[7] ἐγὼ, φίλε παῖ, Ἑρμογλυφικὴ τέχνη εἰμὶ, ἥν χθὲς ἤρξω μανθάνειν, οἰκεία τέ σοι καὶ
συγγενὴς οἴκοθεν· ὅ τε γὰρ πάππος σου -εἰποῦσα τοὔνομα τοῦ μητροπάτορος-
λιθοξόος ἦν καὶ τὼ θείω ἀμφοτέρω καὶ μάλα εὐδοκιμεῖτον δι᾿ ἡμᾶς. Εἰ δ᾿ ἐθέλεις
λήρων μὲν καὶ φληνάφων τῶν παρὰ ταύτης ἀπέχεσθαι, -δεἰξασα τὴν ἑτέραν- ἕπεσθαι
δὲ καὶ συνποκεῖν ἐμοὶ, πρῶτα μὲν θρέψῃ γεννικῶς καὶ τοὺς ὤμους ἕξεις καρτεροὺς,
φθόνου δὲ παντὸς ἀλλότριος ἔσῃ καὶ οὔποτε ἄπει ἐπὶ τὴν ἀλλοδαπὴν, τὴν πατρίδα
καὶ τοὺς οἰκείους καταλιπών· οὐδὲ ἐπὶ λόγοις ἐπαινέσονταί σε πάντες.
| [7] La première, celle qui avait les traits durs et virils : "Mon enfant, me
dit-elle, je suis la Sculpture, que tu as commencé à apprendre hier : je suis de
ta famille et de ta parenté, car ton aïeul (et elle cita le nom du père de ma
mère) était sculpteur ainsi que tes deux oncles, et ils ont acquis par moi
quelque célébrité. Si tu veux renoncer aux sornettes et au radotage de cette
femme (elle me désignait l'autre), pour me suivre, et demeurer avec moi ;
d'abord, je te nourrirai solidement, et tu auras les épaules vigoureuses, puis
tu seras à l'abri de l'envie ; jamais tu ne voyageras dans les contrées
lointaines, abandonnant ta patrie et tes amis, et ce n'est pas pour de vains
discours que tu seras comblé d'éloges.
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