[12,42] ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ ΜΒʹ.
ΠΕΡΙ ΥΠΟΖΥΓΙΟΥ
« Ἐὰν δὲ ἄρα ὑποζύγιον ἢ ζῷον ἄλλο τι φονεύσῃ τινὰ πλὴν τῶν ὅσα ἐν ἀγῶνι
τῶν δημοσίᾳ τιθεμένων ἀθλεύοντά τι τοιοῦτον δράσῃ, ἐπεξίτωσαν μὲν οἱ
προσήκοντες τοῦ φόνου τῷ κτείναντι, διαδικαζόντων δὲ τῶν ἀγρονόμων οἷσιν
ἂν καὶ ὁπόσοις προστάξῃ ὁ προσήκων, τὸ δὲ ὄφλον ἔξω τῶν ὅρων τῆς χώρας
ἀποκτείναντας διορίσαι. »
Ταῦτα ὁ Πλάτων. Ὁ δὲ Μωσῆς προλαβών φησιν·
« Ἐὰν δὲ κερατίσῃ ταῦρος ἄνδρα ἢ γυναῖκα καὶ ἀποθάνῃ, λίθοις
λιθοβοληθήσεται ὁ ταῦρος καὶ οὐ βρωθήσεται τὰ κρέα αὐτοῦ· ὁ δὲ κύριος τοῦ
ταύρου ἀθῷος ἔσται. »
| [12,42] CHAPITRE XLII.
DES BÊTES DE SOMME.
« Si donc une bête de somme ou un animal quelconque, à l'exception de ceux
qui, dans les jeux institués par l'état, viendraient, dans la lutte, à
tuer un des athlètes, avait commis un homicide; que les parents de la
victime portent plainte contre l'animal homicide, que les édiles, quels
qu'ils soient et en quel nombre qu'ils soient, auxquels le parent aura
déféré ce crime, instruisent l'affaire, et qu'après avoir fait exécuter le
coupable, ils en fassent porter les restes hors des limites de la
contrée. C'est Platon qui parle ainsi. Moïse l'avait devancé lorsqu'il
a dit : « Si un taureau a frappé de ses cornes un homme ou une femme, en
sorte de leur donner la mort; qu'il soit lapidé, qu'on s'abstienne de se
nourrir de sa chair; mais que le maître du taureau soit tenu pour innocent. »
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