| [1,1,14] Πᾶν  δὲ τὸ τοιοῦτον ἐκ τῆς τοῦ ἡλίου καὶ τῶν ἄλλων ἄστρων 
κινήσεως τὴν ἀρχὴν ἔχον καὶ ἔτι τῆς ἐπὶ τὸ μέσον φορᾶς ἀναβλέπειν 
ἀναγκάζει πρὸς τὸν οὐρανὸν καὶ πρὸς τὰ φαινόμενα παρ'  ἑκάστοις 
ἡμῶν τῶν οὐρανίων·  ἐν δὲ τούτοις ἐξαλλάξεις ὁρῶνται παμμεγέθεις 
τῶν οἰκήσεων.  Τίς ἂν οὖν διαφορὰς τόπων ἐκτιθέμενος καλῶς καὶ 
ἱκανῶς διδάσκοι,  μὴ φροντίσας τούτων μηδενὸς μηδ'  ἐπὶ μικρόν;  καὶ 
γὰρ εἰ μὴ δυνατὸν κατὰ τὴν ὑπόθεσιν τὴν τοιαύτην ἅπαντα ἀκριβοῦν 
διὰ τὸ εἶναι πολιτικωτέραν,  τό γε ἐπὶ τοσοῦτον,  ἐφ'  ὅσον καὶ τῷ 
πολιτικῷ παρακολουθεῖν δυνατόν, προσήκοι ἂν εἰκότως.
 | [1,1,14]  Comme tous ces faits maintenant tirent leur principe du mouvement 
du soleil et des autres astres, et aussi de la tendance centripète des 
corps, nous voilà forcés d'élever nos regards vers le ciel, pour observer 
les apparences qu'en chaque contrée il nous découvre, apparences qui 
varient extrêmement, reproduisant ainsi la diversité même des lieux 
d'observation. Comment donc prétendre représenter avec exactitude et 
expliquer convenablement ces différences respectives dans la nature et 
l'aspect des lieux, si l'on n'a pas le moins du monde égard à cet ordre de 
phénomènes ? Il ne nous est pas possible, à vrai dire, vu le caractère 
spécial de notre ouvrage, qui doit être avant tout politique, de les 
approfondir tous; au moins convient-il que nous en exposions ici ce qui 
peut être à la portée de l'homme mêlé à la vie politique.
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