[2] Παρεσκευάκει μὲν γὰρ οὐκ ἐν τῇ πόλει τὴν
ὑποδοχὴν ὁ Περίανδρος, ἀλλ´ ἐν τῷ περὶ τὸ
Λέχαιον ἑστιατορίῳ παρὰ τὸ τῆς Ἀφροδίτης ἱερόν,
ἧς ἦν καὶ ἡ θυσία. μετὰ γὰρ τὸν ἔρωτα τῆς μητρὸς
αὐτοῦ προεμένης τὸν βίον ἑκουσίως οὐ τεθυκὼς
τῇ Ἀφροδίτῃ, τότε πρῶτον ἔκ τινων ἐνυπνίων τῆς
Μελίσσης ὥρμησε τιμᾶν καὶ θεραπεύειν τὴν θεόν.
Τῶν δὲ κεκλημένων ἑκάστῳ συνωρὶς ἱκανῶς
κεκοσμημένη προσήχθη· καὶ γὰρ ὥρα θέρους ἦν,
καὶ τὴν ὁδὸν ἅπασαν ὑπὸ πλήθους ἁμαξῶν καὶ
ἀνθρώπων ἄχρι θαλάττης κονιορτὸς καὶ θόρυβος
κατεῖχεν. ὁ μέντοι Θαλῆς τὸ ζεῦγος ἐπὶ ταῖς
θύραις ἰδὼν καὶ μειδιάσας ἀφῆκεν. ἐβαδίζομεν
οὖν ἐκτραπόμενοι διὰ τῶν χωρίων, καθ´ ἡσυχίαν,
καὶ μεθ´ ἡμῶν τρίτος ὁ Ναυκρατίτης Νειλόξενος,
ἀνὴρ ἐπιεικὴς καὶ τοῖς περὶ Σόλωνα καὶ Θαλῆν
γεγονὼς ἐν Αἰγύπτῳ συνήθης. ἐτύγχανε δὲ πρὸς
Βίαντα πάλιν ἀπεσταλμένος· ὧν δὲ χάριν οὐδ´
αὐτὸς ᾔδει, πλὴν ὑπενόει πρόβλημα δεύτερον αὐτῷ
κομίζειν ἐν βιβλίῳ κατασεσημασμένον· εἴρητο γάρ,
εἰ Βίας ἀπαγορεύσειεν, ἐπιδεῖξαι τοῖς σοφωτάτοις
Ἑλλήνων τὸ βιβλίον.
"Ἕρμαιον" ὁ Νειλόξενος ἔφη "μοι γέγονεν
ἐνταῦθα λαβεῖν ἅπαντας ὑμᾶς, καὶ κομίζω τὸ
βιβλίον ὡς ὁρᾷς ἐπὶ τὸ δεῖπνον." ἅμα δ´ ἡμῖν
ἐπεδείκνυε.
Καὶ ὁ Θαλῆς γελάσας "εἴ τι κακόν," εἶπεν,
"αὖθις εἰς Πριήνην· διαλύσει γὰρ ὁ Βίας, ὡς
διέλυσεν αὐτὸς τὸ πρῶτον."
"Τί δ´ ἦν," ἔφην ἐγώ, "τὸ πρῶτον;"
"Ἱερεῖον," εἶπεν, "ἔπεμψεν αὐτῷ, κελεύσας τὸ
πονηρότατον ἐξελόντα καὶ χρηστότατον ἀποπέμψαι
κρέας. ὁ δ´ ἡμέτερος εὖ καὶ καλῶς τὴν γλῶτταν
ἐξελὼν ἔπεμψεν· ὅθεν εὐδοκιμῶν δῆλός ἐστι καὶ
θαυμαζόμενος."
"Οὐ διὰ ταῦτ´" ἔφη "μόνον" ὁ Νειλόξενος,
"ἀλλ´ οὐ φεύγει τὸ φίλος εἶναι καὶ λέγεσθαι
βασιλέων καθάπερ ὑμεῖς, ἐπεὶ σοῦ γε καὶ τἄλλα
θαυμάζει, καὶ τῆς πυραμίδος τὴν μέτρησιν ὑπερφυῶς
ἠγάπησεν, ὅτι πάσης ἄνευ πραγματείας καὶ
μηδενὸς ὀργάνου δεηθεὶς ἀλλὰ τὴν βακτηρίαν
στήσας ἐπὶ τῷ πέρατι τῆς σκιᾶς ἣν ἡ πυραμὶς
ἐποίει, γενομένων τῇ ἐπαφῇ τῆς ἀκτῖνος δυεῖν
τριγώνων, ἔδειξας ὃν ἡ σκιὰ πρὸς τὴν σκιὰν λόγον
εἶχε τὴν πυραμίδα πρὸς τὴν βακτηρίαν ἔχουσαν.
ἀλλ´, ὅπερ ἔφην, διεβλήθης μισοβασιλεὺς εἶναι,
καί τινες ὑβριστικαί σου περὶ τυράννων ἀποφάσεις
ἀνεφέροντο πρὸς αὐτόν, ὡς ἐρωτηθεὶς ὑπὸ Μολπαγόρου
τοῦ Ἴωνος τί παραδοξότατον εἴης ἑωρακώς,
ἀποκρίναιο ‘τύραννον γέροντα,’ καὶ πάλιν ἔν τινι
πότῳ, περὶ τῶν θηρίων λόγου γενομένου, φαίης
κάκιστον εἶναι τῶν μὲν ἀγρίων θηρίων τὸν τύραννον,
τῶν δ´ ἡμέρων τὸν κόλακα· ταῦτα γάρ, εἰ
καὶ πάνυ προσποιοῦνται διαφέρειν οἱ βασιλεῖς τῶν
τυράννων, οὐκ εὐμενῶς ἀκούουσιν."
"Ἀλλὰ τοῦτο μέν," εἶπεν ὁ Θαλῆς, "Πιττακοῦ
ἐστιν, εἰρημένον ἐν παιδιᾷ ποτε πρὸς Μυρσίλον·
ἐγὼ δὲ θαυμάσαιμ´ ἄν," ἔφη, "οὐ τύραννον ἀλλὰ
κυβερνήτην γέροντα θεασάμενος. πρὸς δὲ τὴν
μετάθεσιν τὸ τοῦ νεανίσκου πέπονθα τοῦ βαλόντος
μὲν ἐπὶ τὴν κύνα πατάξαντος δὲ τὴν μητρυιὰν καὶ
εἰπόντος ‘οὐδ´ οὕτω κακῶς.’ διὸ καὶ Σόλωνα
σοφώτατον ἡγησάμην οὐ δεξάμενον τυραννεῖν.
καὶ Πιττακὸς οὗτος εἰ μοναρχίᾳ μὴ προσῆλθεν,
οὐκ ἂν εἶπεν ὡς ‘χαλεπὸν ἐσθλὸν ἔμμεναι.’
Περίανδρος δ´ ἔοικεν ὥσπερ ἐν νοσήματι πατρῴῳ
τῇ τυραννίδι κατειλημμένος οὐ φαύλως ἐξαναφέρειν,
χρώμενος ὁμιλίαις ὑγιειναῖς ἄχρι γε νῦν
καὶ συνουσίας ἀνδρῶν νοῦν ἐχόντων ἐπαγόμενος,
ἃς δὲ Θρασύβουλος αὐτῷ κολούσεις τῶν ἄκρων
οὑμὸς πολίτης ὑφηγεῖται μὴ προσιέμενος. γεωργοῦ
γὰρ αἴρας καὶ ὀνώνιδας ἀντὶ πυρῶν καὶ κριθῶν
συγκομίζειν ἐθέλοντος οὐδὲν διαφέρει τύραννος
ἀνδραπόδων μᾶλλον ἄρχειν ἢ ἀνδρῶν βουλόμενος·
ἓν γὰρ ἀντὶ πολλῶν κακῶν ἀγαθὸν αἱ δυναστεῖαι
τὴν τιμὴν ἔχουσι καὶ τὴν δόξαν, ἄνπερ ἀγαθῶν ὡς
κρείττονες ἄρχωσι καὶ μεγάλων μείζονες εἶναι
δοκῶσι· τὴν δ´ ἀσφάλειαν ἀγαπῶντας ἄνευ τοῦ
καλοῦ προβάτων ἔδει πολλῶν καὶ ἵππων καὶ βοῶν
ἄρχειν, μὴ ἀνθρώπων. ἀλλὰ γὰρ εἰς οὐδὲν προσήκοντας
ἐμβέβληκεν ἡμᾶς," ἔφη, "ὁ ξένος οὑτοσὶ
λόγους, ἀμελήσας λέγειν τε καὶ ζητεῖν ἃ ἁρμόττει
ἐπὶ δεῖπνον βαδίζουσιν. ἦ γὰρ οὐκ οἴει, καθάπερ
ἑστιάσοντος ἔστι τις παρασκευή, καὶ δειπνήσοντος
εἶναι; Συβαρῖται μὲν γὰρ ὡς ἔοικε πρὸ ἐνιαυτοῦ
τὰς κλήσεις ποιοῦνται τῶν γυναικῶν, ὅπως ἐκγένοιτο
κατὰ σχολὴν παρασκευασαμέναις ἐσθῆτι καὶ
χρυσῷ φοιτᾶν ἐπὶ τὸ δεῖπνον· ἐγὼ δὲ πλείονος
οἶμαι χρόνου δεῖσθαι τὴν ἀληθινὴν τοῦ δειπνήσοντος
ὀρθῶς παρασκευήν, ὅσῳ χαλεπώτερόν ἐστιν
ἤθει τὸν πρέποντα κόσμον ἢ σώματι τὸν περιττὸν
ἐξευρεῖν καὶ ἄχρηστον. οὐ γὰρ ὡς ἀγγεῖον ἥκει
κομίζων ἑαυτὸν ἐμπλῆσαι πρὸς τὸ δεῖπνον ὁ νοῦν
ἔχων, ἀλλὰ καὶ σπουδάσαι τι καὶ παῖξαι καὶ
ἀκοῦσαι καὶ εἰπεῖν ὡς ὁ καιρὸς παρακαλεῖ τοὺς
συνόντας, εἰ μέλλουσι μετ´ ἀλλήλων ἡδέως ἔσεσθαι.
καὶ γὰρ καὶ ὄψον πονηρὸν ἔστι παρώσασθαι, κἂν
οἶνος ᾖ φαῦλος, ἐπὶ τὰς νύμφας καταφυγεῖν·
σύνδειπνος δὲ κεφαλαλγὴς καὶ βαρὺς καὶ ἀνάγωγος
παντὸς μὲν οἴνου καὶ ὄψου πάσης δὲ μουσουργοῦ
χάριν ἀπόλλυσ_ | [2] La réception avait été préparée par Périandre, non
pas dans la ville même, mais dans son cénacle du port de
Léchée, près du temple de Vénus en l'honneur de laquelle
il y avait même un sacrifice. Car depuis l'incestueux amour
à la suite duquel sa mère avait volontairement abandonné
la vie, Périandre n'avait pas sacrifié à Vénus ; et c'était
alors la première fois que, d'après certains songes de Mélissa
il s'était décidé à honorer la déesse et à lui rendre
des hommages. Pour chacun des invités on avait amené un
attelage approprié convenablement. Nous étions en été, et
tout le long de la route, en raison du grand nombre de
chariots et de piétons, ce n'était jusqu'à la mer que poussière
et que bruit. Pourtant Thalès, ayant vu l'attelage
à notre porte, se mit à sourire et le renvoya. Nous partîmes
donc à pied en faisant un détour, et à travers
champs nous cheminâmes à loisir. Un troisième compagnon
s'était joint à nous, Niloxène de Naucratie, homme
plein de mérite, que Thalès et Solon avaient autrefois
beaucoup connu en Egypte. Il se trouvait envoyé de nouveau
vers Bias ; mais pour quelle mission ? Il n'en savait
rien lui-même, hormis qu'il se soupçonnait porteur d'une
seconde question à résoudre, contenue dans un pli cacheté;
et il lui avait été dit, au cas où Bias renoncerait, de la
présenter aux plus sages d'entre les Grecs. «C'est», dit
Niloxène, «une chance heureuse que de vous trouver ici
tous, et j'apporte, comme vous voyez, cette lettre pour le
banquet.» En même temps, il nous la faisait voir. Thalès
se mit à rire : «Si c'est une question épineuse», dit-il,
«qu'on aille encore à Priène : Bias la résoudra comme il a
résolu la première.»— «Quelle était donc cette première
question?» lui demandai-je. — «Le roi d'Egypte», dit Thalès,
«avait envoyé à Bias une victime, en lui faisant dire d'en
couper ce qu'il y avait de plus mauvais et de meilleur, et de
le lui renvoyer. Notre sage, avec un discernement merveilleux,
en ôta la langue et la fit porter au Roi. Voilà ce qui
lui a valu une estime et une admiration si déclarée». —
«Cette raison n'est pas la seule», ajouta Niloxène ; «c'est
encore, que Bias ne fuit pas, comme vous autres, l'amitié
des rois eux-mêmes. Ainsi, vous, Thalès, le roi d'Egypte
vous admire beaucoup, et, entre autres choses, il a été, au-delà
de ce qu'on peut dire, ravi de la manière dont vous avez
mesuré la pyramide sans le moindre embarras et sans
avoir eu besoin d'aucun instrument. Après avoir dressé
votre bâton à l'extrémité de l'ombre que projetait la pyramide,
vous construisîtes deux triangles par la tangence d'un
rayon, et vous démontrâtes qu'il y avait la même proportion
entre la hauteur du bâton et la hauteur de la pyramide
qu'entre la longueur des deux ombres.
Mais, comme j'ai dit, on vous accuse de détester les rois ; quelques
boutades injurieuses prononcées par vous contre des tyrans ont été
rapportées à Amasis. Par exemple, l'Ionien Molpagore vous
ayant demandé ce que vous aviez jamais vu de plus extraordinaire,
vous lui auriez répondu : «C'est un tyran
parvenu à la vieillesse.» Une autre fois, dans un festin, la
conversation étant venue à tomber sur les bêtes féroces,
vous auriez dit : «La plus méchante bête parmi les animaux
sauvages, c'est le tyran, et parmi les animaux apprivoisés
le flatteur.» De tels propos ne sont pas de ceux
que les rois entendent avec plaisir, lors même qu'ils affectent
de n'avoir rien de commun avec les tyrans.»
Pour cette dernière réponse, dit Thalès , elle est de
Pittacus : il l'avait adressée un jour en plaisantant à Myrsile.
Quant au premier propos, ce n'était pas «un tyran» que
j'avais dit, mais «un pilote», qui soit parvenu à la vieillesse.
Toutefois, puisqu'on a changé la destination du mot,
je fais comme le jeune homme qui, ayant jeté une pierre à
un chien, atteignit sa belle-mère et s'écria : Même ainsi,
ce n'est pas mal.» C'est pourquoi je regardai Solon comme
éminemment sage lorsqu'il n'accepta pas la tyrannie ; et
Pittacus, s'il n'eût approché de la monarchie, n'aurait pas
eu à dire : «Il est difficile d'être homme de bien.» Quant
à Périandre, il semble qu'ayant été saisi par le souverain
pouvoir comme par une maladie de famille, il ne s'en tire
pas trop mal. Il use, au moins jusqu'à présent, de sociétés
salutaires. Il réunit, pour entretenir commerce avec eux, ses
hommes remplis de sens ; et le conseil que lui a donné
mon compatriote Thrasybule, de décapiter l'aristocratie, il
ne l'a pas accepté. Entre un laboureur qui aimerait mieux
voir dans son champ de l'ivraie ou de l'orobanche que de
l'orge ou du blé, et un tyran qui veut régner sur des esclaves
plutôt que sur des hommes de coeur, je ne vois aucune
différence. Un seul bien compense les maux nombreux
attachés au pouvoir des tyrans : c'est la gloire et l'honneur
qui leur sont réservés lorsque, commandant à des hommes
vertueux, ils sont plus vertueux eux-mêmes, et qu'au milieu
de grands ils se montrent plus grands. Ceux qui préfèrent
leur sûreté en renonçant à ce beau rôle, étaient faits pour
réunir sous leur main beaucoup de moutons, de chevaux et
de boeufs, mais non des hommes.»
«Du reste», continua Thalès, «ce sont propos sans portée
aucune que ceux où nous a jetés cet étranger, et nous
avons omis de dire et de chercher les choses qui conviennent
bien à des gens partis pour un banquet. Ne croyez-vous pas,
Nicarque, qu'il y ait des préparatifs à faire quand on vient
prendre place à un festin, comme il y en a pour celui qui
doit le donner? Les Sybarites, à ce qu'il paraît, s'y prennent
un an d'avance pour adresser leurs invitations aux femmes,
afin qu'elles puissent à loisir préparer leur toilette et
leurs bijoux en or avant de se rendre au festin; et, selon
moi, il faut plus de temps encore à un convive pour les préparatifs
vraiment nécessaires, parce qu'il est plus difficile de
trouver un ajustement convenable pour son moral que la
vaine et inutile parure dont on s'inquiète pour son corps. Un
homme sensé ne se transporte pas à un festin comme un
bocal qu'il s'agit d'y remplir. Il songe à trouver là une occasion
de passer tour à tour du sérieux au badinage, d'entendre
et de tenir lui-même ces propos auxquels la circonstance
invite les convives s'ils veulent se rendre la réunion agréable
les uns aux autres. En effet on est libre de repousser un mauvais
ragoût, et si le vin ne vaut rien on peut «recourir aux
Naïades»; mais un convive qui vous donne mal à la tête,
qui est lourd, qui ne sait pas se conduire, vous fait perdre
et vous gâte le plaisir de tout vin, de toute bonne chère, de
toute musique. On n'est même pas le maître de se débarrasser
aussi complétement qu'on le voudrait d'un tel désagrément.
Quelques-uns en gardent tant qu'ils vivent du
mécontentement les uns contre les autres : il leur semble
qu'il leur reste comme un arrière-goût de viandes mal
digérées, parce qu'ils conservent le souvenir d'injures ou de
colères échangées dans le vin. C'est pour cela que Chilon,
invité hier, n'a pas voulu promettre avant d'avoir su le nom
de chacun des convives : «Car on est bien obligé, a-t-il
dit, de supporter un désagréable compagnon de traversée,
de tente, quand il faut être sur terre ou à l'armée ; mais se
mêler indifféremment à table avec les premiers venus, n'est
pas le propre d'un homme sensé.» Le squelette des Égyptiens,
qu'ils ont la sage coutume de produire et de placer
dans la salle du festin afin d'engager à se souvenir que l'on
sera bientôt comme lui, survient là comme un convive assez
désagréable et intempestif, mais enfin la présence s'en
explique. Si cette vue n'excite pas à boire et à se réjouir,
elle engage du moins à s'aimer, à se chérir les uns les autres,
et elle exhorte à ne pas allonger par des tracas pénibles
une existence dont la durée est si courte.
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