαν δὲ Ζήνωνος μαθηταὶ
καὶ οἵδε, καθά φησιν Ἱππόβοτος·
Φιλωνίδης Θηβαῖος, Κάλλιππος
Κορίνθιος, Ποσειδώνιος Ἀλεξανδρεύς,
Ἀθηνόδωρος Σολεύς, Ζήνων
Σιδώνιος.
Κοινῇ δὲ περὶ πάντων τῶν
στωικῶν δογμάτων ἔδοξέ μοι ἐν τῷ
Ζήνωνος εἰπεῖν βίῳ διὰ τὸ τοῦτον
κτίστην γενέσθαι τῆς αἱρέσεως. Ἔστι
μὲν οὖν αὐτοῦ καὶ τὰ προγεγραμμένα
βιβλία πολλά, ἐν οἷς ἐλάλησεν ὡς
οὐδεὶς τῶν στωικῶν. Τὰ δὲ δόγματα
κοινῶς ἐστι τάδε· λελέχθω δ' ἐπὶ
κεφαλαίων, ὥσπερ καὶ ἐπὶ τῶν ἄλλων
ποιεῖν εἰώθαμεν.
| [7,38] Hippobote range, au nombre des disciples de Xénon, Athénodore de Soles,
Philonide de Thèbes, Calippe de Corinthe, Posidonius d'Alexandrie, et Zénon de Sidon.
J'ai cru qu'il était à propos d'exposer en général les dogmes des stoïciens dans la vie
particulière de Zénon, puisqu'il en a institué la secte. Nous avons une liste de ses
ouvrages, qui sont plus savants que ceux de tous ses sectateurs. Voici les sentiments
qu'ils tiennent en commun ; nous les rapporterons sommairement, à notre ordinaire.
| [7,39] Τριμερῆ φασιν εἶναι τὸν κατὰ
φιλοσοφίαν λόγον· εἶναι γὰρ αὐτοῦ τὸ
μέν τι φυσικόν, τὸ δὲ ἠθικόν, τὸ δὲ
λογικόν. Οὕτω δὲ πρῶτος διεῖλε
Ζήνων ὁ Κιτιεὺς ἐν τῷ Περὶ λόγου καὶ
Χρύσιππος ἐν τῷ αʹ Περὶ λόγου καὶ ἐν
τῷ αʹ τῶν Φυσικῶν καὶ Ἀπολλόδωρος
καὶ Σύλλος ἐν τῷ πρώτῳ τῶν Εἰς τὰ
δόγματα εἰσαγωγῶν καὶ Εὔδρομος ἐν
τῇ Ἠθικῇ στοιχειώσει καὶ Διογένης ὁ
Βαβυλώνιος καὶ Ποσειδώνιος.
| [7,39] Les stoïciens divisent la philosophie en trois parties : en physique, morale, et
logique. Cette division, faite premièrement par Zénon le Cittien, dans son traité du
Discours, a été ensuite adoptée par Chrysippe, dans la première partie de sa Physique ;
par Apollodore Éphillus, dans le premier livre de son Introduction aux Opinions ; par
Eudromus, dans ses Éléments de morale ; par Diogène de Babylone et par Posidonius.
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