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Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre XII

Chapitre 50

  Chapitre 50

[12,50] Δοῦρις δ' ἐν τῇ δευτέρᾳ καὶ εἰκοστῃ τῶνΙστοριῶν « Παυσανίας μένφησίν, « τῶν Σπαρτιατῶν βασιλεὺς καταθέμενος τὸν πάτριον τρίβωνα τὴν Περσικὴν ἐνεδύετο στολήν. δὲ Σικελίας τύραννος Διονύσιος ξυστίδα καὶ χρυσοῦν στέφανον, ἔτι δ᾽ (535f) ἐπιπόρπημα μετελάμβανε τραγικόν. ᾽Αλέξανδρος δ' ὡς τῆςΑσίας ἐκυρίευσεν Περσικαῖς ἐχρῆτο στολαῖς. Δημήτριος δὲ πάντας ὑπεβέραλεν· τὴν μὲν γὰρ ὑπόδεσιν ἣν εἷχεν κατεσκεύαζενο ἐκ πολλοῦ δαπανήματος· ἦν γὰρ κατὰ μὲν τὸ σχῆμα τῆς ἐργασίας σχεδὸν ἐμβάτης πίλημα λαμβάνων τῆς πολυτελεστάτης πορφύρας· τούτῳ δὲ χρυσοῦ πολλὴν ἐνύφαινον ποικιλίαν ὀπίσω καὶ ἔμπροσθεν ἐνιέντες οἱ τεχνῖται. Αἱ δὲ χλαμύδες αὐτοῦ ἦσαν ὄρφνινον ἔχουσαι τὸ φέγγος τῆς χρόας, τὸ δὲ πᾶν ἐνύφαντο χρυσοῦς ἀστέρας ἔχον καὶ τὰ δώδεκα (536) ζῴδια. Μίτρα δὲ χρυσόπαστος ἦν, καυσίαν ἁλουργῆ οὖσαν ἔσφιγγεν, ἐπὶ τὸ νῶτον φέρουσα τὰ τελευταῖα καταβλήματα τῶν ὑφασμάτων. Γινομένων δὲ τῶν ΔημητρίωνΑθήνησιν ἐγράφετο ἐπὶ τοῦ προσκηνίου ἐπὶ τῆς Οἰκουμένης ὀχούμενοςΝύμφις δ' Ηρακλεώτης ἐν ἕκτῳ τῶν περὶ τῆς πατρίδος « Παυσανίας, » φησίν, « περὶ Πλαταιὰς νικήσας Μαρδόνιον, τὰ τῆς Σπάρτης ἐξελθὼν νόμιμα καὶ εἰς ὑπερηφανίαν ἐπιδοὺς περὶ Βυζάντιον (536b) διατρίβων τὸν χαλκοῦν κρατῆρα τὸν ἀνακείμενον τοῖς θεοῖς τοῖς ἐπὶ τοῦ στόματος ἱδρυμένοις, ὃν ἔτι καὶ νῦν εἷναι συμβαίνει, ἐτόλμησεν ἐπιγράψαι, ὡς αὐτὸς ἀναθείς, τόδε τὸ ἐπίγραμμα, διὰ τὴν τρυφὴν καὶ ὑπερηφανίαν ἐπιλαθόμενος αὑτοῦ· Μνᾶμ' ἀρετᾶς ἀνέθηκε Ποσειδάωνι ἄνακτι Παυσανίας, ἄρχωνΕλλάδος εὐρυχόρου, πόντου ἐπ' Εὐξείνου, Λακεδαιμόνιος γένος, υἱὸς Κλεομβρότου, ἀρχαίαςΗρακλέος γενεᾶς[12,50] Douris dans le vingt-deuxième livre de ses Histoires dit : Pausanias, roi de Sparte, abandonnant le manteau grossier de son pays s'habilla de la robe persanne. Denys, le tyran de la Sicile, endossa une longue robe et une couronne d'or, sans compter un manteau habituellement porté par les acteurs tragiques. Et Alexandre, dès qu'il devint maître de l'Asie, commença à porter la robe perse. Mais Démetrius les surpassa tous; il portait des chaussures fort coûteuses; quant à leur forme, c'était pratiquement une demi-botte, mais il y avait une couche de feutre de pourpre le plus cher; dans celle-ci les ouvriers avaient tissé, derrière et devant, un motif compliqué en or. Ses clamydes étaient de couleur gris-foncé brillante, et on y avait tissé l'univers avec ses étoiles en or et les douze signes du zodiaque. Sa mitre était ornée de paillettes d'or, et faisait tenir étroitement en place un chapeau de pourpre; les bouts des franges de son étoffe tissée tombaient dans son dos. Quand les fêtes du Déméter furent célébrées à Athènes, on le représenta, dans un tableau sur le mur du proscenium, chevauchant le monde habité. Nymphis d'Héraclée, dans le sixième livre sur sa Patrie, dit: Pausanias, le vainqueur Mardonius à Platée, abandonna définitivement les coutumes spartiates, et quand il fut à Byzance il se livra tout entier à l'arrogance; il eut l'impudence d'inscrire sur la coupe en bronze consacrée aux dieux dont les sanctuaires sont à l'entrée - et cette coupe existe encore aujourd'hui - l'épigramme suivante comme si c'était à lui seul qu'il la dédicaçait, oubliant tout à fait son arrogance dévergondée: "Pausanias gouverneur de la Grèce aux larges espaces, du Pont-Euxin, Lacédémonien de naissance, fils de Cleombrotos, de la race antique d'Héraclès a dédié ce monument du courage au seigneur Poseidon."


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Dernière mise à jour : 24/11/2005