[2,8] Τίς οὐσία τοῦ ἀγαθοῦ.
Ὁ θεὸς ὠφέλιμος· ἀλλὰ καὶ τἀγαθὸν ὠφέλιμον. εἰκὸς
οὖν, ὅπου ἡ οὐσία τοῦ θεοῦ, ἐκεῖ εἶναι καὶ τὴν τοῦ
ἀγαθοῦ. τίς οὖν οὐσία θεοῦ; σάρξ; μὴ γένοιτο. ἀγρός;
μὴ γένοιτο. φήμη; μὴ γένοιτο. νοῦς, ἐπιστήμη, λόγος
ὀρθός. ἐνταῦθα τοίνυν ἁπλῶς ζήτει τὴν οὐσίαν τοῦ
ἀγαθοῦ. ἐπεί τοι μή τι αὐτὴν ἐν φυτῷ ζητεῖς; οὔ. μή
τι ἐν ἀλόγῳ; οὔ. ἐν λογικῷ οὖν ζητῶν τί ἔτι ἀλλαχοῦ
ζητεῖς ἢ ἐν τῇ παραλλαγῇ τῇ πρὸς τὰ ἄλογα; τὰ φυτὰ
οὐδὲ φαντασίαις χρηστικά ἐστιν· διὰ τοῦτο οὐ λέγεις
ἐπ´ αὐτῶν τὸ ἀγαθόν. δεῖται οὖν τὸ ἀγαθὸν χρήσεως
φαντασιῶν. ἆρά γε μόνης; εἰ γὰρ μόνης, λέγε καὶ ἐν
τοῖς ἄλλοις ζῴοις τὰ ἀγαθὰ εἶναι καὶ εὐδαιμονίαν καὶ
κακοδαιμονίαν. νῦν δ´ οὐ λέγεις καὶ καλῶς ποιεῖς· εἰ
γὰρ καὶ τὰ μάλιστα χρῆσιν φαντασιῶν ἔχει, ἀλλὰ παρακολούθησίν
γε τῇ χρήσει τῶν φαντασιῶν οὐκ ἔχει. καὶ
εἰκότως. ὑπηρετικὰ γὰρ γέγονεν ἄλλοις, οὐκ αὐτὰ
προηγούμενα. ὁ ὄνος ἐπεὶ γέγονεν μή τι προηγουμένως;
οὔ· ἀλλ´ ὅτι νώτου χρείαν. εἴχομεν βαστάζειν τι δυναμένου.
ἀλλὰ νὴ Δία καὶ περιπατοῦντος αὐτοῦ χρείαν
εἴχομεν· διὰ τοῦτο προσείληφε καὶ τὸ χρῆσθαι φαντασίαις·
ἄλλως γὰρ περιπατεῖν οὐκ ἐδύνατο. καὶ λοιπὸν
αὐτοῦ που πέπαυται. εἰ δὲ καὶ αὐτός που προσειλήφει
παρακολούθησιν τῇ χρήσει τῶν φαντασιῶν, καὶ δῆλον
ὅτι κατὰ λόγον οὐκέτ´ ἂν ἡμῖν ὑπετέτακτο οὐδὲ τὰς
χρείας ταύτας παρεῖχεν, ἀλλ´ ἦν ἂν ἴσος ἡμῖν καὶ ὅμοιος.
Οὐ θέλεις οὖν ἐκεῖ ζητεῖν τὴν οὐσίαν τοῦ ἀγαθοῦ,
οὗ μὴ παρόντος ἐπ´ οὐδενὸς τῶν ἄλλων θέλεις λέγειν
τὸ ἀγαθόν; ‘τί οὖν; οὐκ ἔστι θεῶν ἔργα κἀκεῖνα;’ ἔστιν,
ἀλλ´ οὐ προηγούμενα οὐδὲ μέρη θεῶν. σὺ δὲ προηγούμενον εἶ,
σὺ ἀπόσπασμα εἶ τοῦ θεοῦ· ἔχεις τι ἐν σεαυτῷ
μέρος ἐκείνου. τί οὖν ἀγνοεῖς σου τὴν συγγένειαν; τί
οὐκ οἶδας, πόθεν ἐλήλυθας; οὐ θέλεις μεμνῆσθαι, ὅταν
ἐσθίῃς, τίς ὢν ἐσθίεις καὶ τίνα τρέφεις; ὅταν συνουσίᾳ
χρῇ, τίς ὢν χρῇ; ὅταν ὁμιλίᾳ; ὅταν γυμνάζῃ, ὅταν διαλέγῃ,
οὐκ οἶδας ὅτι θεὸν τρέφεις, θεὸν γυμνάζεις; θεὸν
περιφέρεις, τάλας, καὶ ἀγνοεῖς. δοκεῖς με λέγειν ἀργυροῦν
τινα ἢ χρυσοῦν ἔξωθεν; ἐν σαυτῷ φέρεις αὐτὸν
καὶ μολύνων οὐκ αἰσθάνῃ ἀκαθάρτοις μὲν διανοήμασι,
ῥυπαραῖς δὲ πράξεσι. καὶ ἀγάλματος μὲν τοῦ θεοῦ παρόντος
οὐκ ἂν τολμήσαις τι τούτων ποιεῖν ὧν ποιεῖς.
αὐτοῦ δὲ τοῦ θεοῦ παρόντος ἔσωθεν καὶ ἐφορῶντος
πάντα καὶ ἐπακούοντος οὐκ αἰσχύνῃ ταῦτα ἐνθυμούμενος καὶ
ποιῶν, ἀναίσθητε τῆς αὑτοῦ φύσεως καὶ θεοχόλωτε;
Λοιπὸν ἡμεῖς τί φοβούμεθα ἐκπέμποντες νέον ἐπί
τινας πράξεις ἐκ τῆς σχολῆς, μὴ ἄλλως ποιήσῃ τι, μὴ
ἄλλως φάγῃ, μὴ ἄλλως συνουσιάσῃ, μὴ ταπεινώσῃ αὐτὸν
ῥάκη περιτεθέντα, μὴ ἐπάρῃ κομψὰ ἱμάτια; οὗτος
οὐκ οἶδεν αὑτοῦ θεόν, οὗτος οὐκ οἶδεν, μετὰ τίνος
ἀπέρχεται. ἀλλ´ ἀνεχόμεθα λέγοντος αὐτοῦ ‘σὲ ἤθελον
ἔχειν’; ἐκεῖ τὸν θεὸν οὐκ ἔχεις; εἶτ´ ἄλλον τινὰ ζητεῖς
ἐκεῖνον ἔχων; ἢ ἄλλα σοι ἐρεῖ ἐκεῖνος ἢ ταῦτα; ἀλλ´
εἰ μὲν τὸ ἄγαλμα ἦς τὸ Φειδίου, ἡ Ἀθηνᾶ ἢ ὁ Ζεύς,
ἐμέμνησο ἂν καὶ σαυτοῦ καὶ τοῦ τεχνίτου καὶ εἴ τινα
αἴσθησιν εἶχες, ἐπειρῶ ἂν μηδὲν {ἂν} ἀνάξιον ποιεῖν
τοῦ κατασκευάσαντος μηδὲ σεαυτοῦ μηδ´ ἐν ἀπρεπεῖ
σχήματι φαίνεσθαι τοῖς ὁρῶσι· νῦν δέ σε ὅτι ὁ Ζεὺς
πεποίηκεν, διὰ τοῦτο ἀμελεῖς οἷόν τινα δείξεις σεαυτόν;
καὶ τί ὁ τεχνίτης τῷ τεχνίτῃ ὅμοιος ἢ τὸ κατασκεύασμα
τῷ κατασκευάσματι; καὶ ποῖον ἔργον τεχνίτου εὐθὺς ἔχει τὰς
δυνάμεις ἐν ἑαυτῷ, ἃς ἐμφαίνει διὰ
τῆς κατασκευῆς; οὐχὶ λίθος ἐστὶν ἢ χαλκὸς ἢ χρυσὸς ἢ
ἐλέφας; καὶ ἡ Ἀθηνᾶ ἡ Φειδίου ἅπαξ ἐκτείνασα τὴν
χεῖρα καὶ τὴν Νίκην ἐπ´ αὐτῆς δεξαμένη ἕστηκεν οὕτως
ὅλῳ τῷ αἰῶνι, τὰ δὲ τοῦ θεοῦ κινούμενα, ἔμπνοα, χρηστικὰ
φαντασιῶν, δοκιμαστικά. τούτου τοῦ δημιουργοῦ
κατασκεύασμα ὢν καταισχύνεις αὐτό; τί δ´; ὅτι οὐ μόνον σε
κατεσκεύασεν, ἀλλὰ καὶ σοὶ μόνῳ ἐπίστευσεν καὶ
παρακατέθετο, οὐδὲ τούτου μεμνήσῃ, ἀλλὰ καὶ καταισχυνεῖς
τὴν ἐπιτροπήν; εἰ δέ σοι ὀρφανόν τινα ὁ θεὸς
παρέθετο, οὕτως ἂν αὐτοῦ ἠμέλεις; παραδέδωκέ σοι
σεαυτὸν καὶ λέγει ‘οὐκ εἶχον ἄλλον πιστότερόν σου·
τοῦτόν μοι φύλασσε τοιοῦτον οἷος πέφυκεν, αἰδήμονα,
πιστόν, ὑψηλόν, ἀκατάπληκτον, ἀπαθῆ, ἀτάραχον’. εἶτα
σὺ οὐ φυλάσσεις;
‘Ἀλλ´ ἐροῦσιν· "πόθεν ἡμῖν οὗτος ὀφρῦν ἐνήνοχεν
καὶ σεμνοπροσωπεῖ;"’ οὔπω κατ´ ἀξίαν. ‘ἔτι γὰρ οὐ
θαρρῶ οἷς ἔμαθον καὶ συγκατεθέμην· ἔτι τὴν ἀσθένειαν τὴν
ἐμαυτοῦ φοβοῦμαι. ἐπεί τοι ἄφετέ με θαρρῆσαι καὶ τότε
ὄψεσθε βλέμμα οἷον δεῖ καὶ σχῆμα οἷον
δεῖ, τότε ὑμῖν δείξω τὸ ἄγαλμα, ὅταν τελειωθῇ, ὅταν
στιλπνωθῇ. τί δοκεῖτε; ὀφρῦν; μὴ γένοιτο. μὴ γὰρ ὁ
Ζεὺς ὁ ἐν Ὀλυμπίᾳ ὀφρῦν ἀνέσπακεν; ἀλλὰ πέπηγεν
αὐτοῦ τὸ βλέμμα, οἷον δεῖ εἶναι τοῦ ἐροῦντος
οὐ γὰρ ἐμὸν παλινάγρετον οὐδ´ ἀπατηλόν.
τοιοῦτον ὑμῖν δείξω ἐμαυτόν, πιστόν, αἰδήμονα, γενναῖον,
ἀτάραχον. μή τι οὖν ἀθάνατον ἀγήρων, μή τι
ἄνοσον; ἀλλ´ ἀποθνῄσκοντα θείως, νοσοῦντα θείως.
ταῦτα ἔχω, ταῦτα δύναμαι· τὰ δ´ ἄλλα οὔτ´ ἔχω οὔτε
δύναμαι. δείξω ὑμῖν νεῦρα φιλοσόφου. ποῖα νεῦρα;
ὄρεξιν ἀναπότευκτον, ἔκκλισιν ἀπερίπτωτον, ὁρμὴν
καθήκουσαν, πρόθεσιν ἐπιμελῆ, συγκατάθεσιν ἀπρόπτωτον.
ταῦτα ὄψεσθε.’
| [2,8] CHAPITRE VIII : De l'essence du bien.
Dieu est utile. Mais le bien aussi est également utile. D'où probablement
là où se trouve l'essence de Dieu, là aussi se trouve l'essence du
bien. Quelle est donc l'essence de Dieu ? Est-il chair ? - Certainement
pas. - Un champ ? Nullement. - Une parole ? - Non. - Est-il
l'intelligence, la connaissance, la droite raison ? - Oui. - Cherche donc
là simplement l'essence du bien ; je suppose que tu ne vas pas la chercher
dans une plante. - Non. - Ni le chercher dans un animal privé de raison ?
- Non. - Si donc tu le cherches dans un animal raisonnable, pourquoi
néanmoins l'y chercher ailleurs que dans ce qui le distingue des animaux
irrationnels ? Les plantes n'ont pas le pouvoir d'utiliser les
représentations, et pour cette raison tu ne leur appliques pas le terme de
bien. Le bien exige donc l'utilisation des représentations. Cela suffit-il ?
Si tu dis qu'il exige uniquement cette utilisation, dis alors que le
bien, le bonheur et le malheur se trouvent aussi chez les animaux privés
de raison. Mais tu dis que ce n'est pas vrai et tu as raison ; s'ils
possèdent en effet le degré le plus élevé de l'utilisation des
représentations, ils n'ont cependant pas la conscience de l'utilisation
des représentations ; et il y a une bonne raison pour cela, parce qu'ils
n'existent que pour servir d'autres, et ils ne commandent pas. L'âne, je
suppose, n'existe pas pour commander. Non ; mais parce que on avait besoin
d'un dos qui fût capable de porter. Nous avions aussi, par Jupiter besoin
qu'il pût marcher; en conséquence il a reçu l'usage des idées, car
autrement il n'aurait pas pu marcher. Il s'en tient là du reste. Mais s'il
avait reçu en plus l'intelligence de l'usage des idées, il en résulterait
évidemment qu'il ne nous obéirait plus, qu'il ne nous servirait plus comme
il le fait, qu'il serait à notre niveau et pareil à nous.
Ne veux-tu donc pas chercher le vrai bien dans ce qui ne peut manquer
quelque part, sans que tu ne refuses aussitôt de dire que le bien y est?
Mais quoi! les autres êtres ne sont-ils pas eux aussi des œuvres de Dieu?
Oui, mais ils ne sont pas nés pour commander, et ils ne sont pas des
parties de Dieu. Toi tu es né pour commander; tu es un fragment détaché de
la divinité; tu as en toi une partie de son être. Pourquoi donc
méconnais-tu ta noble origine? Ne sais-tu pas d'où tu es venu? Ne
consentiras-tu pas à te rappeler, quand tu es à table, qui tu es toi qui
es à table, et qui tu nourris en toi ; à te rappeler, quand tu as des
rapports avec ta femme, qui tu es toi qui as ces rapports? Lorsque tu
causes avec quelqu'un, lorsque tu t'exerces, lorsque tu discutes, ne
sais-tu pas que tu nourris en toi un Dieu? C'est un Dieu que tu exerces!
Un Dieu que tu portes partout; et tu n'en sais rien, malheureux! Et
crois-tu que je parle ici d'un Dieu d'argent ou d'or en dehors de toi? Le
Dieu dont je parle, tu le portes en toi-même ; et tu ne t'aperçois pas que
tu le souilles par tes pensées impures et tes actions infâmes! En présence
de la statue d'un Dieu, tu n'oserais rien faire de ce que tu fais; et,
quand c'est le Dieu lui-même qui est présent en toi, voyant tout,
entendant tout, tu ne rougis pas de penser et d'agir de cette façon, ô toi
qui méconnais ta propre nature et qui attires sur toi la colère divine! Au
reste, quelle est notre crainte, quand nous faisons sortir un jeune homme
de l'école, pour entreprendre quoi que ce soit? Nous craignons qu'il n'ait
une autre conduite, une autre façon de se nourrir, et d'autres liaisons
que celles qu'il doit avoir; qu'il ne rougisse de porter des guenilles, ou
qu'il ne soit fier d'avoir de beaux habits. Il ne connaît pas son Dieu; il
ne sait pas en compagnie de qui il marche. Lui laisserons-nous dire à
quelqu'un : Je voudrais t'avoir pour compagnon? Est-ce que tu n'as pas
Dieu avec toi? Quel autre compagnon cherches-tu, quand tu as celui-là? Et
celui-là te dira-t-il autre chose que ce que nous te disons? Si tu étais
une statue de Phidias, la Minerve ou le Jupiter, tu te souviendrais de
toi-même et de l'artiste qui t'aurait fait; et, si tu avais
l'intelligence, tu voudrais ne rien faire qui fût indigne de ton auteur ou
de toi, et ne jamais paraître aux regards sous des dehors inconvenants.
Vas-tu, maintenant, parce que c'est Jupiter qui t'a fait, être indifférent
à l'aspect sous lequel tu te montreras? Est-ce qu'il y a égalité entre les
deux artistes ; égalité entre les deux créations? Est-il une œuvre de
l'art qui ait réellement en elle les facultés que semble y attester la
façon dont elle est faite? En est-il une qui soit autre chose que de la
pierre, de l'airain, de l'or ou de l'ivoire? La Minerve même de Phidias,
une fois qu'elle a étendu la main, et reçu la Victoire qu'elle y tient,
reste immobile ainsi pour l'éternité; tandis que les œuvres de Dieu ont le
mouvement, la vie, l'usage des idées et le jugement. Quand tu es la
création d'un pareil artisan, voudras-tu le déshonorer? Mais que dis-je?
Il ne s'est pas borné à te créer; il t'a confié à toi-même, remis en garde
à toi-même? Ne te le rappelleras-tu pas? Et souilleras-tu ce qu'il t'a
confié? Si Dieu avait remis un orphelin à ta garde, est-ce que tu le
négligerais ainsi? Il t'a commis toi-même à toi-même, et il t'a dit : Je
n'ai personne à qui je me fie plus qu'à toi : garde-moi cet homme tel
qu'il est né, honnête, sûr, à l'âme haute, au-dessus de la crainte, des
troubles et des perturbations. Et toi tu ne le gardes pas!
Mais on dira : Pourquoi cet homme porte-t-il si haut la tête, et prend-il
cet air d'importance? Je ne le fais pas encore comme je le devrais ; car
je n'ai pas encore une confiance entière dans ce que j'ai appris et dans
ce que j'ai accepté : je redoute encore ma propre faiblesse. Laissez-moi
prendre cette confiance, et vous me verrez alors le regard et le port
qu'on doit avoir; je vous montrerai alors la statue achevée et polie. Mais
que croyez-vous que cela soit? L'air arrogant? A Dieu ne plaise? Est-ce
que Jupiter à Olympie a l'air arrogant? Non, mais il a le regard assuré
comme doit l'avoir celui qui peut dire :
"Tout est irrévocable chez moi, et tout y est sûr".
C'est là ce que je vous ferai voir en moi, avec la sincérité, l'honnêteté,
la noblesse de cœur, le calme absolu. Me verrez-vous exempt de la mort, de
la vieillesse, de la maladie? Non; mais vous me verrez comme un Dieu en
face de la mort, comme un Dieu en face de la maladie. Voilà ce que je
sais, voilà ce que je puis ; tout le reste, je ne le sais, ni ne le puis.
Je vous ferai voir la force d'un philosophe. Et en quoi consiste cette
force? A ne jamais manquer ce qu'on désire, à ne jamais tomber dans ce
qu'on redoute, à se porter toujours vers des choses convenables, à donner
tous ses soins à ce qu'on se propose de faire, à ne croire jamais qu'après
mûr examen. Voilà ce que vous verrez.
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