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Du texte à l'hypertexte

Athénée, Le Banquet ou les Deipnosophistes, livre I

Chapitre 52

  Chapitre 52

[1,52] ὅτι Ἀριστοφάνους τὰς δευτέρας Θεσμοφοριαζούσας Δημήτριος Τροιζήνιος Θεσμοφοριασάσας ἐπιγράφει. ἐν ταύτῃ κωμικὸς μέμνηται Πεπαρηθίου οἴνου· οἶνον δὲ πίνειν οὐκ ἐάσω πράμνιον, οὐ Χῖον, οὐχὶ Θάσιον, οὐ Πεπαρήθιον, οὐδ´ ἄλλον ὅστις ἐπεγερεῖ τὸν ἔμβολον. Εὔβουλος· Λευκάδιος πάρεστι καὶ μελίττιος οἰνίσκος οὕτω πότιμος. Ἀρχεστράτου τοῦ δειπνολόγου· εἶθ´ ὁπόταν πλήρωμα Διὸς σωτῆρος ἕλησθε, ἤδη χρὴ γεραόν, πολιὸν σφόδρα κρᾶτα φοροῦντα οἶνον, ὑγρὰν χαίταν λευκῷ πεπυκασμένον ἄνθει πίνειν, ἐκ Λέσβου περικύμονος ἐκγεγαῶτα. τόν τ´ ἀπὸ Φοινίκης ἱερᾶς τὸν Βύβλινον αἰνῶ· οὐ μέντοι κείνῳ γε παρεξισῶ αὐτόν. ἐὰν γὰρ ἐξαίφνης αὐτοῦ γεύσῃ μὴ πρόσθεν ἐθισθείς, εὐώδης μέν σοι δόξει τοῦ Λεσβίου εἶναι μᾶλλον· ἔχει γὰρ τοῦτο χρόνου διὰ μῆκος ἄπλατον· πινόμενος δ´ ἥσσων πολλῷ. κεῖνος δὲ δοκήσει οὐκ οἴνῳ σοι ἔχειν ὅμοιον γέρας, ἀμβροσίᾳ δέ. εἰ δέ τινες σκώπτουσιν ἀλαζονοχαυνοφλύαροι, ὡς ἅδιστος ἔφυ πάντων Φοινίκιος οἶνος, οὐ προσέχω τὸν νοῦν αὐτοῖς - - - ἐστὶ δὲ καὶ Θάσιος πίνειν γενναῖος, ἐὰν πολλαῖς πρεσβεύων ἐτέων περικαλλέσιν ὥραις. οἶδα δὲ κἀξ ἄλλων πόλεων βοτρυοσταγῆ ἔρνη εἰπεῖν αἰνῆσαί τε καὶ οὔ με λέληθ´ ὀνομῆναι· ἀλλ´ οὐθὲν τἄλλ´ ἐστὶν ἁπλῶς πρὸς Λέσβιον οἶνον. ἀλλά τινες χαίρουσιν ἐπαινοῦντες τὰ παρ´ αὑτοῖς. [1,52] (29a) Chap. XXIII. Athénée dit que Démétrius de Trézène appelle Thesmophoriasasai, les secondes Thesmophoriazousai d'Aristophane; or, le poète parle dans cette pièce d'un vin nommé Péparéthien: « Non, je ne souffrirai pas qu'on boive du vin de Pramne, de Chio, de Thase, de Péparèthe, ni d'aucun autre qui éveille l’amour endormi. .. » Eubule a dit, « Je n'ai que du petit vin de Leucade et de Milet, et même encore bien vert.... » Voici un passage d'Archestrate, qui a écrit sur les festins : (29b) « Quand vous aurez bu la rasade de Jupiter Sauveur, c'est alors que, la tête parfumée d'onguent et couronnée de fleurs éclatantes, il faudra boire le vin délicieux qui vient dans l'île de Lesbos, battue de tous côtés par les flots; mais pour être tel, ce vin doit aussi être tout blanc de vieillesse. Je fais grand cas du vin de Byblos en Phénicie, contrée admirable ; cependant je ne l’égalerai pas à celui de Lesbos. Il est vrai que, quand on en boit pour la première fois, il semble présenter un bouquet plus agréable que le Lesbos, (29c) parce qu'on le boit d'ordinaire fort vieux ; mais si l'on continue d'en boire, il est bientôt beaucoup moins flatteur. Le Lesbos, au contraire, paraîtra toujours plutôt de l'ambrosie que du vin. Si quelques impertinents railleurs prétendent me berner, et soutiennent qu'il n'y a pas de meilleur vin que celui de Phénicie, je ne daignerai pas même les écouter. C'est encore un bon vin que celui de Thase, lorsqu'il s'est rendu recommandable par la maturité de la vieillesse. Je pourrais citer et vanter les productions vineuses de plusieurs autres villes : je n'en ai pas oublié le nom ; mais, pour le dire en deux mots, rien n'égale le vin de Lesbos. (29d) Au reste, certains écrivains, je le sais, se plaisent à louer ce qui vient chez eux. »


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Dernière mise à jour : 5/06/2008