HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Strabon, Geographica, livre II

Chapitre 1

  par. 32

[2,1,32] Τετάρτη δ' ἂν εἴη σφραγὶς συνεστῶσα ἔκ τε τῆς εὐδαίμονος Ἀραβίας καὶ τοῦ Ἀραβίου κόλπου καὶ τῆς Αἰγύπτου πάσης καὶ τῆς Αἰθιοπίας. Ταύτης δὲ τῆς μερίδος μῆκος μὲν ἔσται τὸ ἀφοριζόμενον ὑπὸ δυεῖν μεσημβρινῶν· μὲν γὰρ γράφεται διὰ τοῦ δυσμικωτάτου σημείου τοῦ ἐπ' αὐτῆς, δὲ διὰ τοῦ ἑωθινωτάτου· πλάτος δὲ τὸ μεταξὺ δυεῖν παραλλήλων, ὧν μὲν γράφεται διὰ τοῦ βορειοτάτου σημείου, δὲ διὰ τοῦ νοτιωτάτου· ἐπὶ γὰρ τῶν ἀνωμάλων σχημάτων, ἐφ' ὧν πλευραῖς οὐ δυνατὸν ἀφορίσαι πλάτος καὶ μῆκος, οὕτω τὸ μέγεθος ἀφοριστέον. Καθόλου δὲ νοητέον, ὅτι οὐχ ὡσαύτως λέγεται μῆκος καὶ πλάτος ἐπὶ ὅλου καὶ μέρους· ἀλλ' ἐφ' ὅλου μὲν τὸ μεῖζον διάστημα καλεῖται μῆκος, τὸ δ' ἔλαττον πλάτος, ἐπὶ μέρους δὲ μῆκος μὲν τὸ παράλληλον τῷ τοῦ ὅλου μήκει τμῆμα ἐκείνου, ὁπότερον ἂν μεῖζον, κἂν τὸ ληφθὲν διάστημα ἐν τῷ πλάτει μεῖζον τοῦ ληφθέντος ἐν τῷ μήκει διαστήματος. Διὸ καὶ τῆς οἰκουμένης ἀπ' ἀνατολῆς ἐπὶ δύσιν μηκυνομένης, ἀπὸ δὲ ἄρκτων ἐπὶ νότον πλατυνομένης, καὶ τοῦ μὲν μήκους ἐπὶ παραλλήλου τινὸς τῷ ἰσημερινῷ γραφομένου, τοῦ δὲ πλάτους ἐπὶ μεσημβρινοῦ, δεῖ καὶ τῶν μερῶν λαμβάνεσθαι μήκη μὲν τὰ παράλληλα τῷ μήκει τμήματα αὐτῆς, πλάτη δὲ τὰ τῷ πλάτει. Οὕτω γὰρ ἂν ἄμεινον ὑπογράφοιτο πρῶτον μὲν τὸ μέγεθος τῆς οἰκουμένης ὅλης, ἔπειτα καὶ διάθεσις καὶ τὸ σχῆμα τῶν μερῶν, καθ' μὲν ἀπολείπειν καθ' δὲ πλεονάζειν φαινομένων τῇ τοιαύτῃ παραθέσει. [2,1,32] La quatrième sphragide se serait composée alors et de l'Arabie Heureuse et du golfe Arabique, de l'Égypte tout entière et de l'Éthlopie, et elle aurait été bornée dans le sens de sa longueur par deux méridiens, passant l'un parle point le plus occidental, l'autre par le point le plus oriental de ladite sphragide, et dans le sens de sa largeur par deux parallèles passant l'un par le point le plus septentrional, l'autre par le point le plus méridional. Car c'est ainsi qu'il faut déterminer l'étendue des figures irrégulières, dont on ne peut mesurer exactement la longueur ni la largeur sur les côtés mêmes. Mais ici il y a à faire une observation générale, c'est que la longueur et la largeur ne peuvent plus s'entendre de la même façon, suivant qu'il s'agit du tout ou de la partie : s'agit-il du tout, on appellera longueur la plus grande, largeur la moins grande des deux dimensions; s'agit-il de la partie, sans tenir compte de la grandeur relative des deux dimensions, on appellera longueur celle des deux qui se trouvera être parallèle à la longueur totale, la dimension prise comme largeur fût-elle plus grande que celle qu'on aurait prise pour exprimer la longueur. Et, comme la terre s'étend en longueur du levant au couchant, et en largeur du nord au sud, et que sa longueur est représentée par une ligne parallèle à l'équateur, tandis que sa largeur se compte sur le méridien même, dans le cas où l'on considère seulement des parties de la terre, il faut représenter les dimensions de longueur et de largeur desdites parties par des lignes qui soient parallèles les unes à la longueur, les autres à la largeur totale de la terre. De la sorte, en effet, on arrivera à exprimer plus exactement l'étendue de la terre entière, ainsi que la disposition et la figure de toutes ses parties, puisque la simple comparaison suffira ensuite à montrer ce qu'elles ont de plus ou de moins les unes que les autres.


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Dernière mise à jour : 26/01/2006