HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, livre IV

τὰς



Texte grec :

[4,136] Ἡμέρης δὲ γενομένης γνόντες οἱ ὑπολειφθέντες ὡς προδεδομένοι εἶεν ὑπὸ Δαρείου, χεῖράς τε προετείνοντο τοῖσι Σκύθῃσι καὶ ἔλεγον τὰ κατήκοντα· οἳ δὲ ὡς ἤκουσαν ταῦτα τὴν ταχίστην συστραφέντες, αἵ τε δύο μοῖραι τῶν Σκυθέων καὶ ἡ μία καὶ Σαυρομάται καὶ Βουδῖνοι καὶ Γελωνοί, ἐδίωκον τοὺς Πέρσας ἰθὺ τοῦ Ἴστρου. (2) ἅτε δὲ τοῦ Περσικοῦ μὲν τοῦ πολλοῦ ἐόντος πεζοῦ στρατοῦ καὶ τὰς ὁδοὺς οὐκ ἐπισταμένου, ὥστε οὐ τετμημενέων τῶν ὁδῶν, τοῦ δὲ Σκυθικοῦ ἱππότεω καὶ τὰ σύντομα τῆς ὁδοῦ ἐπισταμένου, ἁμαρτόντες ἀλλήλων, ἔφθησαν πολλῷ οἱ Σκύθαι τοὺς Πέρσας ἐπὶ τὴν γέφυραν ἀπικόμενοι. (3) μαθόντες δὲ τοὺς Πέρσας οὔκω ἀπιγμένους ἔλεγον πρὸς τοὺς Ἴωνας ἐόντας ἐν τῇσι νηυσί “ἄνδρες Ἴωνες, αἵ τε ἡμέραι ὑμῖν τοῦ ἀριθμοῦ διοίχηνται καὶ οὐ ποιέετε δίκαια ἔτι παραμένοντες. (4) ἀλλ᾽ ἐπεὶ πρότερον δειμαίνοντες ἐμένετε, νῦν λύσαντες τὸν πόρον τὴν ταχίστην ἄπιτε χαίροντες ἐλεύθεροι, θεοῖσί τε καὶ Σκύθῃσι εἰδότες χάριν. τὸν δὲ πρότερον ἐόντα ὑμέων δεσπότην ἡμεῖς παραστησόμεθα οὕτω ὥστε ἐπὶ μηδαμοὺς ἔτι ἀνθρώπους αὐτὸν στρατεύσασθαι„.

Traduction française :

[4,136] CXXXVI. Quand le jour parut, les soldats que Darius avait abandonnés, se voyant trahis, tendirent les mains aux Scythes, et leur dirent tout ce que leur situation put leur suggérer. Là-dessus les deux parties des Scythes, s'étant réunies promptement à la troisième, coururent après les Perses droit à l'Ister, avec les Sauromates, les Budins et les Gélons. Mais comme la plus grande partie de l'armée perse consistait en infanterie, et qu'elle ne savait pas les chemins, parce qu'il n'y en avait pas de tracés, et qu'au contraire les Scythes étaient à cheval, et qu'ils connaissaient la route la plus courte, ils ne purent se rencontrer. Les Scythes arrivèrent au pont de l'Ister long- temps avant les Perses ; et, sachant qu'ils n'étaient point encore venus, ils s'adressèrent ainsi aux Ioniens, qui étaient sur leurs vaisseaux : «Ioniens, le terme qui vous a été prescrit est passé ; vous avez tort de rester plus longtemps. Si la crainte vous a retenus jusqu'à présent en ces lieux, rompez maintenant le pont, retirez-vous promptement, et, flattés d'avoir recouvré votre liberté, rendez-en grâces aux dieux et aux Scythes. Quant à celui qui était auparavant votre maître, nous allons le traiter de manière qu'il ne fera plus la guerre à personne.»





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Dernière mise à jour : 15/07/2005