HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre VII

Chapitre 12, par. 1

  Chapitre 12, par. 1

[7,12,1] XII. (1)<294> Μετὰ δὲ ταῦτα τῆς χώρας λιμῷ φθειρομένης ἱκέτευε Δαυίδης τὸν θεὸν ἐλεῆσαι τὸν λαὸν καὶ τὴν αἰτίαν αὐτῷ καὶ τὴν ἴασιν φανερὰν ποιῆσαι τῆς νόσου. τῶν δὲ προφητῶν εἰπόντων βούλεσθαι τὸν θεὸν ἐκδικίας τυχεῖν τοὺς Γαβαωνίτας, οὓς Σαοῦλος βασιλεὺς ἀποκτείνας ἠσέβησεν ἐξαπατήσας καὶ τοὺς ὅρκους αὐτοῖς, οὓς στρατηγὸς Ἰησοῦς ὤμοσε καὶ γερουσία, μὴ φυλάξας: <295> ἐὰν τοίνυν δίκην ἣν αὐτοὶ θέλουσιν οἱ Γαβαωνῖται λαβεῖν ὑπὲρ τῶν ἀνῃρημένων ταύτην αὐτοῖς παράσχῃ, διαλλαγήσεσθαι καὶ τὸν ὄχλον ἀπαλλάξειν τῶν κακῶν ἐπηγγέλλετο. <296> ὡς οὖν ταῦτα παρὰ τῶν προφητῶν ἔμαθεν ἐπιζητεῖν τὸν θεόν, μεταπέμπεται τοὺς Γαβαωνίτας καὶ τίνος βούλονται τυχεῖν ἐπηρώτα. τῶν δ' ἐκ τοῦ γένους τοῦ Σαούλου παραλαβεῖν ἑπτὰ παῖδας ἀξιωσάντων πρὸς τιμωρίαν, βασιλεὺς ἀναζητήσας παρέδωκεν αὐτοῖς Ἰεβόσθου φεισάμενος τοῦ Ἰωνάθου παιδός. <297> παραλαβόντες δ' οἱ Γαβαωνῖται τοὺς ἄνδρας ὡς ἐβούλοντο ἐκόλασαν. ἤρξατο δ' ὕειν παραχρῆμα θεὸς καὶ τὴν γῆν πρὸς γονὴν καρπῶν ἀνακαλεῖν ἀπολύσας τοῦ πρότερον αὐχμοῦ: καὶ πάλιν εὐθήνησεν τῶν Ἑβραίων χώρα. <298> Στρατεύεται δὲ μετ' οὐ πολὺν χρόνον βασιλεὺς ἐπὶ Παλαιστίνους, καὶ συνάψας μάχην αὐτοῖς καὶ τρεψάμενος ἐμονώθη διώκων καὶ γενόμενος ἔκλυτος ὤφθη ὑπό τινος τῶν πολεμίων Ἄκμονος μὲν τοὔνομα Ἀράφου δὲ παιδός: <299> οὗτος ἦν μὲν καὶ ἀπόγονος τῶν Γιγάντων, ἔχων δὲ καὶ ξυστόν, οὗ τὴν λαβὴν συνέλκειν σταθμὸν σίκλους τριακοσίους, καὶ θώρακα ἁλυσιδωτὸν καὶ ῥομφαίαν ὥρμησεν ἐπιστραφεὶς ὡς ἀποκτενῶν τὸν τῶν πολεμίων βασιλέα: παρεῖτο γὰρ ὑπὸ τοῦ κόπου. ἐπιφανεὶς δ' ἐξαίφνης Ἀβεσσαῖος Ἰωάβου ἀδελφὸς τὸν βασιλέα μὲν ὑπερήσπισε περιβὰς κείμενον, ἀπέκτεινε δὲ τὸν πολέμιον. <300> ἤνεγκε δ' ἐπὶ τῷ παρ' ὀλίγον κινδυνεῦσαι τὸν βασιλέα χαλεπῶς τὸ πλῆθος: καὶ οἱ ἡγεμόνες ὥρκωσαν αὐτὸν μηκέτι εἰς μάχην ἀπαντῆσαι σὺν αὐτοῖς, μὴ δι' ἀνδρείαν καὶ προθυμίαν παθών τι τῶν δεινῶν στερήσῃ τὸν λαὸν τῶν δι' αὐτὸν ἀγαθῶν, ὅσα τε ἤδη παρέσχηκε καὶ ὅσων ἔτι μεθέξουσι πολὺν βιώσαντος χρόνον. [7,12,1] — XII —. 1<248>. Après ces événements, comme le pays était en proie à la famine, David supplia Dieu d’avoir pitié du peuple et de lui révéler la raison et le remède de ce fléau. Les prophètes<249> lui déclarèrent que Dieu voulait venger les Gabaonites que Saül avait commis l’iniquité de faire périr après les avoir trompés, violant ainsi les serments prêtés autrefois par le général Josué et les Anciens<250>. Si toutefois le roi accordait aux Gabaonites la réparation qu’il leur plairait pour les victimes, Dieu promettait de se réconcilier avec son peuple et de le délivrer de ses maux. Ainsi instruit par les prophètes de la volonté divine, David fait venir les Gabaonites et leur demande quelle satisfaction ils désirent. Ceux-ci avant réclamé qu’on leur livrât pour les châtier sept fils de la famille de Saül, le roi les fit rechercher et les leur remit, mais épargna toutefois Memphibosthos, fils de Jonathan. Les Gabaonites, s’étant saisis de ces hommes, les châtièrent à leur guise. Et sur-le-champ Dieu commença à faire tomber la pluie et à rappeler la terre à la production des fruits, la libérant de la sécheresse antérieure. Et de nouveau la contrée des Hébreux fut dans l’abondance<251>. Peu de temps après<252>, le roi fit campagne contre les Philistins. Il leur livra bataille et, les ayant mis en fuite, se trouva seul pendant qu’il les poursuivait. Harassé, il fut aperçu par un des ennemis, nommé Acmôn(os), fils d’Araphos. Cet homme était un descendant des géants ; il portait une lance dont la poignée, dit-on, pesait trois cent sicles, une cuirasse à mailles<253> et une épée. Se retournant contre David il se jeta sur lui, espérant mettre à mort le roi des ennemis, tant celui-ci était abattu de fatigue. Mais Abesséos, frère de Joab, apparut subitement, protégea en le couvrant de son bouclier le roi qui gisait à terre et tua son adversaire. Le peuple fut péniblement ému du danger qu’avait couru David, et les chefs lui firent jurer de ne plus affronter le combat avec eux, de peur de s’exposer par sa bravoure et son ardeur à quelque malheur, privant ainsi le peuple des bienfaits qu’il leur avait déjà procurés et de ceux dont ils profiteraient encore s’il vivait longtemps.


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Dernière mise à jour : 27/08/2009