HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diodore de Sicile, La Bibliothèque historique, livre XVII

Chapitre 87

  Chapitre 87

[17,87] {XLV} Ἐπ' ἄρχοντος δ' ᾿Αθήνησι ΧρέμητοςΡωμαῖοι κατέστησαν ὑπάτους Πόπλιον Κορνήλιον καὶ Αὖλον Ποστούμιον. Ἐπὶ δὲ τούτων ᾿Αλέξανδρος ἐν τῇ Ταξίλου χώρᾳ προσαναλαβὼν τὴν δύναμιν ἐστράτευσεν ἐπὶ Πῶρον τὸν τῶν πλησιοχώρων ᾿Ινδῶν βασιλέα. (2) Οὗτος δ' εἶχε πεζοὺς μὲν πλείους τῶν πεντακισμυρίων, ἱππεῖς δὲ περὶ τρισχιλίους, ἅρματα δὲ πλείω τῶν χιλίων, ἐλέφαντας δὲ ἑκατὸν καὶ τριάκοντα. Ἐπεποίητο δὲ καὶ ἕτερον τῶν πλησιοχώρων βασιλέα σύμμαχον, ὃς ὠνομάζετο ᾿Εμβίσαρος, εἶχε δὲ δύναμιν οὐ πολὺ λειπομένην τῆς τοῦ Πώρου. (3) δὲ ᾿Αλέξανδρος ἀκούσας τοῦτον τὸν βασιλέα τετρακοσίους ἀπέχειν σταδίους ἔκρινε πρὸ τῆς τούτου παρουσίας ἐπιβαλεῖν τῷ Πώρῳ. (4) Ἐγγίσαντος δὲ αὐτοῦ τοῖς ᾿Ινδοῖς Πῶρος πυθόμενος πλησίον εἶναι τοὺς πολεμίους εὐθὺς ἐξέταξε τὴν δύναμιν καὶ τοὺς μὲν ἱππεῖς ἐπὶ τὰ κέρατα διεμέρισεν, τοὺς δ' ἐλέφαντας καταπληκτικῶς κεκοσμημένους κατὰ μέτωπον ἐν ἴσοις διαστήμασιν ἔστησεν· ἀνὰ μέσον δὲ τῶν θηρίων τοὺς λοιποὺς ὁπλίτας ἔταξεν, οἷς συντεταγμένον ἦν παραβοηθεῖν τοῖς θηρίοις καὶ διακωλύειν ἐκ τῶν πλαγίων εἰσακοντίζειν. (5) μὲν οὖν ὅλη σύνταξις αὐτῶν ὑπῆρχε πόλει παραπλήσιος τὴν πρόσοψιν· μὲν γὰρ τῶν ἐλεφάντων στάσις τοῖς πύργοις, οἱ δὲ ἀνὰ μέσον τούτων στρατιῶται τοῖς μεσοπυργίοις ὡμοίωντο· δὲ ᾿Αλέξανδρος κατανοήσας τὴν τῶν πολεμίων τάξιν πρὸς ταύτην τὴν διακόσμησιν οἰκείως ἐξέταξε τὴν δύναμιν. [17,87] Chrémès étant archonte d'Athènes et les Romains ayant pour consuls P. Cornelius et A. Posthumius, Alexandre, après avoir laissé reposer ses troupes dans les états de Taxile se disposa à porter là guerre contre Porus roi de la partie des Indes la plus voisine de ces cantons. (2) Ce roi avait plus de cinquante mille hommes d infanterie, soutenus d'une cavalerie de trois milles hommes: le tout accompagné de mille chariots au moins et de cent trente éléphants. Il avait pris pour allié un roi voisin de ses états nommé Embisarus , dont les forces n'étaient guères moindres que les siennes. (3) Alexandre sachant que cet allié n'était plus qu'à quatre cents stades de Porus, jugea à propos d'aller à la rencontre de celui-ci avant que l'autre l'eut joint, ainsi il s'avança vers lui. (4) Porus instruit de sa marche disposa son armée de sorte que sa cavalerie formait ses deux ailes et que ses éléphants, équipés d'une manière effrayante, et laissant entre eux des intervalles égaux remplis de soldats pesamment armés, faisaient son front et son avant-garde. La fonction de ces derniers était de défendre ces animaux et d'empêcher surtout qu'aucun trait ne les atteignît en flanc. (5) Cet arrangement donnait à l'armée Indienne l'air d'une ville. Car les éléphants par leur grosseur ressemblaient à des bastions et les soldats en ligne droite entre ces éléphants représentaient les murs ou les courtines dans une place de guerre. Alexandre voyant cette ordonnance des ennemis, s'arrangea de son côté d'une manière convenable à l'objet qu'il avait devant les yeux.


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Dernière mise à jour : 14/07/2005