[7,47] Τοιαῦτα διεξιόντος τοῦ Δεκίου καὶ τῶν
ἄλλων δημάρχων ἃ παραλιπεῖν αὐτοῖς ἐκεῖνος ἐδόκει
συναγορευσάντων, ἐπειδὴ γνώμας ἔδει τοὺς συνέδρους
ἀποφαίνεσθαι, πρῶτοι μὲν οἱ πρεσβύτατοι τῶν ὑπατικῶν
καλούμενοι κατὰ τὸν εἰωθότα κόσμον ὑπὸ τῶν
ὑπάτων ἀνίσταντο, ἔπειθ´ οἱ τούτων ὑποδεέστεροι κατ´
ἄμφω ταῦτα, τελευταῖοι δ´ οἱ νεώτατοι λόγον μὲν οὐθένα
λέγοντες· ἔτι γὰρ ἦν δι´ αἰσχύνης τότε Ῥωμαίοις
τοῦτο, καὶ νέος οὐδεὶς ἠξίου ἑαυτὸν σοφώτερον εἶναι
πρεσβύτου· ἐπεκύρουν δὲ τὰς κειμένας ὑπὸ τῶν ὑπατικῶν
γνώμας. ἅπασι δὲ προσετάττετο παριοῦσι καθάπερ ἐν δικαστηρίῳ
μεθ´ ὅρκου τὴν ψῆφον ἐπιφέρειν.
Ἄππιος μὲν οὖν Κλαύδιος, ὑπὲρ οὗ καὶ πρότερον ἔφην,
ὅτι μισοδημότατος ἦν τῶν πατρικίων καὶ οὐδέποτε ταῖς
πρὸς τὸ δημοτικὸν ἠρέσκετο διαλλαγαῖς, οὐκ εἴα γενέσθαι τὸ
προβούλευμα τοιούτοις λόγοις χρώμενος.
| [7,47] Tel fut le discours de Lucius ; les autres tribuns y ajoutèrent ce qu'ils
crurent qu'il avait oublié.
XII. LE moment étant venu que le sénat devait dire son avis, les plus
anciens et les plus qualifiés des sénateurs consulaires, se levèrent les
premiers, à mesure que les consuls les appelaient par leur nom suivant la
coutume : on vint ensuite à ceux qui leur étaient inférieurs et en âge et en
mérite. Les jeunes se levèrent les derniers, seulement pour confirmer par
leurs suffrages les avis des consulaires, et non pas pour haranguer, car
cette liberté passait encore alors chez les Romains pour messéante et
même pour honteuse, et il n'y avait point de jeune patricien qui se crût
plus sage que les vieillards. Il leur était enjoint à tous, tant jeunes que
vieux, de ne donner leurs voix qu'après avoir fait serment, comme il se
pratique dans les jugements.
CHAPITRE HUITIEME.
I. APPIUS Claudius, qui comme j'ai déjà dit, était de tous les
patriciens le plus déclaré ennemi du peuple et qui n avait jamais approuvé
le traité de réconciliation conclu avec lui, s'opposa fortement à ce que le
sénat fît une ordonnance, et parla en ces termes.
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