[5,30] ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ Λ'.
Ὅτι κοινοῖς καὶ ἀνθρωπίνοις λογισμοῖς τὰ πρακτέα συνεβούλευον
« Εἴκοσι τὰς πρὸ κυνὸς καὶ εἴκοσι τὰς μετέπειτα
οἴκῳ ἐνὶ σκιερῷ Διονύσῳ χρῆσθαι ἰατρῷ »
Ἀθηναίοις ὑπὸ καύματος ἐνοχλουμένοις· ἰατρικόν, ἀλλ´ οὐ μαντικόν.
« Ἐργῖνε Κλυμένοιο πάϊ Πρεσβωνιάδαο,
ὄψ´ ἦλθες γενεὴν διζήμενος· ἀλλὰ καὶ ἔμπης
ἱστοβοῆι γέροντι νέαν ποτίβαλλε κορώνην· »
γέροντι νέαν συνοικεῖν, εἰ παίδων ἐπιθυμεῖ, οὐ μάντεως οὐδὲ τοῦτο, ἀλλὰ
φύσιν ἐπισταμένου. Ἀλλ´ ἡ ἐπιθυμία τοὺς βλᾶκας ἐξίστησιν
| [5,30] CHAPITRE XXX
Ils ont souvent donné des conseils que le plus simple bon sens dictait de
lui-même.
« Vingt jours avant la canicule et vingt jours après, que Bacchus soit ton
médecin sous l'ombrage frais d'un toit impénétrable ; aux rayons du soleil. »
C'était le conseil qu'il donnait aux Athéniens dévorés par les ardeurs de
l'été, conseil qui était d'un médecin et non d'un devin.
« Ergine, fils de Clymène, issu du sang de Presbon, tu viens demander une
postérité : il est bien tard, cependant mets une couronne neuve à un vieux
timon. »
Qu'un vieillard qui désire avoir des enfants doive prendre une jeune
épouse, il n'est pas nécessaire d'être devin pour cela, il suffit de
connaître la nature. Mais la passion aveugle les rend insensés.
|