[4,1,40] Ὡς δ᾽ ἐν τῇ τοῦ Φαρναβάζου ἀποδημίᾳ ἀποστερῶν ἁδελφὸς τὴν ἀρχὴν
φυγάδα ἐποίησε τὸν τῆς Παραπίτας υἱόν, τά τ᾽ ἄλλα ὁ Ἀγησίλαος ἐπεμελεῖτο
αὐτοῦ, καὶ ἐρασθέντος αὐτοῦ τοῦ Εὐάλκους υἱέος Ἀθηναίου, πάντ᾽ ἐποίησεν
ὅπως ἂν δι᾽ ἐκεῖνον ἐγκριθείη τὸ στάδιον ἐν Ὀλυμπίᾳ, μέγιστος ὢν τῶν παίδων.
(41) Καὶ τότε δή, ὥσπερ εἶπε πρὸς τὸν Φαρνάβαζον, εὐθὺς ἀπεπορεύετο ἐκ τῆς
χώρας· σχεδὸν δὲ καὶ ἔαρ ἤδη ὑπέφαινεν. Ἀφικόμενος δ᾽ εἰς Θήβης πεδίον
κατεστρατοπεδεύσατο περὶ τὸ τῆς Ἀστυρηνῆς Ἀρτέμιδος ἱερόν, καὶ ἐκεῖ πρὸς ᾧ
εἶχε συνέλεγε πανταχόθεν πάμπληθες στράτευμα. παρεσκευάζετο γὰρ
πορευσόμενος ὡς δύναιτο ἀνωτάτω, νομίζων ὁπόσα ὄπισθεν ποιήσαιτο ἔθνη
πάντα ἀποστερήσειν βασιλέως.
| [4,1,40] Lorsque par la suite un de ses frères, profitant de l'absence de Pharnabaze, l'eut dépouillé
de son domaine et exilé, le fils de Parapita, Agésilas l'entoura de soins, et, comme le jeune
homme s'était épris du fils d'Eualcès, un Athénien, il fit par égard pour lui tous ses efforts pour
faire admettre à la course d'Olympie cet enfant qui était le plus grand de tous.
41. Ainsi qu'il l'avait dit à Pharnabaze, Agésilas quitta aussitôt le pays. On était aux approches
du printemps. Arrivé dans la plaine de Thèbè, il plaça son camp près du sanctuaire d'Artémis
d'Astyres et là, il se mit à rassembler de toutes parts des troupes considérables pour renforcer
celles qu'il avait. Il se préparait en effet à pénétrer le plus loin possible dans l'intérieur de l'Asie,
dans l'espoir de détacher du roi tous les peuples qu'il laisserait derrière lui.
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