[3,8]
Οὐδὲν ἂν ἐν τῇ διανοίᾳ τοῦ κεκολασμένου καὶ ἐκκεκαθαρμένου πυῶδες οὐδὲ μὴν μεμωλυσμένον οὐδὲ ὕπουλον εὕροις· οὐδὲ ἀσυντελῆ τὸν βίον αὐτοῦ ἡ πεπρωμένη καταλαμβάνει, ὡς ἄν τις εἴποι τὸν τραγῳδὸν πρὸ τοῦ τελέσαι καὶ διαδραματίσαι ἀπαλλάσσεσθαι· ἔτι δὲ οὐδὲν δοῦλον οὐδὲ κομψὸν οὐδὲ προσδεδεμένον οὐδὲ ἀπεσχισμένον οὐδὲ ὑπεύθυνον οὐδὲ ἐμφωλεῦον.
| [3,8]
Dans un cœur qui a su se dominer et se rendre pur, on ne trouverait
rien qui sentît la corruption, la souillure ou la saleté du vice. Jamais
non plus dans un tel homme le destin ne peut surprendre la vie en un état
incomplet, comme le serait le cas d’un tragédien sortant de la scène
avant la fin de son rôle et le dénouement du drame. Jamais vous ne
trouveriez non plus en lui rien qui sente la servilité, l’affectation, la
dépendance, l’embarras, la discorde intérieure, et le sentiment de la faute,
qui a besoin de se défendre ou de se cacher.
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