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Du texte à l'hypertexte

Denys d'Halicarnasse, Les Antiquités romaines, livre VII (avec trad. française)

Chapitre 39

  Chapitre 39

[7,39] Ταῦτα τῶν ὑπάτων λεγόντων μὲν Σικίννιος οὐκ ἠνείχετο τῶν λόγων οὐδὲ ἠξίου τὴν βουλὴν οὐδενὸς ποιεῖν κυρίαν· οἱ δὲ τὴν αὐτὴν ἔχοντες ἐξουσίαν ἐκείνῳ Δεκίου γνώμῃ χρησάμενοι συνεχώρουν γενέσθαι τὸ προβούλευμα, δικαίαν τινὰ καὶ αὐτοὶ ποιησάμενοι πρόκλησιν, ἣν οὐχ οἷόν τ´ ἦν μὴ δέξασθαι τοῖς ὑπάτοις. ἠξίουν γὰρ τοὺς βουλευτὰς λόγον ἀποδόντας αὐτοῖς τε τοῖς ὑπὲρ τοῦ δήμου πράττουσι καὶ τοῖς συναγορεύειν τἀναντία λέγειν βουλομένοις, ἐπειδὰν ἀκούσωσιν ἁπάντων τῶν βουλομένων, τι ἂν αὐτοῖς φανῇ δίκαιόν τε καὶ τῷ κοινῷ συμφέρον ἀποφήνασθαι, φέρειν δὴ τὴν γνώμην ἅπαντας ὥσπερ ἐν δικαστηρίῳ τὸν νόμιμον ὅρκον ὀμόσαντας· τι δ´ ἂν αἱ πλείους γνῶμαι καθαιρῶσι, τοῦτ´ εἶναι κύριον. συγχωρησάντων δὲ τῶν ὑπάτων ὥσπερ ἠξίουν οἱ δήμαρχοι τὸ προβούλευμα γενέσθαι, τότε μὲν διελύθησαν· τῇ δὲ κατόπιν ἡμέρᾳ παρῆν μὲν εἰς τὸ συνέδριον βουλή· οἱ δ´ ὕπατοι δηλώσαντες αὐτῇ τὰ συγκείμενα τοὺς δημάρχους ἐκάλουν, καὶ περὶ ὧν ἥκουσιν ἐκέλευον λέγειν. παρελθὼν δ´ Δέκιος συγχωρήσας τὸ προβούλευμα γενέσθαι τοιούτοις ἐχρήσατο λόγοις. [7,39] Ce discours ne plut point à Sicinnius, qui ne pouvait souffrir que les patriciens disposassent d'aucune chose. Ses collègues se montrèrent plus traitables. Suivant l'avis de Lucius, ils consentirent que le sénat ferait le premier ses décrets, mais en récompense ils demandèrent pour eux un certain droit que les consuls ne pouvaient leur refuser. Ils voulaient que dans les assemblées les sénateurs accordassent aux citoyens la liberté de parler, et que ce droit s'étendît non seulement aux tribuns qui étaient engagés par leurs charges à soutenir les intérêts du peuple, mais encore à tous ceux qui auraient quelque chose à dire ou pour détruire le sentiment des Tribuns ou pour l'appuyer, que les avis entendus, le sénat donnerait ses conclusions, et qu'après avoir examiné mûrement les raisons de part et d'autre, il décidât ce qui lui paraîtrait de plus équitable et de plus avantageux à la république : qu'ensuite un chacun prêterait serment selon les lois, comme dans une assemblée de juges, et qu'après avoir recueilli les suffrages, on ratifierait ce qui aurait été décidé à la pluralité des voix. Les tribuns ayant donc consenti que le sénat fît le décret comme les consuls l'avaient demandé, on termina la conférence. VI. LE lendemain le sénat s'assembla, les consuls lui communiquèrent les conventions qu'ils avaient faites la veille avec les magistrats du peuple. Ensuite on fit venir les tribuns et on leur ordonna de dire ce qu'ils demandaient. Alors Lucius qui avait consenti que le sénat fît un délibéré pour donner ses conclusions, s'avança au milieu de l'assemblée où il parla en ces termes.


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Dernière mise à jour : 19/08/2009