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Πολύβιος δὲ τὰ συμβάντα περὶ τὴν ἅλωσιν ἐν οἴκτου μέρει λέγων προστίθησι
καὶ τὴν στρατιωτικὴν ὀλιγωρίαν τὴν περὶ τὰ τῶν τεχνῶν ἔργα καὶ τὰ
ἀναθήματα· φησὶ γὰρ ἰδεῖν παρὼν ἐρριμμένους πίνακας ἐπ' ἐδάφους,
πεττεύοντας δὲ τοὺς στρατιώτας ἐπὶ τούτων. Ὀνομάζει δ' αὐτῶν Ἀριστείδου
γραφὴν τοῦ Διονύσου, ἐφ' οὗ τινες εἰρῆσθαί φασι τὸ « Οὐδὲν πρὸς τὸν
Διόνυσον », καὶ τὸν Ἡρακλέα τὸν καταπονούμενον τῷ τῆς Δηιανείρας χιτῶνι.
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Vll. Polybe nous fait un récit pathétique de ce qui s'est passé lors de la
prise de Corinthe. Il nous parle notamment du mépris manifesté par la
soldatesque à l'égard des œuvres d'art et des monuments érigés comme
offrandes dans les sanctuaires. J'ai vu, dit-il, des tableaux jetés à
terre, et des soldats jouant au dé sur la toile; ces tableaux étaient un
portrait de Bacchus par Aristide (chef-d'œuvre qui donna lieu à ce
proverbe : « Ce n'est rien auprès du Bacchus ! » et un Hercule déchiré par
la tunique de Déjanire.
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