HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Origène, Contre Celse, livre V

Chapitre 13

  Chapitre 13

[5,13] Ἑαυτῷ δὲ λαμβάνει Κέλσος ὅτι ἥλιον καὶ σελήνην καὶ ἀστέρας ἡγούμεθα εἶναι τὸ μηδέν. Περὶ ὧν ὁμολογοῦμεν ὅτι καὶ αὐτοὶ «τὴν ἀποκάλυψιν τῶν υἱῶν τοῦ θεοῦ» ἀπεκδέχονται, «τῇ» τῶν ὑλικῶν σωμάτων «ματαιότητι» ἐπὶ τοῦ παρόντος ὑποτεταγμένοι, «διὰ τὸν ἐπ´ ἐλπίδι ὑποτάξαντα». Εἰ δ´ ἀνεγνώκει Κέλσος καὶ ἄλλα μὲν μυρία, ὅσα περὶ ἡλίου καὶ σελήνης καὶ ἄστρων φαμέν, καὶ τὸ «Αἰνεῖτε αὐτὸν πάντα τὰ ἄστρα καὶ τὸ φῶς» καὶ τὸ «Αἰνεῖτε αὐτὸν οἱ οὐρανοὶ τῶν οὐρανῶν», οὐκ ἂν περὶ ἡμῶν ἀπεφήνατο ὅτι λέγομεν τὰ τηλικαῦτα, αἰνοῦντα μεγάλως τὸν θεόν, εἶναι τὸ μηδέν. Οὐκ οἶδε δ´ Κέλσος οὐδὲ τὸ « γὰρ ἀποκαραδοκία τῆς κτίσεως τὴν ἀποκάλυψιν τῶν υἱῶν τοῦ θεοῦ ἀπεκδέχεται. Τῇ γὰρ ματαιότητι κτίσις ὑπετάγη, οὐχ ἑκοῦσα, ἀλλὰ διὰ τὸν ὑποτάξαντα, ἐπ´ ἐλπίδι, ὅτι καὶ αὐτὴ κτίσις ἐλευθερωθήσεται ἀπὸ τῆς δουλείας τῆς φθορᾶς εἰς τὴν ἐλευθερίαν τῆς δόξης τῶν τέκνων τοῦ θεοῦ». Καὶ ἐν τούτοις δὴ τέλος ἐχέτω περὶ τοῦ μὴ σέβειν ἡμᾶς ἥλιον καὶ σελήνην καὶ ἀστέρας ἀπολογία. Ἐκθώμεθα δὲ καὶ τὴν ἑξῆς λέξιν, ἵνα μετὰ τοῦτο πρὸς αὐτὴν θεοῦ διδόντος εἴπωμεν τὰ ἀπὸ τοῦ τῆς ἀληθείας φωτὸς δοθησόμενα ἡμῖν. [5,13] Celse veut faire croire que nous ne comptons pour rien le soleil, la lune et les étoiles; cependant nous sommes persuadés qu'eux aussi attendent la manifestation des enfants de Dieu, étant présentement assujettis à la vanité des corps matériels, à cause de celui qui les y a assujettis avec espérance (Rom.. VIII, 19, 20, 21). Si, outre une infinité d'autres choses que nous disons du soleil et de la lune et des étoiles, Celse avait lu ce passage : Soleil et lune, louez le Seigneur; étoiles et lumière, louez-le toutes; et celui-ci : Cieux des Cieux, louez-le (Ps. CXLVIII 3 et 4 ), il ne nous attribuerait pas de compter pour rien ces nobles êtres qui louent hautement le Seigneur. Il n'avait jamais vu non plus cet autre passage : Les Créatures attendent avec grand désir la manifestation des enfants de Dieu, parce qu'elles sont assujetties à la vanité, et elles ne le sont pas volontairement, mais à cause de celui qui les y a assujetties avec espérance: car les créatures mêmes seront délivrées de cette servitude de corruption, pour participer à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu (Rom., VIII, 19). Nous finirons ici l'apologie que nous avions entrepris de faire sur ce que nous ne servons pas religieusement le soleil, ni la lune, ni les étoiles. Proposons maintenant la suite des objections de Celse, pour y appliquer, sous la faveur de Dieu, les réponses que la lumière de la vérité nous fournira.


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Dernière mise à jour : 25/09/2008