HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), Les Antiquités judaïques, livre VIII

Chapitre 4, par. 4

  Chapitre 4, par. 4

[8,4,4] (4)<118> Εἰπὼν ταῦτα καὶ ῥίψας αὑτὸν ἐπὶ τὴν γῆν καὶ ἐπὶ πολλὴν ὥραν προσκυνήσας ἀναστὰς θυσίας τῷ θεῷ προσήνεγκε καὶ γεμίσας τῶν ὁλοκλήρων ἱερείων ἐναργέστατα τὸν θεὸν ἡδέως ἔγνω τὴν θυσίαν προσδεχόμενον: πῦρ γὰρ ἐξ ἀέρος διαδραμὸν καὶ πάντων ὁρώντων ἐπὶ τὸν βωμὸν ᾆξαν ἅπασαν τὴν θυσίαν ἀνήρπασε καὶ κατεδαίσατο. <119> ταύτης δὲ τῆς ἐπιφανείας γενομένης μὲν λαὸς δήλωσιν εἶναι τοῦτ' εἰκάσας τῆς ἐν τῷ ναῷ τοῦ θεοῦ διατριβῆς ἐσομένης καὶ ἡσθεὶς προσεκύνει πεσὼν ἐπὶ τοὔδαφος, δὲ βασιλεὺς εὐλογεῖν τε ἤρξατο καὶ τὸ πλῆθος ταὐτὸ ποιεῖν παρώρμα δείγματα μὲν ἔχοντας ἤδη τῆς τοῦ θεοῦ πρὸς αὐτοὺς εὐμενείας, <120> εὐχομένους δὲ τοιαῦτα ἀποβαίνειν ἀεὶ τὰ παρ' ἐκείνου, καὶ τὴν διάνοιαν αὐτοῖς καθαρὰν ἀπὸ πάσης φυλάττεσθαι κακίας ἐν δικαιοσύνῃ καὶ θρησκείᾳ καὶ τῷ τὰς ἐντολὰς τηρεῖν ἃς διὰ Μωυσέος αὐτοῖς ἔδωκεν θεὸς διαμενούσας: ἔσεσθαι γὰρ οὕτως εὔδαιμον τὸ Ἑβραίων ἔθνος καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους μακαριώτερον. <121> παρεκάλει τε μνημονεύειν, ὡς οἷς ἐκτήσαντο τὰ παρόντα ἀγαθὰ τούτοις αὐτὰ καὶ βέβαια ἕξειν καὶ μείζω καὶ πλείω καταστήσειν: οὐ γὰρ λαβεῖν αὐτὰ μόνον δι' εὐσέβειαν καὶ δικαιοσύνην, ἀλλὰ καὶ καθέξειν διὰ ταῦτα προσῆκεν ὑπολαμβάνειν: εἶναι δὲ τοῖς ἀνθρώποις οὐχ οὕτως μέγα τὸ κτήσασθαί τι τῶν <οὐχ> ὑπαρχόντων, ὡς τὸ σῶσαι τὰ πορισθέντα καὶ μηδὲν ἁμαρτεῖν εἰς. βλάβην αὐτῶν. [8,4,4] 4. Ce disant, il se prosterna à terre et, après être demeuré longtemps en adoration, il se redressa et offrit des sacrifices à Dieu sur l’autel, puis, l’avant rempli de victimes entières, il s’aperçut de la façon la plus manifeste que Dieu avait bien agréé l’offrande : une flamme courut, en effet, à travers les airs et, se précipitant violemment sur l’autel aux yeux de tous, saisit et consuma toute l’offrande. Dans cette apparition, le peuple vit une preuve certaine que Dieu consentait à habiter dans le Temple et plein de joie, se jeta sur le sol en l’adorant. Le roi commença à réciter des bénédictions et exhorta le peuple à faire de même, car ils possédaient maintenant des signes de la bonté de Dieu à leur égard et ils devaient le prier de les traiter toujours de même et de garder leur âme pure de tout mal, persévérant dans la justice, la piété et l’observance des préceptes que Dieu leur avait donnés par Moïse. Ainsi le peuple hébreu serait heureux et surpasserait tout le genre humain en félicité. Et il les exhortait à se souvenir que les mêmes moyens qui leur avaient procuré les biens présents leur en assureraient aussi la conservation et l’accroissement dans l’avenir. Il ne fallait pas croire que la piété et la justice ne servissent qu’à les obtenir, mais qu’elles servaient aussi à les garder. Or, la grande affaire pour les hommes n’est pas de gagner ce qu’ils n’ont pas, mais de conserver ce qu’ils ont acquis et de ne commettre aucune faute qui puisse en causer la perte.


Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle |

 
UCL | FLTR | Hodoi Elektronikai | Itinera Electronica | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Ingénierie Technologies de l'Information : B. Maroutaeff - C. Ruell - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 28/08/2009