[3,9,2] Οἷον γὰρ μιᾶς ἐπιστήμης τῆς ὅλης ὁ μερισμὸς εἰς τὰ θεωρήματα τὰ καθέκαστα οὐ σκεδασθείσης οὐδὲ κατακερματισθείσης, ἔχει δὲ ἕκαστον δυνάμει τὸ ὅλον, οὗ τὸ αὐτὸ ἀρχὴ καὶ τέλος, καὶ οὕτω χρὴ παρασκευάζειν αὐτόν, ὡς τὰς ἀρχὰς τὰς ἐν αὐτῷ καὶ τέλη εἶναι καὶ ὅλα καὶ πάντα εἰς τὸ τῆς φύσεως ἄριστον· ὁ γενόμενός ἐστιν ἐκεῖ· τούτῳ γὰρ τῷ ἀρίστῳ αὐτοῦ, ὅταν ἔχῃ, ἅψεται ἐκείνου.
| [3,9,2] Comment l'âme s'élève au monde intelligible.
II. La totalité d'une science se divise en propositions particulières, sans être cependant morcelée ni fragmentée : car chaque proposition contient en puissance toute la science, où le principe est identique à la fin. De même, il faut se mettre dans une disposition telle que chacune des facultés qu'on possède en soi devienne aussi une fin et un tout ; il faut enfin ramener toutes les choses qu'on a en soi à ce qu'on a de meilleur dans sa nature {c'est-à-dire à l'intelligence}. Quand on y est parvenu, on habite là-haut : car, lorsqu'on possède l'intelligible, on le touche par ce qu'on a de meilleur en soi.
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