[15a,14] Τὴν δὲ Ταπροβάνην πελαγίαν εἶναί φασι νῆσον
ἀπέχουσαν τῶν νοτιωτάτων τῆς Ἰνδικῆς τῶν κατὰ τοὺς
Κωνιακοὺς πρὸς μεσημβρίαν ἡμερῶν ἑπτὰ πλοῦν, μῆκος
μὲν ὡς πεντακισχιλίων σταδίων ἐπὶ τὴν Αἰθιοπίαν·
ἔχειν δὲ καὶ ἐλέφαντας.
| [15a,14] Sous le nom de Taprobane, maintenant, on désigne une île de la haute
mer, située à sept journées de navigation au sud du point le plus
méridional de l'Inde, lequel dépend du territoire des Coniaci et
s'étendant en longueur l'espace de 5000 stades environ dans la direction
de l'Ethiopie. On assure que, comme l'Inde, elle nourrit des éléphants. -
Telles sont les notions positives qu'Eratosthène nous fournit sur l'Inde.
Mais ces notions peuvent être complétées ; nous pouvons emprunter à
d'autres écrivains quelques détails nouveaux qui, par exception, ont
l'apparence de l'exactitude, et nous aurons rendu ainsi le tableau plus
ressemblant.
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