[1,9] θʹ. Εἰ φυσιολογεῖ ὁ σκεπτικός.
Παραπλήσια δὲ λέγομεν καὶ ἐν τῷ ζητεῖν εἰ φυσιολογητέον τῷ σκεπτικῷ· ἕνεκα
μὲν γὰρ τοῦ μετὰ βεβαίου πείσματος ἀποφαίνεσθαι περί τινος τῶν κατὰ τὴν
φυσιολογίαν δογματιζομένων οὐ φυσιολογοῦμεν, ἕνεκα δὲ τοῦ παντὶ λόγῳ λόγον
ἴσον ἔχειν ἀντιτιθέναι καὶ τῆς ἀταραξίας ἁπτόμεθα τῆς φυσιολογίας. Οὕτω δὲ
καὶ τὸ λογικὸν μέρος καὶ τὸ ἠθικὸν τῆς λεγομένης φιλοσοφίας ἐπερχόμεθα.
| [1,9] Chap. IX Si le philosophe sceptique traite de la connaissance des choses
naturelles.
Nous répondons de même à ceux qui nous demandent si l'étude de la Nature
appartient au philosophe sceptique. S'il s'agit de décider avec une ferme
persuasion touchant quelques-unes des choses, que l'on établit
dogmatiquement dans la Physique, en ce cas là nous ne sommes pas
Physiciens. Mais nous traitons de la Physique, en ce que nous pouvons
opposer aux raisons des dogmatiques quelques raisons égales aux leurs, et
parvenir par ce moyen à l'ataraxie. C'est aussi à cet égard que nous
traitons de la Logique, et de la Morale, ou de l'Éthique considérée comme
une partie de ce que l'on appelle Philosophie.
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