HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Platon, Le Politique, dialogue complet

Page 257

  Page 257

[257] Πολιτικός. 1. (257a) (Σωκράτης) πολλὴν χάριν ὀφείλω σοι τῆς Θεαιτήτου γνωρίσεως, Θεόδωρε, ἅμα καὶ τῆς τοῦ ξένου. 2. (Θεόδωρος) τάχα δέ ≥, Σώκρατες, ὀφειλήσεις ταύτης τριπλασίαν, ἐπειδὰν τόν τε πολιτικὸν ἀπεργάσωνταί σοι καὶ τὸν φιλόσοφον. 3. (Σωκράτης) εἶεν, οὕτω τοῦτο, φίλε Θεόδωρε, φήσομεν ἀκηκοότες εἶναι τοῦ περὶ λογισμοὺς καὶ τὰ γεωμετρικὰ κρατίστου; 4. (257b) (Θεόδωρος) πῶς, Σώκρατες; 5. (Σωκράτης) τῶν ἀνδρῶν ἕκαστον θέντος τῆς ἴσης ἀξίας, οἳ τῇ τιμῇ πλέον ἀλλήλων ἀφεστᾶσιν κατὰ τὴν ἀναλογίαν τὴν τῆς ὑμετέρας τέχνης. 6. (Θεόδωρος) εὖ γε νὴ τὸν ἡμέτερον θεόν, Σώκρατες, τὸν Ἄμμωνα, καὶ δικαίως, καὶ πάνυ μὲν οὖν μνημονικῶς ἐπέπληξάς μοι τὸ περὶ τοὺς λογισμοὺς ἁμάρτημα. καὶ σὲ μὲν ἀντὶ τούτων εἰς αὖθις μέτειμι, σὺ δ' ἡμῖν, ξένε, μηδαμῶς ἀποκάμῃς χαριζόμενος, ἀλλ' ἑξῆς, εἴτε τὸν πολιτικὸν ἄνδρα (257c) πρότερον εἴτε τὸν φιλόσοφον προαιρῇ, προελόμενος διέξελθε. 7. (Ξένος) ταῦτ', Θεόδωρε, ποιητέον, ἐπείπερ ἅπαξ γε ἐγκεχειρήκαμεν, (καὶ) οὐκ ἀποστατέον πρὶν ἂν αὐτῶν πρὸς τὸ τέλος ἔλθωμεν. ἀλλὰ γὰρ περὶ Θεαιτήτου τοῦδε τί χρὴ δρᾶν με; 8. (Θεόδωρος) τοῦ πέρι; 9. (Ξένος) διαναπαύσωμεν αὐτὸν μεταλαβόντες αὐτοῦ τὸν συγγυμναστὴν τόνδε Σωκράτη; πῶς συμβουλεύεις; 10. (Θεόδωρος) καθάπερ εἶπες, μεταλάμβανε, νέω γὰρ ὄντε ῥᾷον οἴσετον πάντα πόνον ἀναπαυομένω. 11. (257d) (Σωκράτης) καὶ μὴν κινδυνεύετον, ξένε, ἄμφω ποθὲν ἐμοὶ συγγένειαν ἔχειν τινά. τὸν μέν γε οὖν ὑμεῖς κατὰ τὴν τοῦ προσώπου φύσιν ὅμοιον ἐμοὶ φαίνεσθαί φατε, [257] LE POLITIQUE (ou De la royauté). (SOCRATE) I. — Quelle reconnaissance je te dois, Théodore, de m’avoir fait faire la connaissance de Théétète, ainsi que celle de l’étranger ! (THÉODORE) Tu m’en devras bientôt le triple, Socrate, quand ils t’auront défini le politique et le philosophe. (SOCRATE) J’entends ; mais est-ce bien là, cher Théodore, le mot que nous dirons avoir entendu dans la bouche du grand maître du calcul et de la géométrie ? (THÉODORE) Que veux-tu dire, SOCRATE ? (SOCRATE) Que tu attribues la même valeur à chacun de ces hommes, alors qu’ils diffèrent en mérite au-delà de toutes les proportions de votre art. (THÉODORE) Par notre dieu Ammon, voilà qui est bien parler, Socrate, et justement, et tu as vraiment de la présence d’esprit de me reprocher cette faute de calcul. Je te revaudrai cela une autre fois. Pour toi, étranger, ne te lasse pas de nous obliger, continue et choisis d’abord entre le politique et le philosophe, et, ton choix fait, développe ton idée. (L’ÉTRANGER) C’est ce qu’il faut faire, Théodore, du moment que nous avons tenté l’entreprise, et il ne faut pas y renoncer que nous ne soyons arrivés au terme de nos recherches. Mais à l’égard de Théétète, que faut-il que je fasse ? (THÉODORE) Que veux-tu dire ? (L’ÉTRANGER) Le laisserons-nous reposer et mettrons-nous à sa place son compagnon d’exercices, le Socrate que voici ? sinon que conseilles-tu ? (THÉODORE) Prends-le à sa place, comme tu l’as dit ; car ils sont jeunes tous les deux et ils supporteront plus aisément la fatigue jusqu’au bout, si on leur donne du répit. (SOCRATE) Il me semble d’ailleurs, étranger, qu’ils ont tous les deux avec moi une sorte de lien de famille. En tout cas, l’un me ressemble, dites-vous, par les traits du visage ;


Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site OMHROS |

 
UCL | FLTR | Hodoi Elektronikai | Itinera Electronica | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Ingénierie Technologies de l'Information : B. Maroutaeff - C. Ruell - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 7/06/2007