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Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LIX

Sommaire 0 & chap 1

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[59,0] Τάδε ἔνεστιν ἐν τῷ πεντηκοστῷ ἐνάτῳ τῶν Δίωνος Ῥωμαϊκῶν. α. Περὶ Γαΐου Καίσαρος τοῦ καὶ Καλλιγόλου. β. Ὡς τὸ Αὐγούστου ἡρῷον ὡσιώθη. γ. Ὡς αἱ Μαυριτανίαι ὑπὸ Ῥωμαίων ἄρχεσθαι ἤρξαντο. δ. Ὡς Γάιος Καῖσαρ ἀπέθανεν. Χρόνου πλῆθος τὰ λοιπὰ τῆς Γναίου Ἀκερρωνίου καὶ Ποντίου Νιγρίνου ὑπατείας καὶ ἄλλα ἔτη τρία ἐν οἷς ἄρχοντες οἱ ἀριθμούμενοι οἵδε ἐγένοντο. Μ. Ἀκύλας Γ. υἱ. Ἰουλιανός ὕπ. Π. Νώνιος Μ. υἱ. Ἀσπρήνας Γ. Καῖσαρ Γερμανικὸς τὸ βʹ Λ. Ἀπρώνιος Λ. υἱ. Καισιανός Γ. Καῖσαρ τὸ γʹ ὕπ. Γ. Καῖσαρ τὸ δʹ ὕπ. Γν. Σέντιος Γν. υἱ. Σατουρνῖνος (Οὗτος ἐνιαυτὸς οὐ συναριθμεῖται διὰ τὸ τὰ πλείω αὐτοῦ ἐν τῷ ἑξηκοστῷ γεγράφθαι.) [59,0] LIVRE CINQUAN'T'E-NEUVIÈME. Matières contenues dans le cinquante-neuvième livre de l'Histoire romaine de Dion. Sur Caius César Caligula, § 1-6; Comment fut dédié le sanctuaire d'Auguste, § 7 ; Comment les Mauritanies commencèrent à être soumises au gouvernement des Romains, § 20; Comment mourut C. César, § 29-30. Espace de temps : le reste du consulat de Cn. Acerronius et de Pontius Nigrinus, et de plus trois autres années pendant lesquelles les consuls furent: M. Aquilins Julianus, fils de Caius, et P. Nonius Asprénas, fils de Marcus. C. César Germanicus, II, et Lucius Apronius Célianus ou Cestianus, fils de Lucius. C. César III. C. César IV et Cnéius Sentius Saturninus, fils de Cnéius. Cette dernière année n'est pas comptée avec les autres, parce que la plupart des faits qui s'y passent sont rapportés dans le livre soixante.
[59,1] περὶ μὲν οὖν τοῦ Τιβερίου ταῦτα παραδέδοται, διεδέξατο δὲ αὐτὸν Γάιος τοῦ Γερμανικοῦ καὶ τῆς Ἀγριππίνης παῖς, ὃν καὶ Γερμανικὸν καὶ Καλιγόλαν, ὥσπερ εἶπον, ἐπωνόμαζον. ἐκεῖνος μὲν γὰρ καὶ τῷ Τιβερίῳ τῷ ἐγγόνῳ τὴν αὐταρχίαν κατέλιπεν· δὲ δὴ Γάιος τὰς διαθήκας αὐτοῦ ἐς τὸ συνέδριον διὰ τοῦ Μάκρωνος ἐσπέμψας ἀκύρους ὑπό τε τῶν ὑπάτων καὶ ὑπὸ τῶν ἄλλων τῶν προπαρεσκευασμένων οἱ, ὡς καὶ παραφρονήσαντος, ἐποίησεν, ὅτι παιδίῳ, μηδὲ ἐσελθεῖν ἐς τὸ βουλευτήριον ἐξῆν, ἄρχειν σφᾶς ἐπέτρεψε. τότε τε οὖν παραχρῆμα οὕτως αὐτὸν τῆς ἀρχῆς παρέλυσε, καὶ μετὰ τοῦτο ποιησάμενος ἀπέκτεινε. καίπερ Τιβέριος πολλαχῇ τὰ αὐτὰ γράψας, ὡς καὶ ἰσχύν τινα παρὰ τοῦτο ἕξοντα, κατέλιπε, καὶ πάντα τότε ἐκεῖνα ὑπὸ τοῦ Μάκρωνος ἐν τῇ γερουσίᾳ ἀνεγνώσθη. ἀλλ´ οὐδὲν γὰρ οὔτε πρὸς τὴν ἀγνωμοσύνην οὔτε πρὸς τὴν δύναμιν τῶν διαδεχομένων τινὰ ἐπίσκηψίς τις ἰσχύει. ταὐτὸ οὖν Τιβέριος ἔπαθεν ὅπερ τὴν μητέρα ἐπεποιήκει, πλὴν καθ´ ὅσον αὐτὸς μὲν οὐδὲν οὐδενὶ ἐκ τῶν ἐκείνης διαθηκῶν ἀπήλλαξε, τὰ δ´ ὑπ´ αὐτοῦ καταλειφθέντα πᾶσι πλὴν τοῦ ἐγγόνου αὐτοῦ ἀπεδόθη. ἀφ´ οὗπερ κατάδηλον οὐχ ἥκιστα ἐγένετο ὅτι διὰ τὸ παιδίον πᾶν τὸ κατὰ τὰς διαθήκας αἰτίαμα συνεσκευάσθη. ἐξῆν μὲν γὰρ αὐτῷ μὴ ἐκφῆναί σφας (οὐ γάρ που τὰ γεγραμμένα ἠγνόησενἐπεὶ δὲ πολλοί τε αὐτὰ ᾔδεσαν, καὶ ἔμελλεν ἐκ μὲν τοῦ αὐτὸς ἐκ δὲ τοῦ βουλὴ τὴν αἰτίαν, ὥς γε καὶ ἐδόκει, λήψεσθαι, ἀνατρέψαι μᾶλλον αὐτὰς δι´ ἐκείνης συγκρύψαι ἠθέλησε. [59,1] Voilà ce que la tradition a rapporté de Tibère ; il eut pour successeur Caius, fils de Germanicus et d'Agrippine, surnommé Germanicus et Caligula, comme je l'ai dit. Il avait laissé l'empire à Tibère, son petit-fils ; mais Caius, ayant envoyé le testament au sénat par l'intermédiaire de Macron, le fit casser par les consuls et par d'autres sénateurs apostés à cet effet, sous prétexte que le testateur n'avait pas sa raison, puisqu'il remettait le gouvernement à un enfant à qui les lois ne permettaient pas encore l'entrée du sénat. Caius donc, pour l'instant, dépouilla cet enfant de l'empire ; plus tard, quoique l'ayant adopté, il le fit tuer. Tibère avait cependant, dans les écrits qu'il laissa, consigné la même intention de plusieurs manières, afin de lui donner par là plus de force, et tous avaient été, sur le moment, lus par Macron au sénat. Mais aucune prescription ne prévaut contre l'ingratitude et contre la puissance d'un successeur. Tibère eut le sort qu'il avait fait à sa mère, sauf cette exception, toutefois, qu'il ne paya à personne aucun des legs faits par elle, tandis que les siens furent soldés à tous, excepté à son petit-fils. C'est ce qui prouva, non moins que le reste, que toute l'affaire du testament était un coup monté contre le jeune prince. On aurait pu, sans doute, ne pas le rendre public (Caius n'en ignorait pas les clauses) ; mais, comme bien des gens les connaissaient, et que, dans le premier cas, c'était sur lui, au lieu que, dans le second, c'était sur le sénat, à ce qu'il semblait du moins, qu'en retombait le blâme, il préféra faire annuler le testament par ce corps plutôt que de le supprimer.


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Dernière mise à jour : 27/06/2006