[189] Κώνωψ καὶ ταῦρος.
Κώνωψ ἐπιστὰς κέρατι ταύρου καὶ πολὺν χρόνον ἐπικαθίσας, ἐπειδὴ
ἀπαλλάττε σθαι ἔμελλεν, ἐπυνθάνετο τοῦ ταύρου εἰ ἤδη βούλεται
αὐτὸν ἀπελθεῖν. Ὁ δὲ ὑποτυχὼν εἶπεν· "Ἀλλ' οὔτε, ὅτε ἦλθες, ἔγνων,
οὔτε, ἐὰν ἀπέλθῃς, γνώσομαι."
Τούτῳ τῷ λόγῳ χρήσαιτο ἄν τις πρὸς ἄνδρα ἀδύνατον, ὃς οὔτε παρὼν
οὔτε ἀπὼν ἐπιβλαβὴς ἢ ὠφέλιμός ἐστι.
| [189] LE COUSIN ET LE TAUREAU
Un cousin s'était posé sur la corne d'un taureau. Après y être resté longtemps,
comme il allait partir, il demanda au taureau s'il désirait qu'enfin il s'en
allât. Le taureau répondit : «Quand tu es venu, je ne t'ai pas senti, et quand
tu t'en iras, je ne te sentirai pas non plus.»
On pourrait appliquer dette fable à l'homme impuissant dont ni la présence ni
l'absence ne peuvent nuire ou servir.
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