| [356] Ψύλλα καὶ ἀνήρ.
Ψύλλα ποτὲ πηδήσασα ἐπὶ πόδα ἀνδρὸς ἐκάθισεν. Ὁ δὲ τὸν 
Ἡρακλῆν ἐπὶ συμμαχίαν ἐκάλει. Τῆς δὲ ἐκεῖθεν αὖθις ἀφαλομένης, 
στενάξας εἶπεν· Ὦ Ἡράκλεις, εἰ ἐπὶ ψύλλῃ οὐ συνεμάχησας, πῶς ἐπὶ 
μείζοσιν ἀνταγωνισταῖς συνεργήσεις;  
Ὁ μῦθος δηλοῖ μὴ δεῖν ἐπὶ τῶν ἐλαχίστων τοῦ θείου δεῖσθαι, ἀλλ' ἐπὶ 
τῶν ἀναγκαίων.
 | [356] LA PUCE ET L'ATHLÈTE
Un jour une puce alla d'un saut se poster sur un doigt de pied d'un athlète 
malade, et tout en sautant elle lui fit une morsure. L'athlète en colère 
préparait ses ongles pour l'écraser; mais elle prit son élan, et d'un saut, un 
de ces sauts dont elle a l'habitude, elle lui échappa et évita la mort. Alors 
l'athlète dit en soupirant : «O Héraclès, si c'est ainsi que tu me secours 
contre une puce, quelle aide puis-je attendre de toi contre mes adversaires ?»
Cette fable nous enseigne que nous aussi nous ne devons pas appeler tout de 
suite les dieux pour des bagatelles inoffensives, mais pour des nécessités plus 
pressantes.
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