[2,27] CHAPITRE ΧΧVΙΙ.
§ 1. Τοὺς δὲ παρὰ τὸ αἰτεῖσθαι καὶ λαμβάνειν τὸ ἐν ἀρχῇ πυνθανομένῳ, ἂν ᾖ δῆλον, οὐ δοτέον, οὐδ´ ἂν ἔνδοξον ᾖ λέγοντι τἀληθές. § 2. Ἂν δὲ λάθῃ, τὴν ἄγνοιαν διὰ τὴν μοχθηρίαν τῶν τοιούτων λόγων εἰς τὸν ἐρωτῶντα μεταστρεπτέον ὡς οὐ διειλεγμένον· ὁ γὰρ ἔλεγχος ἄνευ τοῦ ἐξ ἀρχῆς. § 3. Εἶθ´ ὅτι ἐδόθη οὐχ ὡς τούτῳ χρησομένου, ἀλλ´ ὡς πρὸς τοῦτο συλλογιουμένου, τοὐναντίον ἢ ἐπὶ τῶν παρεξελέγχων.
| [2,27] CHAPITRE XXVII.
§ 1. Pour les paralogismes par pétition de principe, celui qui interroge ne doit pas l'accorder si elle est évidente, et quand même il serait probable que l'adversaire dit vrai. § 2. Si la pétition de principe reste cachée, il faut rejeter cette ignorance sur celui qui interroge, et lui imputer le vice de ces raisonnements, comme s'il n'avait pas argumenté régulièrement; car la réfutation ne peut avoir lieu que sans la pétition de principe. § 3. Il faut ajouter que l'on a concédé ce point, non pas pour que l'adversaire s'en servît, mais parce qu'on pensait qu'il conclurait par là le contraire de ce qui avait été avancé dans les contre-réfutations.
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