[34] Αὖθις δὲ πυνθανομένῳ αὐτῷ τὴν τίνος ψυχὴν
αὐτὸς διεδέξατο, ἔφη·
Πρῶτον Πηλείδης ἐγένου, μετὰ ταῦτα Μένανδρος,
εἶθ´ ὃς νῦν φαίνῃ, μετὰ δ´ ἔσσεαι ἡλιὰς ἀκτίς,
ζήσεις δ´ ὀγδώκοντ´ ἐπὶ τοῖς ἑκατὸν λυκάβαντας.
ὁ δὲ ἑβδομηκοντούτης ἀπέθανεν μελαγχολήσας,
οὐ περιμείνας τὴν τοῦ θεοῦ ὑπόσχεσιν.
| [34] Une autre fois, le mandarin se piqua de déterminer à qui son souffle vital avait appartenu
autrefois ; et Alexandre de lui rétorquer :
«Jadis fils de Pélée et ensuite, Ménandre
Toi-même maintenant, demain, rayon solaire,
Un siècle tu vivras et quatre-vingts années.»
Notre aristocrate devait toutefois clamser de mauvaise bile à l'orée de la septantaine, sans
avoir eu la patience d'attendre la réalisation de la dive promesse.
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