[6,7] CHAPITRE VII.
1 Ὁ δὲ κόκκυξ λέγεται μὲν ὑπό τινων ὡς μεταβάλλει ἐξ ἱέρακος, διὰ τὸ ἀφανίζεσθαι τὸν ἱέρακα, περὶ τοῦτον τὸν χρόνον, ᾧ ὅμοιός ἐστιν· σχεδὸν δὲ καὶ τοὺς ἄλλους ἱέρακας οὐκ ἔστιν ἰδεῖν, ὅταν θᾶττον φθέγγηται ὁ κόκκυξ, πλὴν ὀλίγας ἡμέρας. Ὁ δὲ κόκκυξ φαίνεται ἐπ´ ὀλίγον χρόνον τοῦ θέρους, τὸν δὲ χειμῶνα ἀφανίζεται. 2 Ἔστι δ´ ὁ μὲν ἱέραξ γαμψώνυχος, ὁ δὲ κόκκυξ οὐ γαμψώνυχος. Ἔτι δ´ οὐδὲ τὰ περὶ τὴν κεφαλὴν ἔοικεν ἱέρακι, ἀλλ´ ἄμφω ταῦτα περιστερᾷ μᾶλλον· ἀλλ´ ἢ κατὰ τὸ χρῶμα μόνον προσέοικεν ἱέρακι, πλὴν τοῦ μὲν ἱέρακος τὰ ποικίλα οἷον γραμμαί εἰσι, τοῦ δὲ κόκκυγος οἷον στιγμαί. 3 Τὸ μέντοι μέγεθος καὶ ἡ πτῆσις παραπλησία τῷ ἐλαχίστῳ τῶν ἱεράκων, ὃς κατὰ τὸν χρόνον τοῦτον ἀφανής ἐστιν ὡς ἐπὶ τὸ πολὺ ὃν φαίνεται ὁ κόκκυξ, ἐπεὶ ἤδη γ´ ὠμμένοι εἰσὶν ἄμφω. Καὶ κατεσθιόμενος δ´ ὦπται κόκκυξ ὑπὸ ἱέρακος· καίτοι οὐδὲν ποιεῖ τοῦτο τῶν ὁμογενῶν ὀρνέων. 4 Νεοττοὺς δὲ κόκκυγος λέγουσιν ὡς οὐδεὶς ἑώρακεν· ὁ δὲ τίκτει μέν, ἀλλ´ οὐ ποιησάμενος νεοττιάν, ἀλλ´ ἐνίοτε μὲν ἐν τῇ τῶν ἐλαττόνων ὀρνίθων ἐντίκτει καταφαγὼν τὰ ᾠὰ τὰ ἐκείνων, μάλιστα δ´ ἐν ταῖς τῶν φαβῶν νεοττιαῖς, καταφαγὼν καὶ τὰ τούτων ᾠά. {564b} Τίκτει δ´ ὀλιγάκις μὲν δύο, τὰ δὲ πλεῖστα ἕν. Ἐντίκτει δὲ καὶ τῇ τῆς ὑπολαΐδος νεοττιᾷ· ἡ δ´ ἐκπέττει καὶ ἐκτρέφει. Γίνεται δὲ πίων καὶ ἡδύκρεως κατὰ τοῦτον τὸν καιρὸν μάλιστα. Γίνονται δὲ καὶ τῶν ἱεράκων οἱ νεοττοὶ ἡδύκρεῳ σφόδρα καὶ πίονες. Νεοττεύει δὲ γένος τι αὐτῶν πόρρω καὶ ἐν ἀποτόμοις πέτραις.
| [6,7] CHAPITRE VII.
1 On a prétendu quelquefois que le coucou n'est que l'épervier transformé, parce que l'épervier, auquel le coucou ressemble, disparaît quand le coucou se montre. Mais toutes les autres espèces d'éperviers cessent d'être vus, si ce n'est pendant quelques jours, dès que le coucou se met à chanter. Le coucou ne se montre que très peu en été ; il disparaît tout à fait en hiver. 2 L'épervier a les serres recourbées; le coucou ne les a pas; sa tête ne ressemble pas non plus à celle de l'épervier; mais les deux, sa tête et ses ongles, ressembleraient moins à l'épervier qu'au pigeon. Sa couleur seule se rapproche de celle de l'épervier; et encore le bariolage de l'épervier se compose plutôt de lignes; celui du coucou est composé de points. 3 La grosseur et le vol du coucou le rapprochent de cette petite espèce d'éperviers qui, d'ordinaire, disparaît vers le même temps où se montre le coucou. On les a observés plus d'une fois à la même époque, et l'on a vu un coucou dévoré par un épervier; ce qui ne se produit jamais entre oiseaux de la même espèce. 4 On ajoute que personne n'a jamais vu les petits du coucou ; il pond cependant; mais il n'a pas fait de nid pour cela; il pond assez souvent dans le nid d'oiseaux plus petits que lui, après avoir dévoré leurs œufs; et de préférence, dans le nid du ramier, dont il mange aussi les œufs. {564b} Parfois, la femelle du coucou a deux œufs; le plus ordinairement, elle n'en a qu'un. Elle le dépose également dans le nid de la fauvette, qui fait éclore le petit et qui l'élève. C'est surtout à ce moment que le coucou est gras et d'une chair délicate. Les petits des éperviers sont aussi de très bon goût à manger et très gras. Il y a une de leurs espèces qui niche dans les lieux déserts et dans les rochers les plus escarpés.
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