[7] Ἀετὸς τοξευθείς.
Ὑπεράνωθεν πέτρας ἀετὸς ἐκαθέζετο λαγωοὺς θηρεῦσαι ζητῶν. Τοῦτον δέ τις
ἔβαλε τοξεύσας, καὶ τὸ μὲν βέλος ἰσω εἰσῆλθεν· ἡ δὲ γλυφὶς σὺν τοῖς πτεροῖς πρὸ
τῶν ὀφθαλμῶν εἱστήκει. Ὁ δὲ ἰδὼν ἔφη· " Καὶ τοῦτό μοι ἑτέρα λύπη, τὸ τοῖς ἐμοῖς
πτεροῖς ἀποθνῄσκειν."
Ὅτι τὸ κέντρον τῆς λύπης δεινότερόν ἐστιν, ὅταν τις ἐκ τῶν οἰκείων κινδυνεύσῃ.
| [7] L'AIGLE FRAPPÉ D'UNE FLÈCHE
Un aigle s'était perché au faîte d'un rocher à l'affût des lièvres. Un homme le
frappa d'une flèche, et le trait s'enfonça dans sa chair, et la coche avec ses
plumes se trouva devant ses yeux. A cette vue, il s'écria : « C'est pour moi un
surcroît de chagrin de mourir par mes propres plumes. »
L'aiguillon de la douleur est plus poignant, quand nous sommes battus par nos
propres armes.
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