HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, livre IX

Chapitres 15-19

  Chapitres 15-19

[9,15] μετὰ δὲ ταῦτα Μαρδονίῳ ἦλθε ἀγγελίη ὡς ἁλέες εἴησαν οἱ Ἕλληνες ἐν τῷ Ἰσθμῷ. οὕτω δὴ ὀπίσω ἐπορεύετο διὰ Δεκελέης· οἱ γὰρ βοιωτάρχαι μετεπέμψαντο τοὺς προσχώρους τῶν Ἀσωπίων, οὗτοι δὲ αὐτῷ τὴν ὁδὸν ἡγέοντο ἐς Σφενδαλέας, ἐνθεῦτεν δὲ ἐς Τάναγραν· (2) ἐν Τανάγρῃ δὲ νύκτα ἐναυλισάμενος, καὶ τραπόμενος τῇ ὑστεραίῃ ἐς Σκῶλον ἐν γῇ τῇ Θηβαίων ἦν. ἐνθαῦτα δὲ τῶν Θηβαίων καίπερ μηδιζόντων ἔκειρε τοὺς χώρους, οὔτι κατὰ ἔχθος αὐτῶν ἀλλὑπἀναγκαίης μεγάλης ἐχόμενος ἔρυμά τε τῷ στρατῷ ποιήσασθαι, καὶ ἢν συμβαλόντι οἱ μὴ ἐκβαίνῃ ὁκοῖόν τι ἐθέλοι, κρησφύγετον τοῦτο ἐποιέετο. (3) παρῆκε δὲ αὐτοῦ τὸ στρατόπεδον ἀρξάμενον ἀπὸ Ἐρυθρέων παρὰ Ὑσιάς, κατέτεινε δὲ ἐς τὴν Πλαταιίδα γῆν, παρὰ τὸν Ἀσωπὸν ποταμὸν τεταγμένον. οὐ μέντοι τό γε τεῖχος τοσοῦτο ἐποιέετο, ἁλλὡς ἐπὶ δέκα σταδίους μάλιστά κῃ μέτωπον ἕκαστον. [9,15] XV. Un courrier étant ensuite venu lui apprendre que les Grecs étaient assemblés à l’isthme, il retourna sur ses pas, prenant sa route par Décélée. Les bœotarques avaient mandé les voisins des Asopiens pour lui servir de guides. Ceux-ci le conduisirent à Sphendalées, et de là à Tanagre, où il passa la nuit. Le lendemain, ayant tourné vers Scolos, il arriva sur les terres des Thébains, et les ravagea, quoiqu’ils fussent dans les intérêts des Perses. Aussi ne fut-ce pas par haine contre eux, mais parce qu’il était dans la nécessité de fortifier son camp, afin d’y trouver un asile en cas qu’il livrait bataille, et que l’événement ne répondit pas à ses espérances. Le camp des Perses commençait à Érythres, passait près d’Hysies, et s’étendait jusqu’au territoire de Platées, le long de l’Asope. Le mur qu’il fit élever n’occupait pas toute cette étendue, mais environ dix stades en carré. Tandis que les Barbares étaient occupés à ce travail, Attaginus de Thèbes, fils de Phrynon, fit les apprêts d’un grand festin, auquel il invita Mardonios avec cinquante Perses des plus qualifiés, qui se rendirent à Thèbes, où le repas se donna.
[9,16] ἐχόντων δὲ τὸν πόνον τοῦτον τῶν βαρβάρων, Ἀτταγῖνος Φρύνωνος ἀνὴρ Θηβαῖος παρασκευασάμενος μεγάλως ἐκάλεε ἐπὶ ξείνια αὐτόν τε Μαρδόνιον καὶ πεντήκοντα Περσέων τοὺς λογιμωτάτους, κληθέντες δὲ οὗτοι εἵποντο· ἦν δὲ τὸ δεῖπνον ποιεύμενον ἐν Θήβῃσι. τάδε δὲ ἤδη τὰ ἐπίλοιπα ἤκουον Θερσάνδρου ἀνδρὸς μὲν Ὀρχομενίου, λογίμου δὲ ἐς τὰ πρῶτα ἐν Ὀρχομενῷ. ἔφη δὲ Θέρσανδρος κληθῆναι καὶ αὐτὸς ὑπὸ Ἀτταγίνου ἐπὶ τὸ δεῖπνον τοῦτο, κληθῆναι δὲ καὶ Θηβαίων ἄνδρας πεντήκοντα, καί σφεων οὐ χωρὶς ἑκατέρους κλῖναι, ἀλλὰ Πέρσην τε καὶ Θηβαῖον ἐν κλίνῃ ἑκάστῃ. (2) ὡς δὲ ἀπὸ δείπνου ἦσαν, διαπινόντων τὸν Πέρσην τὸν ὁμόκλινον Ἑλλάδα γλῶσσαν ἱέντα εἰρέσθαι αὐτὸν ὁποδαπός ἐστι, αὐτὸς δὲ ὑποκρίνασθαι ὡς εἴη Ὀρχομένιος. τὸν δὲ εἰπεῖνἐπεὶ νῦν ὁμοτράπεζός τέ μοι καὶ ὁμόσπονδος ἐγένεο, μνημόσυνά τοι γνώμης τῆς ἐμῆς καταλιπέσθαι θέλω, ἵνα καὶ προειδὼς αὐτὸς περὶ σεωυτοῦ βουλεύεσθαι ἔχῃς τὰ συμφέροντα. (3) ὁρᾷς τούτους τοὺς δαινυμένους Πέρσας καὶ τὸν στρατὸν τὸν ἐλίπομεν ἐπὶ τῷ ποταμῷ στρατοπεδευόμενον· τούτων πάντων ὄψεαι ὀλίγου τινὸς χρόνου διελθόντος ὀλίγους τινὰς τοὺς περιγενομένους„. ταῦτα ἅμα τε τὸν Πέρσην λέγειν καὶ μετιέναι πολλὰ τῶν δακρύων. (4) αὐτὸς δὲ θωμάσας τὸν λόγον εἰπεῖν πρὸς αὐτὸνοὐκῶν Μαρδονίῳ τε ταῦτα χρεόν ἐστι λέγειν καὶ τοῖσι μετἐκεῖνον ἐν αἴνῃ ἐοῦσι Περσέων;„ τὸν δὲ μετὰ ταῦτα εἰπεῖνξεῖνε, τι δεῖ γενέσθαι ἐκ τοῦ θεοῦ ἀμήχανον ἀποτρέψαι ἀνθρώπῳ· οὐδὲ γὰρ πιστὰ λέγουσι ἐθέλει πείθεσθαι οὐδείς. (5) ταῦτα δὲ Περσέων συχνοὶ ἐπιστάμενοι ἑπόμεθα ἀναγκαίῃ ἐνδεδεμένοι, ἐχθίστη δὲ ὀδύνη ἐστὶ τῶν ἐν ἀνθρώποισι αὕτη, πολλὰ φρονέοντα μηδενὸς κρατέειν„. ταῦτα μὲν Ὀρχομενίου Θερσάνδρου ἤκουον, καὶ τάδε πρὸς τούτοισι, ὡς αὐτὸς αὐτίκα λέγοι ταῦτα πρὸς ἀνθρώπους πρότερον γενέσθαι ἐν Πλαταιῇσι τὴν μάχην. [9,16] XVI. Quant à ce qui s’y passa, je le tiens de Thersandre, l’un des principaux citoyens d’Orchomène. Il me raconta que lui-même avait été invité à ce repas par Attaginus ; que cinquante Thébains y avaient été aussi priés ; qu’à table on n’était point séparément, mais que sur chaque lit il y avait un Perse et un Thébain ; que le repas fini, comme on buvait à l’envi l’un de l’autre, le Perse qui était avec lui sur le même lit lui demanda en grec de quel pays il était, et que lui ayant répondu qu’il était d’Orchomène, le Perse lui dit alors. « Puisque nous sommes à la même table, et que nous avons part aux mêmes libations, je veux vous laisser un témoignage de mes sentiments qui me rappelle à votre souvenir, afin qu’instruit vous-même aussi de ce qui doit arriver, vous puissiez prendre le parti qui vous sera le plus avantageux. Voyez-vous ces Perses qui sont à table, et cette armée que nous avons laissée campée sur les bords du fleuve ? Eh bien ! de tous ces hommes, il n’en restera dans peu qu’un très petit nombre. » En disant cela, le Perse répandait beaucoup de larmes. Thersandre, étonné de ce discours, lui dit : « Ne faudrait-il point communiquer cela à Mardonius et aux Perses les plus distingués après lui ? Non, mon cher hôte, répondit le Perse ; ce que Dieu a résolu, l’homme ne peut le détourner : car personne n’ajoute foi aux meilleurs avis. Grand nombre de Perses sont instruits de ce que je vous apprends ; cependant, enchaînés par la nécessité, nous suivons Mardonius. Le plus cruel chagrin pour l’homme, c’est de voir que le sage n’a pas la moindre autorité. » Voilà ce que je tiens de Thersandre d’Orchomène, à qui j’ai oui dire aussi qu’il avait raconté la même chose à plusieurs autres personnes avant la bataille de Platées.
[9,17] Μαρδονίου δὲ ἐν τῇ Βοιωτίῃ στρατοπεδευομένου οἱ μὲν ἄλλοι παρείχοντο ἅπαντες στρατιὴν καὶ συνεσέβαλον ἐς Ἀθήνας, ὅσοι περ ἐμήδιζον Ἑλλήνων τῶν ταύτῃ οἰκημένων, μοῦνοι δὲ Φωκέες οὐ συνεσέβαλον (ἐμήδιζον γὰρ δὴ σφόδρα καὶ οὗτοι) οὐκ ἑκόντες ἀλλὑπἀναγκαίης. (2) ἡμέρῃσι δὲ οὐ πολλῇσι μετὰ τὴν ἄπιξιν τὴν ἐς Θήβας ὕστερον ἦλθον αὐτῶν ὁπλῖται χίλιοι, ἦγε δὲ αὐτοὺς Ἁρμοκύδης ἀνὴρ τῶν ἀστῶν δοκιμώτατος. ἐπεὶ δὲ ἀπίκατο καὶ οὗτοι ἐς Θήβας, πέμψας Μαρδόνιος ἱππέας ἐκέλευσε σφέας ἐπἑωυτῶν ἐν τῷ πεδίῳ ἵζεσθαι. (3) ἐπεὶ δὲ ἐποίησαν ταῦτα, αὐτίκα παρῆν ἵππος ἅπασα. μετὰ δὲ ταῦτα διεξῆλθε μὲν διὰ τοῦ στρατοπέδου τοῦ Ἑλληνικοῦ τοῦ μετὰ Μήδων ἐόντος φήμη ὡς κατακοντιεῖ σφεας, διεξῆλθε δὲ διαὐτῶν Φωκέων τὠυτὸ τοῦτο. (4) ἔνθα δή σφι στρατηγὸς Ἁρμοκύδης παραίνεε λέγων τοιάδε. “ Φωκέες, πρόδηλα γὰρ ὅτι ἡμέας οὗτοι οἱ ἄνθρωποι μέλλουσι προόπτῳ θανάτῳ δώσειν, διαβεβλημένους ὑπὸ Θεσσαλῶν, ὡς ἐγὼ εἰκάζω· νῦν ἄνδρα πάντα τινὰ ὑμέων χρεόν ἐστι γενέσθαι ἀγαθόν· κρέσσον γὰρ ποιεῦντάς τι καὶ ἀμυνομένους τελευτῆσαι τὸν αἰῶνα περ παρέχοντας διαφθαρῆναι αἰσχίστῳ μόρῳ. ἀλλὰ μαθέτω τις αὐτῶν ὅτι ἐόντες βάρβαροι ἐπἝλλησι ἀνδράσι φόνον ἔρραψαν„. [9,17] XVII. Pendant que Mardonius campait en Béotie, tous les Grecs de ce pays attachés aux intérêts des Perses lui donnèrent des troupes, et tirent une irruption avec lui dans l’Attique, excepté les Phocidiens, qui ne se trouvèrent point à cette expédition ; car s’ils avaient pris avec chaleur le parti des Mèdes, c’était moins volontairement que par nécessité. Ils vinrent, quelques jours après le retour de Mardonius à Thèbes, avec mille hommes pesamment armés, commandés par Harmocydes, un de leurs plus illustres citoyens. Lorsqu’ils furent aussi arrivés il Thèbes, Mardonius leur envoya dire par des cavaliers de camper en leur particulier dans la plaine. Ils le firent, et aussitôt parut toute la cavalerie perse. Le bruit courut ensuite, parmi les Grecs campés avec les Perses, que cette cavalerie allait les tuer à coups de javelot. Ce même bruit s’étant aussi répandu dans le camp des Phocidiens, Harmocydes, leur commandant, les anima par ce discours : « Phocidiens, leur dit-il, les Thessaliens nous ont calomniés, comme je le soupçonne, et notre perte est assurée. C’est maintenant qu’il faut que chacun de nous montre sa valeur : car il vaut mieux mourir en attaquant et en se défendant avec courage, que de se laisser tuer honteusement. Que les Perses apprennent qu’ils ne sont que des Barbares, et que ceux dont ils ont tramé la perte sont des Grecs. »
[9,18] μὲν ταῦτα παραίνεε· οἱ δὲ ἱππέες ἐπεί σφεας ἐκυκλώσαντο, ἐπήλαυνον ὡς ἀπολέοντες, καὶ δὴ διετείνοντο τὰ βέλεα ὡς ἀπήσοντες, καὶ κού τις καὶ ἀπῆκε. καὶ οἳ ἀντίοι ἔστησαν πάντῃ συστρέψαντες ἑωυτοὺς καὶ πυκνώσαντες ὡς μάλιστα. ἐνθαῦτα οἱ ἱππόται ὑπέστρεφον καὶ ἀπήλαυνον ὀπίσω. (2) οὐκ ἔχω δἀτρεκέως εἰπεῖν οὔτε εἰ ἦλθον μὲν ἀπολέοντες τοὺς Φωκέας δεηθέντων Θεσσαλῶν, ἐπεὶ δὲ ὥρων πρὸς ἀλέξησιν τραπομένους, δείσαντες μὴ καὶ σφίσι γένηται τρώματα, οὕτω δὴ ἀπήλαυνον ὀπίσω· ὣς γάρ σφι ἐνετείλατο Μαρδόνιος· οὔτεἰ αὐτῶν πειρηθῆναι ἠθέλησε εἴ τι ἀλκῆς μετέχουσι. (3) ὡς δὲ ὀπίσω ἀπήλασαν οἱ ἱππόται, πέμψας Μαρδόνιος κήρυκα ἔλεγε τάδε. “θαρσέετε Φωκέες· ἄνδρες γὰρ ἐφάνητε ἐόντες ἀγαθοί, οὐκ ὡς ἐγὼ ἐπυνθανόμην. καὶ νῦν προθύμως φέρετε τὸν πόλεμον τοῦτον· εὐεργεσίῃσι γὰρ οὐ νικήσετε οὔτὦν ἐμὲ οὔτε βασιλέα„. τὰ περὶ Φωκέων μὲν ἐς τοσοῦτο ἐγένετο. [9,18] XVIII. Ce fut ainsi qu’Harmocydes anima les siens. Lorsque la cavalerie les eut investis, elle fondit sur eux, comme si elle eût voulu les exterminer. Déjà les traits étaient prêts à partir, et peut-être y en eut-il quelques-uns de lancés. Alors les Phocidiens serrèrent extrêmement leurs rangs, et firent face de tous côtés. A cette vue, les Barbares tournèrent bride et se retirèrent. Je ne puis assurer si cette cavalerie était venue dans le dessein de massacrer les Phocidiens à la prière des Thessaliens, ni si les Barbares, voyant ces mille hommes se mettre en défense, et craignant d’en recevoir quelque échec, se retirèrent, comme s’ils en avaient reçu l’ordre du général, ou si le général voulait éprouver leur courage. Quoi qu’il en soit, la cavalerie s’étant retirée, Mardonius leur fit dire par un héraut : « Soyez tranquilles, Phocidiens ; vous vous êtes montrés gens de cœur, et non point tels qu’on me l’avait dit. Conduisez-vous maintenant avec ardeur dans cette guerre ; vos services ne l’emporteront jamais sur la générosité du roi ni sur la mienne. » Voilà ce qui se passa à l’égard des Phocidiens.
[9,19] Λακεδαιμόνιοι δὲ ὡς ἐς τὸν Ἰσθμὸν ἦλθον, ἐν τούτῳ ἐστρατοπεδεύοντο. πυνθανόμενοι δὲ ταῦτα οἱ λοιποὶ Πελοποννήσιοι τοῖσι τὰ ἀμείνω ἑάνδανε, οἳ δὲ καὶ ὁρῶντες ἐξιόντας Σπαρτιήτας, οὐκ ἐδικαίευν λείπεσθαι τῆς ἐξόδου Λακεδαιμονίων. (2) ἐκ δὴ ὦν τοῦ Ἰσθμοῦ καλλιερησάντων τῶν ἱρῶν ἐπορεύοντο πάντες καὶ ἀπικνέονται ἐς Ἐλευσῖνα· ποιήσαντες δὲ καὶ ἐνθαῦτα ἱρά, ὥς σφι ἐκαλλιέρεε, τὸ πρόσω ἐπορεύοντο, Ἀθηναῖοι δὲ ἅμα αὐτοῖσι, διαβάντες μὲν ἐκ Σαλαμῖνος, συμμιγέντες δὲ ἐν Ἐλευσῖνι. (3) ὡς δὲ ἄρα ἀπίκοντο τῆς Βοιωτίης ἐς Ἐρυθράς, ἔμαθόν τε δὴ τοὺς βαρβάρους ἐπὶ τῷ Ἀσωπῷ στρατοπεδευομένους, φρασθέντες δὲ τοῦτο ἀντετάσσοντο ἐπὶ τῆς ὑπωρέης τοῦ Κιθαιρῶνος. [9,19] XIX. Les Lacédémoniens ne furent pas plutôt arrivés à l’isthme qu’ils y assirent leur camp. Sur cette nouvelle, les peuples du Péloponnèse les mieux intentionnés pour la patrie se mirent en marche, ainsi que ceux qui avaient été témoins du départ des Spartiates, les uns et les autres ne voulant pas que les Lacédémoniens eussent en cela quelque avantage sur eux. Les sacrifices étant favorables, ils sortirent tous de l’isthme, et arrivèrent à Éleusis. On renouvela en cet endroit les sacrifices ; et comme ils ne présageaient rien que d’heureux, ils continuèrent leur marche, accompagnés des Athéniens, qui, ayant passé de Salamine sur le continent, les avaient joints à Éleusis. Ayant appris, à leur arrivée à Érythres en Béotie, que les Barbares campaient sur les bords de l’Asope, ils tinrent conseil là- dessus, et allèrent se poster vis-à-vis d’eux, au pied du mont Cithéron.


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Dernière mise à jour : 2/02/2006