[11g,3] Διαρρεῖται δὲ καὶ ποταμοῖς ἡ Ὑρκανία τῷ τε Ὤχῳ καὶ Ὤξῳ μέχρι τῆς εἰς θάλατταν ἐκβολῆς, ὧν ὁ Ὦχος καὶ διὰ τῆς Νησαίας ῥεῖ· ἔνιοι δὲ τὸν Ὦχον εἰς τὸν Ὦξον ἐμβάλλειν φασίν. Ἀριστόβουλος δὲ καὶ μέγιστον ἀποφαίνει τὸν Ὦξον τῶν ἑωραμένων ὑφ' ἑαυτοῦ κατὰ τὴν Ἀσίαν πλὴν τῶν Ἰνδικῶν· φησὶ δὲ καὶ εὔπλουν εἶναι καὶ οὗτος καὶ Ἐρατοσθένης παρὰ Πατροκλέους λαβών, καὶ πολλὰ τῶν Ἰνδικῶν φορτίων κατάγειν εἰς τὴν Ὑρκανίαν θάλατταν, ἐντεῦθεν δ' εἰς τὴν Ἀλβανίαν περαιοῦσθαι καὶ διὰ τοῦ Κύρου καὶ τῶν ἑξῆς τόπων εἰς τὸν Εὔξεινον καταφέρεσθαι. Οὐ πάνυ δὲ ὑπὸ τῶν παλαιῶν ὁ Ὦχος ὀνομάζεται· Ἀπολλόδωρος μέντοι ὁ τὰ Παρθικὰ γράψας συνεχῶς αὐτὸν ὀνομάζει ὡς ἐγγυτάτω τοῖς Παρθυαίοις ῥέοντα.
| [11g,3] A ses autres avantages l'Hyrcanie joint celui d'être sillonnée de grands fleuves : et, en effet, l'Ochus et l'Oxus la traversent tout entière dans leur cours inférieur avant d'aller se jeter dans la mer Caspienne. L'Ochus arrose également la Nésée ; mais, suivant certains auteurs, il ne faudrait voir dans ce cours d'eau qu'un affluent de l'Oxus. Quant à l'Oxus, Aristobule dit n'avoir pas vu de plus grand fleuve dans toute l'Asie, à l'exception des fleuves de l'Inde. Il ajoute (ce qu'Eratosthène, du reste, rapporte aussi, mais sur la foi de Patrocle), il ajoute que ce fleuve est aisément navigable et qu'il sert à transporter une bonne partie des marchandises de l'Inde jusqu'à la mer Hyrcanienne, par laquelle ces marchandises gagnent en peu de temps la côte d'Albanie, pour remonter ensuite le Cyrus, atteindra le versant opposé et redescendre alors jusqu'à l'Euxin. C'est à peine si les Anciens font mention de l'Ochus ; en revanche, Apollodore, l'auteur des Parthiques, le nomme à tout instant comme étant le cours d'eau le plus voisin du pays des Parthes.
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