[12c,32] Ὑπὲρ δὲ τῆς Φαναροίας ἐστὶ τὰ Κόμανα τὰ ἐν τῷ Πόντῳ, ὁμώνυμα τοῖς ἐν τῇ
μεγάλῃ Καππαδοκίᾳ καὶ τῇ αὐτῇ θεῷ καθιερωμένα, ἀφιδρυθέντα ἐκεῖθεν, σχεδὸν δέ τι καὶ
τῇ ἀγωγῇ παραπλησίᾳ κεχρημένα τῶν τε ἱερουργιῶν καὶ τῶν θεοφοριῶν καὶ τῆς περὶ τοὺς
ἱερέας τιμῆς, καὶ μάλιστα ἐπὶ τῶν πρὸ τοῦ βασιλέων, ἡνίκα δὶς τοῦ ἔτους κατὰ τὰς ἐξόδους
λεγομένας τῆς θεοῦ διάδημα φορῶν ἐτύγχανεν ὁ ἱερεύς, καὶ ἦν δεύτερος κατὰ τιμὴν μετὰ
τὸν βασιλέα.
| [12c,32] Au-dessus du district de Phanarée est la ville de Comana. Cette ville, qu'on
appelle habituellement Comana Pontique, pour la distinguer de la ville du même nom sise
dans la Grande Cappadoce, est consacrée à la même déesse que celle-ci et possède un
temple bâti sur le même modèle. Ajoutons que les rites y sont à peu de chose près
identiques, tant en ce qui concerne les sacrifices et les oracles, qu'en ce qui a trait aux
honneurs à rendre aux grands prêtres. Mais la ressemblance était surtout frappante sous
les anciens rois de Pont, quand deux fois par an, aux Sorties ou Processions de la
déesse, le grand prêtre figurait la tête ceinte du diadème et était honoré comme le second
personnage de l'Etat après le roi.
|