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Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre VII

Chapitre 13, par. 2

  Chapitre 13, par. 2

[7,13,2] (2)<321> Τῶν δὲ προφητῶν δηλωσάντων τῷ Δαυίδῃ, ὅτι δι' ὀργῆς ἐστιν θεὸς αὐτῷ, ἱκετεύειν ἤρξατο καὶ παρακαλεῖν εὐμενῆ γενέσθαι καὶ συγγινώσκειν ἡμαρτηκότι. Γάδον δὲ τὸν προφήτην ἔπεμψεν θεὸς πρὸς αὐτὸν τρεῖς αἱρέσεις κομίζοντα, ὅπως ἐκλέξηται τούτων ἣν ἂν δοκιμάσῃ: πότερον θέλει λιμὸν γενέσθαι κατὰ τὴν χώραν ἐπὶ ἔτη ἑπτά, τρεῖς μῆνας πολεμήσας ὑπὸ τῶν ἐχθρῶν ἡττηθῆναι, λοιμὸν ἐνσκῆψαι καὶ νόσον ἐπὶ τρεῖς ἡμέρας τοῖς Ἑβραίοις. <322> δ' εἰς ἀμήχανον ἐκλογὴν μεγάλων κακῶν ἐμπεσὼν ἐλυπεῖτο καὶ σφόδρ' ἦν συγκεχυμένος. τοῦ δὲ προφήτου τοῦτο δεῖν ἐξ ἀνάγκης γενέσθαι φήσαντος καὶ κελεύοντος ἀποκρίνασθαι ταχέως, ἵνα ἀναγγείλῃ τὴν αἵρεσιν αὐτοῦ τῷ θεῷ, λογισάμενος βασιλεύς, ὡς εἰ λιμὸν αἰτήσει, δόξει τοῦτο πεποιηκέναι τοῖς ἄλλοις αὐτῷ μὲν ἀφόβως, ὅτι πολὺν αὐτὸς ἐγκεκλεισμένον ἔχοι σῖτον, ἐκείνοις δὲ βλαβερῶς: <323> κἂν γένηται τοὺς τρεῖς μῆνας νικωμένους αὐτούς, ὅτι τοὺς ἀνδρειοτάτους ἔχων περὶ αὑτὸν καὶ φρούρια καὶ διὰ τοῦτο μηδὲν φοβούμενος εἵλετο τὸν πόλεμον, ᾐτήσατο πάθος κοινὸν καὶ βασιλεῦσι καὶ τοῖς ἀρχομένοις, ἐν τὸ δέος ἶσον ἁπάντων γίνεται, προσειπὼν ὅτι πολὺ κρεῖττον εἰς τὰς τοῦ θεοῦ χεῖρας ἐμπεσεῖν τὰς τῶν πολεμίων. [7,13,2] 2. Les prophètes ayant appris à David que Dieu était courroucé contre lui, il se mit à l’implorer et le conjura de se montrer clément et de lui pardonner sa faute. Alors Dieu lui envoya le prophète Gad qui lui offrit le choix entre trois fléaux : ou qu’une famine sévit dans le pays pendant sept ans, ou qu’après une guerre de trois mois il fût vaincu par ses ennemis, ou qu’une maladie pestilentielle infestât les Hébreux durant trois jours. David, ainsi contraint à ce pénible choix entre de si grands malheurs, s’affligeait et demeurait tout interdit. Mais le prophète lui déclara qu’il fallait en venir là de toute nécessité et l’invita à se décider promptement afin qu’il pût annoncer son choix à Dieu. Alors le roi réfléchit que s’il demandait la famine, il paraîtrait avoir sacrifié ses sujets à sa propre conservation, car il n’en souffrirait pas, ayant beaucoup de blé en réserve, mais le fléau serait désastreux pour les autres ; que s’il choisissait les trois mois de revers, on croirait qu’il avait opté pour la guerre parce qu’il était entouré des plus braves et protégé par ses gardes, de sorte qu’il n’avait rien à redouter. Il opta donc pour une calamité commune aux gouvernants et aux gouvernés, où la crainte fût la même pour tous, proclamant qu’il valait mieux tomber entre les mains de Dieu qu’entre celles des ennemis.


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Dernière mise à jour : 27/08/2009