[2,5,6] ἕκτον ἐπέταξεν ἆθλον αὐτῷ τὰς Στυμφαλίδας ὄρνιθας ἐκδιῶξαι. ἦν δὲ ἐν
Στυμφάλῳ πόλει τῆς Ἀρκαδίας Στυμφαλὶς λεγομένη λίμνη, πολλῇ συνηρεφὴς ὕλῃ· εἰς
ταύτην ὄρνεις συνέφυγον ἄπλετοι, τὴν ἀπὸ τῶν λύκων ἁρπαγὴν δεδοικυῖαι.
ἀμηχανοῦντος οὖν Ἡρακλέους πῶς ἐκ τῆς ὕλης τὰς ὄρνιθας ἐκβάλῃ, χάλκεα κρόταλα
δίδωσιν αὐτῷ Ἀθηνᾶ παρὰ Ἡφαίστου λαβοῦσα. ταῦτα κρούων ἐπί τινος ὄρους τῇ
λίμνῃ παρακειμένου τὰς ὄρνιθας ἐφόβει· αἱ δὲ τὸν δοῦπον οὐχ ὑπομένουσαι μετὰ
δέους ἀνίπταντο, καὶ τοῦτον τὸν τρόπον Ἡρακλῆς ἐτόξευσεν αὐτάς.
| [2,5,6] Le sixième travail consista à chasser les oiseaux de
Stymphale. Non loin de la cité de Stymphale, en Arcadie, il y avait un
marais appelé Stymphale, entouré d’une épaisse forêt. S’y étaient
réfugiés quantité d’oiseaux, par crainte des loups. Héraclès se
trouvait dans l’impossibilité de les faire sortir de la forêt ; alors
Athéna lui donna des castagnettes de bronze qu’elle avait reçues
d’Héphaïstos. Le héros monta sur une colline surplombant le marais,
et agita les castagnettes : les oiseaux, effrayés, ne supportèrent pas le
terrible grondement, et prirent leur envol. Ainsi Héraclès put-il
finalement les tuer avec ses flèches.
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