HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre IX

Chapitre 8, par. 5

  Chapitre 8, par. 5

[9,8,5] <173> Εἰκοστῷ δὲ καὶ πρώτῳ τῆς Ἰωάσου βασιλείας παρέλαβε τὴν τῶν Ἰσραηλιτῶν ἡγεμονίαν Ἰώαζος τοῦ Ἰηοῦδος υἱὸς ἐν Σαμαρείᾳ καὶ κατέσχεν αὐτὴν ἔτεσιν ἑπτὰ καὶ δέκα τοῦ μὲν πατρὸς οὐδ' αὐτὸς μιμητὴς γενόμενος, ἀσεβήσας δ' ὅσα καὶ οἱ πρῶτοι τοῦ θεοῦ καταφρονήσαντες. <174> ἐταπείνωσε δ' αὐτὸν καὶ συνέστειλεν ἐκ τῆς τοσαύτης δυνάμεως τῶν Σύρων βασιλεὺς εἰς ὁπλίτας μυρίους καὶ πεντήκοντα ἱππεῖς στρατεύσας ἐπ' αὐτὸν καὶ πόλεις τε μεγάλας καὶ πολλὰς αὐτοῦ ἀφελόμενος καὶ τὴν στρατιὰν αὐτοῦ διαφθείρας. <175> ταῦτα δ' ἔπαθεν τῶν Ἰσραηλιτῶν λαὸς κατὰ τὴν Ἐλισσαίου προφητείαν, ὅτε Ἀζάηλον βασιλεύσειν προεῖπε τῶν Σύρων καὶ Δαμασκηνῶν ἀποκτείναντα τὸν δεσπότην. ὢν δὲ ἐν οὕτως ἀπόροις κακοῖς Ἰώαζος ἐπὶ δέησιν καὶ ἱκετείαν τοῦ θεοῦ κατέφυγε ῥύσασθαι τῶν Ἀζαήλου χειρῶν αὐτὸν παρακαλῶν καὶ μὴ περιιδεῖν ὑπ' ἐκείνῳ γενόμενον. <176> δὲ θεὸς καὶ τὴν μετάνοιαν ὡς ἀρετὴν ἀποδεχόμενος καὶ νουθετεῖν μᾶλλον τοὺς δυναμένους τελέως μὴ ἀπολλύειν δοκοῦν αὐτῷ, δίδωσιν αὐτῷ τὴν ἐκ τοῦ πολέμου καὶ τῶν κινδύνων ἄδειαν. εἰρήνης δ' χώρα λαβομένη ἀνέδραμέ τε πάλιν εἰς τὴν προτέραν κατάστασιν καὶ εὐθήνησε. [9,8,5] Dans la vingt et unième année du régner de Joas, Joaz, fils de Jéhu, monta sur le trône des Israélites à Samarie et l’occupa dix-sept ans. Lui non plus ne marcha pas sur les traces de son père, mais commit autant d’impiétés que les premiers contempteurs de Dieu. Le roi des Syriens l’abaissa et l’obligea de réduire ses effectifs si considérables à dix mille hoplites et cinquante cavaliers : ce fut la suite d’une expédition où ce roi lui enleva de grandes et nombreuses villes et détruisit son armée. Ces calamités frappèrent le peuple des Israélites conformément à la prophétie d’Élisée lorsqu’il avait prédit qu’Azaël régnerait sur les Syriens et les Damascéniens, après avoir tué son maître. Dans ces irréparables malheurs, Joaz eut recours aux prières, aux supplications vers Dieu, lui demandant de le tirer des mains d’ Azaël et de ne pas le laisser tomber sous la domination de celui-ci. Dieu, qui accueille la pénitence comme une vertu et préfère avertir les puissants plutôt que de consommer leur perte, lui donne toute assurance à l’égard de la guerre et de ses dangers. Et le pays, ayant retrouvé la paix, revint à son état antérieur et florissant.


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Dernière mise à jour : 17/09/2009