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[800] (Κρέων) πότερα νομίζεις δυστυχεῖν ἔμ᾽ ἐς τὰ σά,
ἤ σ᾽ εἰς τὰ σαυτοῦ μᾶλλον, ἐς τῷ νῦν λόγῳ;
(Οἰδίπους)
ἐμοὶ μέν ἐσθ᾽ ἥδιστον, εἰ σὺ μήτ᾽ ἐμὲ
πείθειν οἷός τ᾽ εἶ μήτε τούσδε τοὺς πέλας.
(Κρέων)
ὦ δύσμορ᾽, οὐδὲ τῷ χρόνῳ φύσας φανεῖ
805 φρένας ποτ᾽ ἀλλὰ λῦμα τῷ γήρᾳ τρέφει;
(Οἰδίπους)
γλώσσῃ σὺ δεινός· ἄνδρα δ᾽ οὐδέν᾽ οἶδ᾽ ἐγὼ
δίκαιον ὅστις ἐξ ἅπαντος εὖ λέγει.
(Κρέων) χωρὶς τό τ᾽ εἰπεῖν πολλὰ καὶ τὰ καίρια.
(Οἰδίπους) ὡς δὴ σὺ βραχέα, ταῦτα δ᾽ ἐν καιρῷ λέγεις.
810 (Κρέων) οὐ δῆθ᾽ ὅτῳ γε νοῦς ἴσος καὶ σοὶ πάρα.
(Οἰδίπους)
ἄπελθ᾽, ἐρῶ γὰρ καὶ πρὸ τῶνδε, μηδέ με
φύλασσ᾽ ἐφορμῶν ἔνθα χρὴ ναίειν ἐμέ.
(Κρέων)
μαρτύρομαι τούσδ᾽, οὐ σέ· πρὸς δὲ τοὺς φίλους
οἷ᾽ ἀνταμείβει ῥήματ᾽, ἤν σ᾽ ἕλω ποτέ
815 (Οἰδίπους) τίς δ᾽ ἄν με τῶνδε συμμάχων ἕλοι βίᾳ;
(Κρέων) ἦ μὴν σὺ κἄνευ τοῦδε λυπηθεὶς ἔσει.
(Οἰδίπους) ποίῳ σὺν ἔργῳ τοῦτ᾽ ἀπειλήσας ἔχεις;
(Κρέων)
παίδοιν δυοῖν σοι τὴν μὲν ἀρτίως ἐγὼ
ξυναρπάσας ἔπεμψα, τὴν δ᾽ ἄξω τάχα.
(Οἰδίπους) οἴμοι.
820 (Κρέων) -- τάχ᾽ ἕξεις μᾶλλον οἰμώζειν τάδε.
(Οἰδίπους) τὴν παῖδ᾽ ἔχεις μου;
(Κρέων) -- τήνδε τ᾽ οὐ μακροῦ χρόνου.
(Οἰδίπους)
ἰὼ ξένοι, τί δράσετ᾽; ἦ προδώσετε,
κοὐκ ἐξελᾶτε τὸν ἀσεβῆ τῆσδε χθονός;
(Χορός)
χώρει, ξέν᾽, ἔξω θᾶσσον. οὔτε γὰρ τὰ νῦν
825 δίκαια πράσσεις οὔθ᾽ ἃ πρόσθεν εἴργασαι.
(Κρέων)
ὑμῖν ἂν εἴη τήνδε καιρὸς ἐξάγειν
ἄκουσαν, εἰ θέλουσα μὴ πορεύεται.
(Ἀντιγόνη)
οἴμοι τάλαινα, ποῖ φύγω; ποίαν λάβω
θεῶν ἄρηξιν ἢ βροτῶν;
(Χορός) -- τί δρᾷς, ξένε;
830 (Κρέων) οὐχ ἅψομαι τοῦδ᾽ ἀνδρός, ἀλλὰ τῆς ἐμῆς.
(Οἰδίπους) ὦ γῆς ἄνακτες.
(Χορός) -- ὦ ξέν᾽, οὐ δίκαια δρᾷς.
(Κρέων) δίκαια.
(Χορός) πῶς δίκαια;
(Κρέων) --τοὺς ἐμοὺς ἄγω.
(Οἰδίπους) ἰὼ πόλις.
(Χορός)
835 τί δρᾷς, ὦ ξέν᾽; οὐκ ἀφήσεις; τάχ᾽ εἰς βάσανον εἶ χερῶν.
(Κρέων) εἴργου.
(Χορός) -- σοῦ μὲν οὔ, τάδε γε μωμένου.
(Κρέων) πόλει μαχεῖ γάρ, εἴ τι πημανεῖς ἐμέ.
(Οἰδίπους) οὐκ ἠγόρευον ταῦτ᾽ ἐγώ;
(Χορός) -- μέθες χεροῖν
τὴν παῖδα θᾶσσον.
(Κρέων) -- μὴ ᾽πίτασσ᾽ ἃ μὴ κρατεῖς.
840 (Χορός) χαλᾶν λέγω σοι.
(Κρέων) -- σοὶ δ᾽ ἔγωγ᾽ ὁδοιπορεῖν.
(Χορός)
πρόβαθ᾽ ὧδε, βᾶτε βᾶτ᾽, ἔντοποι·
πόλις ἐναίρεται, πόλις ἐμά, σθένει· πρόβαθ᾽ ὧδέ μοι.
(Ἀντιγόνη) ἀφέλκομαι δύστηνος, ὦ ξένοι ξένοι.
845 (Οἰδίπους) ποῦ, τέκνον, εἴ μοι;
(Ἀντιγόνη) -- πρὸς βίαν πορεύομαι.
(Οἰδίπους) ὄρεξον, ὦ παῖ, χεῖρας.
(Ἀντιγόνη) -- ἀλλ᾽ οὐδὲν σθένω.
(Κρέων) οὐκ ἄξεθ᾽ ὑμεῖς;
(Οἰδίπους) -- ὦ τάλας ἐγώ, τάλας.
(Κρέων)
οὔκουν ποτ᾽ ἐκ τούτοιν γε μὴ σκήπτροιν ἔτι
ὁδοιπορήσῃς· ἀλλ᾽ ἐπεὶ νικᾶν θέλεις
| [800] CRÉON. Est-ce à moi, je te le demande, ou bien à toi-même que
ta résolution doit être funeste?
OEDIPE. Moi, je m'estime heureux , si tu ne réussis pas mieux
à séduire ceux qui m'environnent, qu'à me persuader moi-même.
CRÉON. Infortuné, le temps ne t'apprendra-t-il jamais la raison,
et déshonoreras-tu ta vieillesse?
OEDIPE. Tu es un discoureur habile ; mais je ne connais pas
d'hamme juste qui veuille être éloquent dans toute espèce de cause.
CRÉON. Autre chose est de parler beaucoup et de parler à propos.
OEDIPE. Tu parles sans doute avec concision et justesse.
CRÉON. Non pas certes pour quiconque pense comme toi.
OEDIPE. Pars, je te le dis au nom de ces habitants; cesse de
m'observer et de m'épier en ce lieu qui doit être ma demeure.
CRÉON. Je prends à temoin ces étrangers et non pas toi, et aussi
les amis qui m'accompagnent, de la réponse que tu me fais, si jamais
tu tombes en mon pouvoir.
OEDIPE. Qui osera m'enlever d'ici malgré ces défenseurs?
CRÉON. On peut, même sans cela, te punir.
OEDIPE. Comment? Que signifient ces menaces?
CRÉON. Je viens d'enlever une de tes filles, et je vais emmener celle-ci.
OEDIPE. O ciel !
CRÉON. Tu auras bientôt à gémir plus encore.
OEDIPE. Quoi ! Ma fille est entre tes mains!
CRÉON. Et celle-ci la suivra bientôt.
OEDIPE. O mes hôtes, que ferez-vous? Allez-vous me trahir? Ne
chasserez-vous pas cet impie de votre territoire?
LE CHOEUR. Retire-toi , étranger, pars à l'instant Ce que tu fais ,
ce que tu viens de faire est également injuste.
CRÉON. Emmenez-la de force, si elle refuse de vous suivre.
ANTIGONE. Ah! malheureuse! Où fuir? Quel secours attendre
des dieux ou des hommes?
LE CHOEUR. Etranger, que fais-tu ?
CRÉON. Je ne toucherai point à ce vieillard, mais cette jeune fille
m'appartient.
OEDIPE. O chefs de cette contrée!
LE CHOEUR. Etranger, ton action est injuste.
CRÉON. Non.
LE CHOEUR. Et comment?
CRÉON. J'emmène ceux qui m'appartiennent.
OEDIPE. O citoyens!
LE CHOEUR. Que fais-tu , étranger? Laisse cette jeune tille, ou tu
vas éprouver ce que peuvent nos bras.
CRÉON. Arrêtez.
LE CHOEUR. Malheur à toi, si tu persistes dans ton projet.
CRÉON. C'est attaquer Thebes, que de m'outrager.
OEDIPE. N'ai-je pas annoncé tout ceci ?
LE CHOEUR. Cesse de retenir cette jeune fille.
CRÉON. N'ordonne pas ce que tu ne peux faire exècnter.
LE CHOEUR. Je te dis de la laisser.
CRÉON. Et moi je te dis de te retirer.
LE CHOEUR. Venez, venez, accourez , habitants de Colone. On
attaque, on outrage notre ville. Venez à notre secours.
ANTIGONE. Malheureuse! On m'eutraîne ... Étrangers, étrangers !
OEDIPE. Ma fille, ou es-tu?
ANT1CONE. On m'emmène malgré moi.
OEDIPE. Donne-moi la main , ô ma fille.
ANTIGONE. Je ne puis.
CRÉON. L'emmènerez-vous enfin?
OEDIPE. Ah! Malheureux, malheureux que je suis!
CRÉON. Tu n'auras plus désormais tes deux soutiens,
| [850] πατρίδα τε τὴν σὴν καὶ φίλους, ὑφ᾽ ὧν ἐγὼ
ταχθεὶς τάδ᾽ ἔρδω, καὶ τύραννος ὢν ὅμως,
νίκα. χρόνῳ γάρ, οἶδ᾽ ἐγώ, γνώσει τάδε,
ὁθούνεκ᾽ αὐτὸς αὑτὸν οὔτε νῦν καλὰ
δρᾷς οὔτε πρόσθεν εἰργάσω βίᾳ φίλων,
855 ὀργῇ χάριν δούς, ἥ σ᾽ ἀεὶ λυμαίνεται.
(Χορός) ἐπίσχες αὐτοῦ, ξεῖνε.
(Κρέων) -- μὴ ψαύειν λέγω.
(Χορός) οὔτοι σ᾽ ἀφήσω, τῶνδέ γ᾽ ἐστερημένος.
(Κρέων)
καὶ μεῖζον ἆρα ῥύσιον πόλει τάχα
θήσεις· ἐφάψομαι γὰρ οὐ ταύταιν μόναιν.
860 (Χορός) ἀλλ᾽ ἐς τί τρέψει;
(Κρέων) -- τόνδ᾽ ἀπάξομαι λαβών.
(Χορός) δεινὸν λέγοις ἄν.
(Κρέων) -- τοῦτο νῦν πεπράξεται.
(Χορός) ἢν μή σ᾽ ὁ κραίνων τῆσδε γῆς ἀπειργάθῃ.
(Οἰδίπους) ὦ φθέγμ᾽ ἀναιδές, ἦ σὺ γὰρ ψαύσεις ἐμοῦ;
(Κρέων) αὐδῶ σιωπᾶν.
(Οἰδίπους) -- μὴ γὰρ αἵδε δαίμονες
865 θεῖέν μ᾽ ἄφωνον τῆσδε τῆς ἀρᾶς ἔτι,
ὅς μ᾽, ὦ κάκιστε, ψιλὸν ὄμμ᾽ ἀποσπάσας
πρὸς ὄμμασιν τοῖς πρόσθεν ἐξοίχει βίᾳ.
τοιγὰρ σέ τ᾽ αὐτὸν καὶ γένος τὸ σὸν θεῶν
ὁ πάντα λεύσσων Ἥλιος δοίη βίον
870 τοιοῦτον οἷον κἀμὲ γηρᾶναί ποτε.
(Κρέων) ὁρᾶτε ταῦτα, τῆσδε γῆς ἐγχώριοι;
(Οἰδίπους)
ὁρῶσι κἀμὲ καὶ σέ, καὶ φρονοῦσ᾽ ὅτι
ἔργοις πεπονθὼς ῥήμασίν σ᾽ ἀμύνομαι.
(Κρέων) οὔτοι καθέξω θυμόν, ἀλλ᾽ ἄξω βίᾳ
875 κεἰ μοῦνός εἰμι τόνδε καὶ χρόνῳ βραδύς.
(Οἰδίπους) ἰὼ τάλας.
(Χορός) ὅσον λῆμ᾽ ἔχων ἀφίκου, ξέν᾽, εἰ τάδε δοκεῖς τελεῖν.
(Κρέων) δοκῶ.
(Χορός) -- τάνδ᾽ ἄρ᾽ οὐκέτι νεμῶ πόλιν.
880 (Κρέων) τοῖς τοι δικαίοις χὠ βραχὺς νικᾷ μέγαν.
(Οἰδίπους) ἀκούεθ᾽ οἷα φθέγγεται;
(Χορός) -- τά γ᾽ οὐ τελεῖ.
{ἴστω μέγας Ζεύς.}
(Κρέων) -- Ζεύς γ᾽ ἂν εἰδείη, σὺ δ᾽ οὔ.
(Χορός) ἆρ᾽ οὐχ ὕβρις τάδ᾽;
(Κρέων) -- ὕβρις, ἀλλ᾽ ἀνεκτέα.
(Χορός)
ἰὼ πᾶς λεώς, ἰὼ γᾶς πρόμοι,
885 μόλετε σὺν τάχει, μόλετ᾽, ἐπεὶ πέραν περῶσ᾽ οἵδε δή.
(Θησεύς)
τίς ποθ᾽ ἡ βοή; τί τοὔργον; ἐκ τίνος φόβου ποτὲ
βουθυτοῦντά μ᾽ ἀμφὶ βωμὸν ἔσχετ᾽ ἐναλίῳ θεῷ
τοῦδ᾽ ἐπιστάτῃ Κολωνοῦ; λέξαθ᾽, ὡς εἰδῶ τὸ πᾶν,
890 οὗ χάριν δεῦρ᾽ ᾖξα θᾶσσον ἢ καθ᾽ ἡδονὴν ποδός.
(Οἰδίπους)
ὦ φίλτατ᾽, ἔγνων γὰρ τὸ προσφώνημά σου,
πέπονθα δεινὰ τοῦδ᾽ ὑπ᾽ ἀνδρὸς ἀρτίως.
(Θησεύς)
τὰ ποῖα ταῦτα, τίς δ᾽ ὁ πημήνας; λέγε.
(Οἰδίπους)
Κρέων ὅδ᾽, ὃν δέδορκας, οἴχεται τέκνων
895 ἀποσπάσας μου τὴν μόνην ξυνωρίδα.
(Θησεύς) πῶς εἶπας;
(Οἰδίπους) -- οἷά περ πέπονθ᾽ ἀκήκοας.
(Θησεύς)
οὔκουν τις ὡς τάχιστα προσπόλων μολὼν
πρὸς τούσδε βωμούς, πάντ᾽ ἀναγκάσει λεὼν
ἄνιππον ἱππότην τε θυμάτων ἄπο
| [850] et puisque tu veux triompher de ta patrie et de tes amis, dont j'exécute
les ordres, tout roi que je suis, triomphe à présent. Le temps, je n'en
doute pas, t'apprendra qu'en ce moment tu sers mal tes intérêts, et
que naguère aussi tu te nuisais à toi-même en résistant à tes amis et
en t'abandonnant à une colère qui toujours t'a été fatale.
LE CHOEUR. Arrête, étranger.
CRÉON. Garde-toi de me toucher.
LE CHOEUR. Tu ne partiras pas que tu n'aies rendu ces jeunes filles.
CRÉON. Tu auras bientôt une autre rançon à payer à Thèbes; car
elles ne sont pas les seules que j'enlèverai.
LE CHOEUR. Et que prétends-tu faire?
CRÉON. Je saisirai cet homme et je l'emmènerai.
LE CHOEUR. Tu aurais cette audace! ...
CRÉON. Ce sera fait en un moment, si le roi de cette contrée ne
s'y oppose.
OEDIPE. O comble de l'impudence ! Quoi! tu oserais me toucher?
CRÉON. Je t'engage à te taire.
OEDIPE. Que les déesses de ces lieux me permettent d'élever la
voix pour te maudire, misérable, qui viens ravir à un aveugle le seul
guide qui lui tient lieu de la vue. Puisse le soleil, qui voit tout, te
donner à toi et à toute ta race une vieillesse semblable à la mienne!
CRÉON. Vous voyez, habitants de cette contrée!
OEDIPE. Oui, ils nous voient tous deux, et jugent que je n'oppose
que des paroles à des outrages trop réels.
CRÉON. Je ne suis plus maître de mon courroux , et seul, malgré
mon âge, je vais l'emmener de force.
OEDIPE. Ah! Malheureux !
LE CHOEUR. Quelle est ton audace, étranger, si tu crois accomplir
ton dessein!
CRÉON. Je l'espère.
LE CHOEUR. Alors Athènes n'est plus une cité à mes yeux.
CRÉON. Avec la justice le faible triomphe du fort.
OEDIPE. Entendez-vous ce qu'il ose dire?
I.E CHOEUR. Il ne l'exécutera pas.
CRÉON. Zeus le sait ; toi, tu l'ignores.
LE CHOEUR. Quoi! Tu oses nous outrager?
CRÉON. Oui; et il faut le souffrir.
LE CHOEUR. O peuple, ô chefs de cette contrée, hatez-vous,
accourez tous; ils passent les bornes.
THÉSÉE. Que veulent dire ces cris ? Qu'est-il arrivé? Que craignez-vous?
Pourquoi me rappeler, tandis que j'offre un sacrifice à l'autel
du dieu des mers, protecteur de Colone? Parlez., ne me cachez rien ;
pourquoi me force-t-on d'accourir ici avec précipitation?
OEDIPE. Cher Thésée , car j'ai reconnu ta voix , je viens d'essuyer
de cet homme un cruel outrage.
THÉSÉE. Quel outrage? Quel en est l'auteur? Parle.
OEDIPE. Ce Créon, que tu vois, vient de m'enlever mes deux filles,
le seul bien que je possède.
THÉSÉE. Qu'ai-je entendu ?
OEDIPE. Le récit de mon malheur.
THÉSÉE Qu'un de mes serviteurs vole aux autels de Poseidon, que le
peuple abandonne le sacrifice; que tous, soit à pied, soit à cheval,
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