[284] Γεωργὸς καὶ πελαργός.
Ἀρούρῃ παγίδας γεωργὸς ἐστήσατο κατὰ τῶν τὸν σπόρον
βιβρωσκομένων γεράνων. Σὺν αὐταῖς οὖν εἰλήφει καὶ πελαργόν. Ὁ
δὲ θερμῶς ἠντιβόλει τοῦ ἀφεθῆναι· Οὐ γάρ εἰμι γέρανος, ἔλεγεν,
ἀλλὰ πελαργός, τὸ εὐσεβέστατον ζῷον καὶ τοῖς πατράσιν
εὐνοϊκώτατον. Ἰδὲ γάρ μου καὶ τὴν χροιὰν ὡς ὀυχ ὁμοία ἐκείναις. Ὁ
δὲ ἔφη· Οὐκ οἶδα τί λέγεις. Ἔγωγε σὺν αὐταῖς σε κατέσχον καὶ τὴν
ὁμοίαν ψῆφον ἐπιτάξαι σοι μέλλω.
Ὅτι ἐπισφαλὲς τὸ συγκοινωνεῖν κακοῖς καὶ ἐπικίνδυνον.
| [284] L'OISELEUR ET LA CIGOGNE (?)
Un oiseleur, ayant tendu des panneaux aux grues, surveillait de loin sa chasse.
Or une cigogne s'étant posée parmi les grues, il accourut et la prit elle aussi
avec elles. Comme elle le priait de la relâcher, disant que, loin de nuire aux
hommes, elle leur était même fort utile, car elle prenait et mangeait les
serpents et autres reptiles, l'oiseleur répondit : «Si vraiment tu n'es pas
méchante, tu mérites en tout cas un châtiment pour t'être posée parmi des méchants.»
Nous aussi nous devons fuir la société des méchants, afin qu'on ne nous prenne
pas nous-mêmes pour les complices de leur méchanceté.
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