HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe, La guerre des Juifs contre les Romains, livre V

Chapitre 5

  par 7

[5,5,7] (7)<228> Τῶν δ' ἀπὸ γένους ἱερέων ὅσοι διὰ πήρωσιν οὐκ ἐλειτούργουν παρῆσάν τε ἅμα τοῖς ὁλοκλήροις ἐνδοτέρω τοῦ γεισίου καὶ τὰς ἀπὸ τοῦ γένους ἐλάμβανον μερίδας, ταῖς γε μὴν ἐσθῆσιν ἰδιωτικαῖς ἐχρῶντο· τὴν γὰρ ἱερὰν λειτουργῶν ἠμφιέννυτο μόνος. <229> Ἐπὶ δὲ τὸ θυσιαστήριον καὶ τὸν ναὸν ἀνέβαινον οἱ τῶν ἱερέων ἄμωμοι, βύσσον μὲν ἀμπεχόμενοι, μάλιστα δὲ ἀπὸ ἀκράτου νήφοντες δέει τῆς θρησκείας, ὡς μή τι παραβαῖεν ἐν τῇ λειτουργίᾳ. <230> δὲ ἀρχιερεὺς ἀνῄει μὲν σὺν αὐτοῖς, ἀλλ' οὐκ ἀεί, ταῖς δ' ἑβδομάσι καὶ νουμηνίαις καὶ εἴ τις ἑορτὴ πάτριος πανήγυρις ἦν πάνδημος ἀγομένη δι' ἔτους. <231> Ἐλειτούργει δὲ τοὺς μηροὺς μέχρις αἰδοίου διαζώματι καλύπτων λινοῦν τε ὑποδύτην ἔνδοθεν λαμβάνων καὶ ποδήρη καθύπερθεν ὑακίνθινον, ἔνδυμα στρογγύλον θυσανωτόν· τῶν δὲ θυσάνων ἀπήρτηντο κώδωνες χρύσεοι καὶ ῥοαὶ παράλληλοι, βροντῆς μὲν οἱ κώδωνες, ἀστραπῆς δ' αἱ ῥοαὶ σημεῖον. <232> δὲ τὸ ἔνδυμα τῷ στέρνῳ προσηλοῦσα ταινία πέντε διηνθισμένη ζώναις πεποίκιλτο, χρυσοῦ τε καὶ πορφύρας καὶ κόκκου πρὸς δὲ βύσσου καὶ ὑακίνθου, δι' ὧν ἔφαμεν καὶ τὰ τοῦ ναοῦ καταπετάσματα συνυφάνθαι. <233> Τούτοις δὲ καὶ ἐπωμίδα κεκραμένην εἶχεν, ἐν πλείων χρυσὸς ἦν. Σχῆμα μὲν οὖν ἐνδυτοῦ θώρακος εἶχεν, δύο δ' αὐτὴν ἐνεπόρπων ἀσπιδίσκαι χρυσαῖ, κατεκέκλειντο δ' ἐν ταύταις κάλλιστοί τε καὶ μέγιστοι σαρδόνυχες, τοὺς ἐπωνύμους τῶν τοῦ ἔθνους φυλῶν ἐπιγεγραμμέναι. <234> Κατὰ δὲ θάτερον ἄλλοι προσήρτηντο λίθοι δώδεκα, κατὰ τρεῖς εἰς τέσσαρα μέρη διῃρημένοι, σάρδιον τόπαζος σμάραγδος, ἄνθραξ ἴασπις σάπφειρος, ἀχάτης ἀμέθυστος λιγύριον, ὄνυξ βήρυλλος χρυσόλιθος, ὧν ἐφ' ἑκάστου πάλιν εἷς τῶν ἐπωνύμων ἐγέγραπτο. <235> Τὴν δὲ κεφαλὴν βυσσίνη μὲν ἔσκεπεν τιάρα, κατέστεπτο δ' ὑακίνθῳ, περὶ ἣν χρυσοῦς ἄλλος ἦν στέφανος ἔκτυπα φέρων τὰ ἱερὰ γράμματα· ταῦτα δ' ἐστὶ φωνήεντα τέσσαρα. <236> Ταύτην μὲν οὖν τὴν ἐσθῆτα οὐκ ἐφόρει χρόνιον, λιτοτέραν δ' ἀνελάμβανεν, ὁπότε δ' εἰσίοι εἰς τὸ ἄδυτον· εἰσῄει δ' ἅπαξ κατ' ἐνιαυτὸν μόνος ἐν νηστεύειν ἔθος ἡμέρᾳ πάντας τῷ θεῷ. <237> Καὶ τὰ μὲν περὶ τῆς πόλεως καὶ τοῦ ναοῦ τῶν τε περὶ τοῦτον ἐθῶν καὶ νόμων αὖθις ἀκριβέστερον ἐροῦμεν· οὐ γὰρ ὀλίγος περὶ αὐτῶν καταλείπεται λόγος. [5,5,7] <228> Ceux qui, étant de famille sacerdotale, ne pouvaient exercer leurs fonctions à cause de quelque infirmité, se tenaient avec leurs confrères valides à l'intérieur de la balustrade ; ils recevaient les parts du sacrifice dues à leur naissance, mais portaient des vêtements ordinaires ; seul l'officiant revêtait le costume sacré. Les prêtres exempts de toute tare montaient à l'autel et au Temple en habits de lin : ils s'abstenaient rigoureusement de vin pur, par un scrupule religieux, pour ne transgresser aucune prescription du service divin. Le grand-prêtre montait avec eux ; il ne le faisait pas toujours, mais seulement au sabbat, à la nouvelle lune, à la célébration d'une fête nationale ou d'une solennité publique annuelle. Quand il officiait, il s'enveloppait les cuisses d'un linge jusqu'au bas-ventre : il portait en dessous un vêtement de lin, et, par-dessus, une tunique de laine violette descendant jusqu'aux pieds, vêtement étroit et muni de franges, auxquelles étaient suspendues des clochettes d’or et une guirlande de grenades, symbolisant, celles-là le tonnerre, celles-ci l'éclair. La bandelette qui fixait le vêtement à la poitrine était formée de cinq pièces brodées de fleurs : les couleurs étaient d'or, de pourpre, d'écarlate, de lin et de violette, dont nous avons déjà dit qu'étaient également tissées les tapisseries du Temple. L'éphode qu’il portait était diversifié des mêmes couleurs, mais il y entrait une plus grande quantité d'or ; cet ornement avait l'aspect d'une cuirasse que l'on met sur l'habit, et s'y agrafait par deux fibules d'or en forme de petits boucliers ; de belles et grandes sardoines y étaient serties, portant inscrits à la surface les noms des éponymes des tribus qui composaient la nation. Sur le devant étaient fixées douze autres pierres, trois par trois sur quatre rangées : sardoine, topaze, émeraude, escarboucle, jaspe, saphir, agate, améthyste, rubellite, onyx, béryl, chrysolithe ; sur chacune d'elles aussi était gravé le nom d'un éponyme. La tête du grand-prêtre était couverte d'une tiare de lin, ornée d'une bande de la couleur de l'hyacinthe autour d'elle était une couronne d'or, où étaient inscrites en relief les lettres sacrées qui sont quatre voyelles. En temps ordinaire, le grand-prêtre ne revêtait pas ce costume, mais en prenait un plus simple, réservant le premier pour les occasions où il entrait dans le Saint des Saints ; il y pénétrait seul une fois par an, le jour où tout le peuple a coutume de jeûner en l'honneur de Dieu. Nous parlerons ailleurs avec plus de précision de la ville, du Temple, des mœurs et des lois qui s'y rapportent ; car il reste encore beaucoup à dire sur ces sujets.


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Dernière mise à jour : 29/03/2007