HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Platon, Le Politique, dialogue complet

Page 261

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[261] τοῦ γὰρ ἄρχοντος ἕνεκα ἡμῖν μέθοδος ἦν (261a) ἀλλ' οὐχὶ τοῦ ἐναντίου. 91. (Νεώτερος Σωκράτης) πάνυ μὲν οὖν. 92. (Ξένος) οὐκοῦν ἐπειδὴ τοῦτο μετρίως ἀφέστηκεν ἀπ' ἐκείνων, ἀλλοτριότητι διορισθὲν πρὸς οἰκειότητα, τοῦτο αὐτὸ πάλιν αὖ διαιρεῖν ἀναγκαῖον, εἴ τινα τομὴν ἔτι ἔχομεν ὑπείκουσαν ἐν τούτῳ; 93. (Νεώτερος Σωκράτης) πάνυ γε. 94. (Ξένος) καὶ μὴν φαινόμεθα ἔχειν, ἀλλ' ἐπακολουθῶν σύντεμνε. 95. (Νεώτερος Σωκράτης) πῇ; 96. (Ξένος) πάντας ὁπόσους ἂν ἄρχοντας διανοηθῶμεν ἐπιτάξει (261b) προσχρωμένους ἆρ' οὐχ εὑρήσομεν γενέσεώς τινος ἕνεκα προστάττοντας; 97. (Νεώτερος Σωκράτης) πῶς δ' οὔ; 98. (Ξένος) καὶ μὴν τά γε γιγνόμενα πάντα δίχα διαλαβεῖν οὐ παντάπασι χαλεπόν. 99. (Νεώτερος Σωκράτης) πῇ; 100. (Ξένος) τὰ μὲν ἄψυχα αὐτῶν ἐστί που συμπάντων, τὰ δ' ἔμψυχα. 101. (Νεώτερος Σωκράτης) ναί. 102. (Ξένος) τούτοις δέ γε αὐτοῖς τὸ τοῦ γνωστικοῦ μέρος ἐπιτακτικὸν ὄν, εἴπερ βουλόμεθα τέμνειν, τεμοῦμεν. 103. (Νεώτερος Σωκράτης) κατὰ τί; 104. (Ξένος) τὸ μὲν ἐπὶ ταῖς τῶν ἀψύχων γενέσεσιν αὐτοῦ τάττοντες, (261c) τὸ δ' ἐπὶ τῶν ἐμψύχων, καὶ πᾶν οὕτως ἤδη διαιρήσεται δίχα. 105. (Νεώτερος Σωκράτης) παντάπασί γε. 106. (Ξένος) τὸ μὲν τοίνυν αὐτῶν παραλίπωμεν, τὸ δ' ἀναλάβωμεν, ἀναλαβόντες δὲ μερισώμεθα εἰς δύο τὸ σύμπαν. 107. (Νεώτερος Σωκράτης) λέγεις δ' αὐτοῖν ἀναληπτέον εἶναι πότερον; 108. (Ξένος) πάντως που τὸ περὶ τὰ ζῷα ἐπιτακτικόν. οὐ γὰρ δὴ τό γε τῆς βασιλικῆς ἐπιστήμης ἐστί ποτε τῶν ἀψύχων ἐπιστατοῦν, οἷον ἀρχιτεκτονικόν, ἀλλὰ γενναιότερον, ἐν τοῖς (261d) ζῴοις καὶ περὶ αὐτὰ ταῦτα τὴν δύναμιν ἀεὶ κεκτημένον. 109. (Νεώτερος Σωκράτης) ὀρθῶς. 110. (Ξένος) τήν γε μὴν τῶν ζῴων γένεσιν καὶ τροφὴν τὴν μέν τις ἂν ἴδοι μονοτροφίαν οὖσαν, τὴν δὲ κοινὴν τῶν ἐν ταῖς ἀγέλαις θρεμμάτων ἐπιμέλειαν. 111. (Νεώτερος Σωκράτης) ὀρθῶς. 112. (Ξένος) ἀλλ' οὐ μὴν τόν γε πολιτικὸν εὑρήσομεν ἰδιοτρόφον, ὥσπερ βοηλάτην τινα ἱπποκόμον, ἀλλ' ἱπποφορβῷ τε καὶ βουφορβῷ μᾶλλον προσεοικότα. 113. (Νεώτερος Σωκράτης) φαίνεταί γε δὴ ῥηθὲν νῦν. 114. (261e) (Ξένος) πότερον οὖν τῆς ζῳοτροφίας τὴν τῶν συμπόλλων κοινὴν τροφὴν ἀγελαιοτροφίαν κοινοτροφικήν τινα ὀνομάζομεν; 115. (Νεώτερος Σωκράτης) ὁπότερον ἂν ἐν τῷ λόγῳ συμβαίνῃ. 116. (Ξένος) καλῶς γε, Σώκρατες, κἂν διαφυλάξῃς τὸ μὴ σπουδάζειν ἐπὶ τοῖς ὀνόμασιν, πλουσιώτερος εἰς τὸ γῆρας ἀναφανήσῃ φρονήσεως. νῦν δὲ τοῦτο μέν, καθάπερ διακελεύῃ, ποιητέον, [261] car c’est le chef qui est l’objet de notre recherche, et non pas son contraire. (SOCRATE LE JEUNE) Parfaitement. (L’ÉTRANGER) V. — Maintenant que nous avons bien séparé ce dernier genre des autres, en distinguant le pouvoir personnel du pouvoir emprunté, ne faut-il pas le diviser lui-même à son tour, si nous trouvons encore en lui quelque sectionnement qui s’y prête ? (SOCRATE LE JEUNE) Certainement. (L’ÉTRANGER) Et il paraît bien que nous le tenons. Mais suis-moi bien et divise avec moi. (SOCRATE LE JEUNE) Par où ? (L’ÉTRANGER) Imaginons tous les chefs qu’il nous plaira dans l’exercice du commandement : ne trouverons-nous pas que leurs ordres ont en vue quelque production ? (SOCRATE LE JEUNE) Sans aucun doute. (L’ÉTRANGER) Or il n’est pas du tout difficile de partager en deux l’ensemble des productions. (SOCRATE LE JEUNE) Comment ? (L’ÉTRANGER) Dans cet ensemble, les unes, j’imagine, sont inanimées, les autres animées. (SOCRATE LE JEUNE) Oui. (L’ÉTRANGER) C’est d’après cela même que nous partagerons, si nous voulons la partager, la partie de la science théorique qui a trait au commandement. (SOCRATE LE JEUNE) Comment ? (L’ÉTRANGER) En préposant une de ses parties à la production des êtres inanimés, et l’autre à celle des êtres animés, et ainsi le tout se trouvera dès lors partagé en deux. (SOCRATE LE JEUNE) Parfaitement. (L’ÉTRANGER) Maintenant, de ces parties, laissons l’une de côté et reprenons l’autre, puis partageons en deux ce nouveau tout. (SOCRATE LE JEUNE) Laquelle des deux dis-tu qu’il faut reprendre ? (L’ÉTRANGER) Il n’y a pas de doute, je pense : c’est celle qui commande aux êtres vivants ; car la science royale ne préside pas, comme l’architecture, aux choses sans vie ; elle est plus relevée ; c’est parmi les êtres vivants et relativement à eux seuls qu’elle exerce toujours son autorité. (SOCRATE LE JEUNE) C’est juste. (L’ÉTRANGER) Quant à la production et à l’élevage des êtres vivants, on peut y distinguer, d’une part, l’élevage individuel, et, de l’autre, les soins donnés en commun aux nourrissons dans les troupeaux. (SOCRATE LE JEUNE) C’est juste. (L’ÉTRANGER) Mais nous ne trouverons pas le politique occupé à l’élevage d’un seul individu, comme celui qui n’a qu’un boeuf ou un cheval à soigner ; il a plus de ressemblance avec celui qui fait paître des troupeaux de chevaux ou de boeufs. (SOCRATE LE JEUNE) Je le vois, à présent que tu viens de le dire. (L’ÉTRANGER) Maintenant cette partie de l’élevage des êtres vivants qui en nourrit en commun des groupes nombreux, l’appellerons-nous élevage de troupeaux ou élevage collectif ? (SOCRATE LE JEUNE) L’un ou l’autre, au hasard du discours. (L’ÉTRANGER) VI. — Bravo, Socrate ! Si tu te gardes toujours d’attacher de l’importance aux mots, tu deviendras plus riche en sagesse sur tes vieux jours. Pour le moment, nous n’avons qu’à suivre ton conseil.


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Dernière mise à jour : 7/06/2007