| [1,4,4] Τὸν δὲ διὰ τοῦ Βορυσθένους παράλληλον τὸν αὐτὸν εἶναι τῷ διὰ τῆς 
Βρεττανικῆς εἰκάζουσιν Ἵππαρχός τε καὶ ἄλλοι ἐκ τοῦ τὸν αὐτὸν εἶναι 
καὶ τὸν διὰ Βυζαντίου τῷ διὰ Μασσαλίας· ὃν γὰρ λόγον εἴρηκε Πυθέας 
τοῦ ἐν Μασσαλίᾳ γνώμονος πρὸς τὴν σκιάν, τὸν αὐτὸν καὶ Ἵππαρχος 
κατὰ τὸν ὁμώνυμον καιρὸν εὑρεῖν ἐν τῷ Βυζαντίῳ φησίν. ἐκ 
Μασσαλίας δὲ εἰς μέσην τὴν Βρεττανικὴν οὐ πλέον τῶν 
πεντακισχιλίων ἐστὶ σταδίων. ἀλλὰ μὴν ἐκ μέσης τῆς Βρεττανικῆς οὐ 
πλέον τῶν τετρακισχιλίων προελθὼν εὕροις ἂν οἰκήσιμον ἄλλως πως 
τοῦτο δ' ἂν εἴη τὸ περὶ τὴν Ἰέρνην, ὥστε τὰ ἐπέκεινα, εἰς ἃ ἐκτοπίζει 
τὴν Θούλην, οὐκέτ' οἰκήσιμα. τίνι δ' ἂν καὶ στοχασμῷ λέγοι τὸ ἀπὸ τοῦ 
διὰ Θούλης ἕως τοῦ διὰ Βορυσθένους μυρίων καὶ χιλίων πεντακοσίων, 
οὐχ ὁρῶ.  
 | [1,4,4]  4. Ajoutons que le parallèle qui coupe le Borysthène doit être le même 
que celui qui passe par la Bretagne, au jugement du moins d'Hipparque 
et d'autres auteurs, dont la conjecture se fonde sur l'identité du parallèle 
de Byzance et de celui de Massalia, identité résultant de ce fait que le 
rapport de l'ombre au gnomon qu'Ératosthène {d'après Pythéas} indique 
pour Massalia Hipparque dit l'avoir trouvé exactement pareil à Byzance 
dans des circonstances de temps homonymes. Or, de Massalia au centre 
de la Bretagne il n'y a pas plus de 5000 stades; avançons encore au delà 
de ce point d'une distance de 4000 stades au plus (ce qui nous porte à 
peu près à la hauteur d'Ierné), nous nous trouverons là sous un climat à 
peine habitable ; et plus loin par conséquent, c'est-à-dire dans ces 
parages où Ératosthène relègue Thulé, le climat sera absolument 
inhabitable pour l'homme. Quelles sont maintenant les données ou 
simplement les idées préconçues d'après lesquelles il a porté ainsi à 11.500 
stades la distance entre le parallèle de Thulé et celui du Borysthène, 
c'est ce que je n'aperçois pas.
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