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Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Histoire romaine - Les guerres civiles, livre III

Paragraphes 1-2

  Paragraphes 1-2

[3,1] Ι. 1. Οὕτω μὲν δὴ Γάιος Καῖσαρ πλείστου Ῥωμαίοις ἄξιος ἐς τὴν ἡγεμονίαν γενόμενος ὑπὸ τῶν ἐχθρῶν ἀνῄρητο καὶ ὑπὸ τοῦ δήμου τέθαπτο· ἁπάντων δὲ αὐτοῦ τῶν σφαγέων δίκην δόντων, ὅπως οἱ περιφανέστατοι μάλιστα ἔδοσαν, ἥδε βίβλος καὶ μετὰ τήνδε ἐπιδείξουσιν, ἐπιλαμβάνουσαι καὶ ὅσα ἄλλα Ῥωμαίοις ἐμφύλια ἐς ἀλλήλους ἐγίγνετο ὁμοῦ. [3,1] I. 1. Tel fut donc Caius César, qui, alors qu'il était le plus digne de posséder l'hégémonie romaine, fut massacré par ses ennemis et fut enterré par le peuple. Tous ses meurtriers furent punis. Comment les plus remarquables d'entre eux le furent : c'est le sujet de ce livre et du suivant, et les autres guerres civiles faites par les Romains seront incluses aussi dans ces deux livres.
[3,2] 2. Ἀντώνιον μὲν βουλὴ δι' αἰτίας εἶχεν ἐπὶ τοῖς ἐπιταφίοις τοῦ Καίσαρος, ὑφ' ὧν δὴ μάλιστα δῆμος ἐρεθισθεὶς ὑπερεῖδε τῆς ἄρτι ἐπεψηφισμένης ἀμνηστίας καὶ ἐπὶ τὰς οἰκίας τῶν σφαγέων σὺν πυρὶ ἔδραμον· δὲ αὐτὴν χαλεπαίνουσαν ἑνὶ τοιῷδε πολιτεύματι ἐς εὔνοιαν ἑαυτοῦ μετέβαλεν. Ἀμάτιος ἦν Ψευδομάριος· Μαρίου γὰρ ὑπεκρίνετο υἱωνὸς εἶναι καὶ διὰ Μάριον ὑπερήρεσκε τῷ δήμῳ. Γιγνόμενος οὖν κατὰ τήνδε τὴν ὑπόκρισιν συγγενὴς τῷ Καίσαρι, ὑπερήλγει μάλιστα αὐτοῦ τεθνεῶτος καὶ βωμὸν ἐπῳκοδόμει τῇ πυρᾷ καὶ χεῖρα θρασυτέρων ἀνδρῶν εἶχε καὶ φοβερὸς ἦν ἀεὶ τοῖς σφαγεῦσιν· ὧν οἱ μὲν ἄλλοι διεπεφεύγεσαν ἐκ τῆς πόλεως καὶ ὅσοι παρ' αὐτοῦ Καίσαρος εἰλήφεσαν ἡγεμονίας ἐθνῶν, ἀπεληλύθεσαν ἐπὶ τὰς ἡγεμονίας, Βροῦτος μὲν Δέκμος ἐς τὴν ὅμορον τῆς Ἰταλίας Κελτικήν, Τρεβώνιος δὲ ἐς τὴν Ἀσίαν τὴν περὶ Ἰωνίαν, Τίλλιος δὲ Κίμβερ ἐς Βιβυνίαν· Κάσσιος δὲ καὶ Βροῦτος Μᾶρκος, ὧν δὴ καὶ μάλιστα τῇ βουλῇ διέφερεν, ᾕρηντο μὲν καὶ οἵδε ὑπὸ τοῦ Καίσαρος ἐς τὸ μέλλον ἔτος ἡγεμονεύειν, Συρίας μὲν Κάσσιος καὶ Μακεδονίας Βροῦτος, ἔτι δὲ ὄντες ἀστικοὶ στρατηγοὶ . . . Ὑπ' ἀνάγκης καὶ διατάγμασιν οἷα στρατηγοὶ τοὺς κληρούχους ἐθεράπευον, ὅσοις τε ἄλλοις ἐπενόουν, καὶ τὰ κληρουχήματα συγχωροῦντες αὐτοῖς πιπράσκειν, τοῦ νόμου κωλύοντος ἐντὸς εἴκοσιν ἐτῶν ἀποδίδοσθαι. [3,2] 2. Le sénat reprocha à Antoine son discours funèbre solennel sur César, où principalement il incitait le peuple à négliger le décret d'amnistie récemment passé, et à parcourir la ville pour mettre le feu aux maisons des meurtriers. Mais il fit changer ce ressentiment en reconnaissance par une mesure gouvernementale. Il y avait à Rome un certain pseudo-Marius nommé Amatius. Il feignait d'être un petit-fils de Marius, et pour cette raison était très populaire chez les masses. Étant, selon cette revendication, un parent de César, il était immensément triste de la mort de ce dernier, et il fit construire un autel à l'emplacement de son bûcher funèbre. Il rassembla une bande d'hommes téméraires et inspira lui-même une terreur perpétuelle aux meurtriers. Certains de ceux-ci fuirent la ville, et ceux qui avaient reçu la charge de provinces par César lui-même partirent pour prendre leur magistrature, Decimus Brutus en Gaule Cisalpine, Trebonius en Asie Mineure, Tillius Cimber en Bithynie. Cassius et Marcus Brutus, qui étaient les grands favoris du sénat, avaient été également choisis par César comme gouverneurs pour l'année suivante, le premier de la Syrie, et le second de la Macédoine. Mais comme ils étaient toujours préteurs urbains, ils restèrent à Rome par nécessité, et comme préteurs ils se concilièrent les colons par divers décrets, et entre d'autres par un qui leur permettait de vendre leurs parcelles de terre alors que la loi interdisait jusque là l'aliénation de la terre pendant vingt ans.


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Dernière mise à jour : 6/10/2006