[18,32] (18,49) XXXII. <2> Ὅτι προχωρούσης τῷ Ἀντιόχῳ κατὰ νοῦν τῆς ἐπιβολῆς
παρόντι ἐν Θρᾴκῃ τῷ Ἀντιόχῳ κατέπλευσαν εἰς Σηλυβρίαν οἱ περὶ Λεύκιον
Κορνήλιον. <3> Οὗτοι δ' ἦσαν παρὰ τῆς συγκλήτου πρέσβεις ἐπὶ τὰς
διαλύσεις ἐξαπεσταλμένοι τὰς Ἀντιόχου καὶ Πτολεμαίου.
| [18,32] (18,49) XXXII. C'était une ville qu'il convoitait ardemment à cause de sa belle
position : elle était comme une citadelle qui menaçait, et par terre et par
mer, l'Ionie et les villes de l'Hellespont; elle pouvait aussi servir aux rois
d'Asie de boulevard contre les attaques de l'Europe.
Tout réussissait au gré d'Antiochus, et déjà il se trouvait
en Thrace lorsque Cornélius débarqua à Sélymbria. Cornélius avait été
envoyé par le sénat pour amener un accommodement entre Antiochus et
Ptolémée.
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