[3,60j] Τοσαῦτα καὶ περὶ τούτων ἀρκέσει. Τῶν δὲ
μορίων ἆρα καὶ αὐτῶν εἴδη φήσομεν, ὡς μὴ
μόνον ἀνθρώπου παράδειγμα ποιεῖν, ἀλλὰ καὶ
δακτύλου καὶ ὀφθαλμοῦ καὶ ἑκάστου τῶν τοιούτων;
Ἀλλὰ διότι καθόλου τούτων ἕκαστον καὶ
(826) οὐσία πάντως ἐστὶ, καὶ ταῦτα κατά τινα ἔστωσαν
αἰτίαν· διότι δὲ μέρη καὶ οὐχ ὅλα, τῆς
ἀμερίστου καὶ νοερᾶς οὐσίας ἐστὶ καταδεέστερα.
Τὰ μὲν γὰρ μὴ μέρη μόνον, ἀλλὰ καὶ ὅλα, κατ´
ἐκείνην ὑφεστάναι τὴν οὐσίαν, οὐκ ἀτόπον· τὰ
δὲ ὡς μέρη μόνον, ἄτοπον· τῶν γὰρ ὅλων
ἐκεῖθεν ἡ γένεσις, ἐπεὶ καὶ τὸ ἑνοειδὲς πρὸ τοῦ
πεπληθυσμένου, καὶ τὸ ὅλον πρὸ τοῦ μέρους
ἐκεῖθεν. Μήποτε οὖν ὀρθῶς ἂν ἔχοι πάντων τῶν
τοιούτων νοερὰ μὲν αἴτια μὴ λέγειν· πᾶς γὰρ νοῦς
ἀμέριστος· τὰ οὖν ὅλα πρὸ τῶν μερῶν ἐν αὐτῷ
θετέον μόνα, καὶ τὰ ἀμέριστα πρὸ τῶν μεριστῶν,
ψυχικὰ δὲ καὶ φυσικά· τὸ γὰρ πρώτως
μεριστὸν ἐν ψυχαῖς ἐστι, καὶ μετὰ ταῦτα ἐν
φύσεσιν. Ἔστι γοῦν ἐνταῦθα καὶ δακτύλου καὶ
ὀδόντος καὶ ἑκάστου τούτων λόγος καὶ εἶδος, καὶ
ἡ μὲν ὁλότης αὐτῶν ἐν νῷ προϋφέστηκεν, ἡ δὲ
ἐν ἑνὶ περιέχουσα καὶ τὸ πλῆθος, ἐν ψυχαῖς, ἡ
δὲ ζωτικῶς διελοῦσα τὸ ἓν ἀπὸ τοῦ πλήθους, ἐν
φύσεσιν, ἡ δὲ διαστηματικὴν ποιησαμένη τὴν
διαίρεσιν, λοιπὸν ἐν σώμασι. Καὶ εἴ με δεῖ
τοὐμὸν εἰπεῖν, δαιμονίας εἶναι καὶ τούτων αἰτίας
διωρισμένας οὐκ ἀπογνωστέον, ὡς δηλοῦσι
καὶ αἱ ἐπικλήσεις τῶν ἐπὶ δακτύλου καὶ ὀφθαλμοῦ
καὶ καρδίας ἐπιτεταγμένων,
θείας δὲ ἄλλως τῶν ὅλων καὶ ταῦτα περιεχόντων.
Ταῦτα καὶ περὶ τῶν μορίων εἰρήσθω μοι συντόμως·
| [3,60j] Ces explications suffiront pour ce point. — Quant à ce qui concerne les parties, dirons nous qu'il y a aussi d'elles des espèces, et poserons-nous un paradigme non seulement de l'homme, mais encore du doigt, de l'œil, et des autres parties dé cette sorte ? Puisqu'en général chacune de ces choses est nécessairement substance, il faut poser qu'elles existent selon une certaine cause, et puisque ce sont des parties et non des touts, elles sont plus pauvres que la substance indivisible et intellectuelle : car il n'y a rien d'absurde à poser que celles qui ne sont pas seulement parties, mais aussi des touts subsistent selon cette substance; mais pour celles qui ne sont que parties, cela est absurde. Car la génération des touts vient d'elle puisque l'uniforme, g-to g-enoeides, qui est avant le plurifié, et le tout qui est avant la partie, vient d'elle. Il serait donc exact de nier qu'il y a des causes intellectuelles de toutes ces sortes de choses; car toute raison est indivisible. Il faut donc placer en elle les touts seuls, qui sont avant les parties, et les indivisibles psychiques et physiques qui sont avant les divisibles ; car ce qui est divisible est primairement dans les âmes, et secondairement dans les natures. Il y a donc ici-bas du doigt, de la dent et de chacune de ces parties une notion, une espèce, et leur totalité présubsiste dans la raison, celle qui embrasse dans l'un aussi la pluralité, présubsiste dans les âmes; celle qui divise et sépare vitalement l'un de la pluralité, dans les natures; enfin, celle qui crée une division selon l'étendue, dans les corps. Et s'il faut donner mon sentiment personnel, il ne faut pas nier qu'il y ait de ces choses des causes démoniques et distinctes, comme le prouvent les surnoms des causes qui sont attribuées au doigt, à l'œil, au cœur et qui embrassent, dans des sens différents, et les causes divines des touts et ceux-ci également. Ces explications sommaires relativement aux parties seront suffisantes.
|