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Du texte à l'hypertexte

ÉSOPE, Les Fables, quatrième partie (fables 151 à 200)

[189] LE COUSIN ET LE TAUREAU

  [189] Κώνωψ καὶ ταῦρος.

[189] Κώνωψ καὶ ταῦρος.
Κώνωψ ἐπιστὰς κέρατι ταύρου καὶ πολὺν χρόνον ἐπικαθίσας, ἐπειδὴ
ἀπαλλάττε σθαι ἔμελλεν, ἐπυνθάνετο τοῦ ταύρου εἰ ἤδη βούλεται
αὐτὸν ἀπελθεῖν. δὲ ὑποτυχὼν εἶπεν· "Ἀλλ' οὔτε, ὅτε ἦλθες, ἔγνων,
οὔτε, ἐὰν ἀπέλθῃς, γνώσομαι."
Τούτῳ τῷ λόγῳ χρήσαιτο ἄν τις πρὸς ἄνδρα ἀδύνατον, ὃς οὔτε παρὼν
οὔτε ἀπὼν ἐπιβλαβὴς ὠφέλιμός ἐστι.
[189] LE COUSIN ET LE TAUREAU Un cousin s'était posé sur la corne d'un taureau. Après y être resté longtemps, comme il allait partir, il demanda au taureau s'il désirait qu'enfin il s'en allât. Le taureau répondit : «Quand tu es venu, je ne t'ai pas senti, et quand tu t'en iras, je ne te sentirai pas non plus.» On pourrait appliquer dette fable à l'homme impuissant dont ni la présence ni l'absence ne peuvent nuire ou servir.


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Dernière mise à jour : 26/05/2005