[2,17] ιζʹ
Περὶ διαιρέσεως.
Ἐπεὶ δέ τινες τῶν δογματικῶν τὴν διαλεκτικὴν εἶναί φασιν ἐπιστήμην
συλλογιστικὴν ἐπαγωγικὴν ὁριστικὴν διαιρετικήν, διελέχθημεν δὲ ἡμεῖς
ἤδη, μετὰ τοὺς περὶ τοῦ κριτηρίου καὶ τοῦ σημείου καὶ τῆς ἀποδείξεως
λόγους, περί τε συλλογισμῶν καὶ ἐπαγωγῆς καὶ περὶ ὅρων, οὐκ ἄτοπον
ἡγούμεθα εἶναι καὶ περὶ διαιρέσεως βραχέα διαλαβεῖν. Γίνεσθαι τοίνυν τὴν
διαίρεσίν φασι τετραχῶς· ἢ γὰρ ὄνομα εἰς σημαινόμενα διαιρεῖσθαι ἢ ὅλον
εἰς μέρη ἢ γένος εἰς εἴδη ἢ εἶδος εἰς τὰ καθ´ ἕκαστον. Ὅτι δὲ οὐδενὸς
τούτων ἔστιν ἐπιστήμη διαιρετική, ῥᾴδιον ἴσως ἐπελθεῖν.
| [2,17] Chap. XVII. De la division.
Comme quelques dogmatiques disent que la dialectique est l'art de faire des
syllogismes, et des inductions, de définir et de diviser ; cela fait qu'après avoir disputé sur le
Critérium ou sur la règle des jugements, sur le signe et la démonstration, sur les syllogismes,
sur l'induction, et sur les définitions, nous croyons qu'il convient au dessein que nous avons
dans ce traité, de disputer aussi en peu de mots sur la division. On dit donc que la division
se fait en quatre manières, c'est-à-dire, que l'on peut diviser ou le nom en ses différentes
significations; ou le tout en ses parties, ou le genre en ses espèces, ou l'espèce en ses
individus. Or je crois qu'en examinant chacune de ces choses à part, il n'est pas difficile de
faire voir qu'il n'y a point de science qui apprenne à diviser en aucune de ces manières.
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