[277] Ὄνος καὶ ὀνηλάτης.
Ὄνος πλατείας ὁδοῦ ἐκτραπεὶς ἐπὶ κρημνὸν ἐφέρετο. Τοῦ δὲ
ὀνηλάτου ἐπιβοῶντος· Ἄθλιε, ποῦ φέρει; καὶ τῆς οὐρᾶς ἐπιλαβομένου
καὶ ἕλκοντος πρὸς ἑαυτόν, τῆς εἰς τὰ πρόσω φορᾶς ὁ ὄνος οὐχ ἵστατο.
Ὁ δὲ ἔτι μᾶλλον ὠθήσας αὐτὸν ἔφη· Ὕπαγε, νίκα τὴν κακὴν νίκην ἐν
τῷ ἀναθέματι.
{Ὅτι} τοὺς ἀπολλυμένους οἰκείᾳ ἀφροσύνῃ ὁ μῦθος ἐλέγχει.
| [277] L'ÂNE ET L'ÂNIER
Un âne conduit par un ânier, après avoir fait un peu de chemin, quitta la route
unie et prit à travers des lieux escarpés. Comme il allait tomber dans un
précipice, l'ânier, le saisissant par la queue, essaya de le faire retourner ;
mais comme l'âne tirait vigoureusement en sens inverse, l'ânier le lâcha et dit :
«Je te cède la victoire : car c'est une mauvaise victoire que tu remportes.»
La fable s'applique au querelleur.
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